Je vous envoie un petit bonjour. Je vais bientôt revenir. J’ai eu de gros soucis de santé…
Suite à une IRM prostate, les radiologues m’avaient prescrit des corticoïdes pour prévenir une allergie au produit de contraste, ce qui est paraît-il complètement débile. Cela m’a provoqué en premier des douleurs aux muscles du cou.
Que fait le médecin ? Il me remet une couche du même corticoïde. Ce fut le festival. Douleurs intenses aux ligaments, muscles, tendons, hanches, colonne vertébrale. Je ne pouvais plus marcher correctement. Deux fois aux urgences avec des opiacés à la clef. C’est moi qui ai mis la remplaçante, une interne, de notre médecin (un Diafoirus) sur la piste. J’ai lu la notice de cette saloperie. Elle m’a donné des myorelaxants et des AINS pour stopper l’inflammation due au médoc.
J’ai eu beaucoup de chance. Il paraît que ça aurait pu être irréversible. Je recommence à marcher mieux. J’ai des séances de kiné. Deux mois de spasmes continus aux jambes, au cou, des tendons, des ligaments m’ont laissé des douleurs neurologiques résiduelles. Ça s’estompe peu à peu. Cette saloperie de corticoïde se donne pour éviter les rejets en cas de greffe d’organe entre autres. Il faut être débile pour prescrire ce genre de substance couramment…
Bon, j’arrête de me plaindre et je vous embrasse toutes et tous. Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année ainsi qu’à vos familles.
Post scriptum: les radiologues, le toubib sont au courant de mes allergies. J’ai refait une IRM sans médocs et tout s’est bien passé. Maintenant, quand on voit le médecin de famille, on choisit les jours où ce sont les internes qui le remplacent, bien plus compétents que cet âne. À bientôt.
ARGO
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Ooooh ! Bonjour @Argo !
C’est sympa de donner des nouvelles, même si elles ne sont pas terribles, encore que, très rassurantes quant à l’évolution sur le chemin du rétablissement.
Merci de les avoir données.
J’ose espérer pour vous que vous serez de retour en fammille pour ces fêtes e fin d’année que je vous souhaite hureuses.
Je constate que l’humeur, l’humour ne vous ont pas abandonné et çà, c’est formidable mais aussi un signe de promesse d’amélioration.
Quant à votre « toubib » (hum ! Tiens, tiens !) ; en est-ce un ? y’en a combien maintenant de ceux-là ?
Courage ! et à bientôt !