Vandalisé, Mélenchon craint pour ses livres et pas pour ses murs : hypocrite !

En toute chose désagréable, il faut tenter de limiter son déplaisir…

Je ne sais pas si cette maxime existe réellement mais c’est ce que m’inspire Mélenchon au moment présent. Devant supporter l’existence médiatique et politique de ce bonhomme, j’essaie au moins de profiter de son ridicule afin de m’amuser quelque peu…

La résidence secondaire de Mélenchon a été dégradée.

https://fr.news.yahoo.com/crains-livres-jean-luc-m%C3%A9lenchon-140719569.html

Une charmante bâtisse dans la nature dans le Loiret…

Résidence secondaire ? Le soviet en chef a donc, à l’instar des Français les plus aisés, de multiples résidences.

Je ne m’estime pas à plaindre, mais il est clair qu’avec les taxes et charges que je dois assumer, je serais bien en peine de financer une résidence secondaire (son coût d’achat, mais aussi son entretien et la fiscalité qui va avec : taxe foncière, taxe d’habitation qui demeure pour les résidences secondaires). Et n’étant pas doué d’ubiquité, je ne vois pas l’intérêt d’en avoir une. Je préfère louer une maison pendant une semaine le temps des vacances, cela coûte moins cher et c’est plus rationnel.

Je n’ai pas le temps de m’occuper d’une deuxième maison, ayant un agenda chargé, mais sans doute moins chargé qu’une personnalité politique de premier plan comme Mélenchon. Sa résidence secondaire étant plutôt cossue et apparemment bien entretenue (avant d’avoir été dégradée comme on le voit sur la photo ci-dessus), Mélenchon a peut-être du personnel de maison, pour le ménage et le jardin, et a sûrement recours régulièrement à des entreprises pour préserver l’édifice dont les murs, les peintures et la toiture semblaient impeccables.

J’apprécie particulièrement sur cette maison les trois petites pièces mansardées qui doivent être des chambres. On pourrait y loger trois migrants subsahariens Monsieur Mélenchon. Et avec 5 fenêtres au rez-de-chaussée (qui logiquement ont leur équivalent de l’autre côté de la maison soit 10 fenêtres au rez-de-chaussée en plus des 5 à l’étage, fois 2 soit 10 à l’étage pour un total de 20 fenêtres), il doit y avoir une chambre pour vous et votre compagne dame Chirikou si j’ai bien lu Closer en rez-de-jardin…

On peut donc y loger au moins 6 migrants, voire plus si une même famille accepte de partager une chambre, ce qui vaut mieux qu’un campement de fortune à Paris ou Calais…

Pour autant, Mélenchon a déclaré « craindre pour ses livres », là où bon nombre d’entre nous, au vu de la photo, craindraient plutôt pour la toiture, les murs, la valeur de leur bien immobilier, tout simplement !

Et qu’y aurait-il de choquant à se préoccuper de la dégradation de son toit, de sa demeure, de son pré carré ? Puisque Mélenchon a opté pour la propriété immobilière, la possession d’un sol, d’une bâtisse, il adhère à la propriété individuelle et il fait même plus qu’y adhérer, en ayant plusieurs résidences ! Il épouse la propriété immobilière, il l’aime et il l’adore !

Qu’il n’aille pas nous dire que c’est par contrainte qu’il a plusieurs biens immobiliers… nul n’y est obligé…

Un bon collectiviste se doit au contraire de vivre en immeuble collectif, résidence partagée dont les communs appartiennent à tous les copropriétaires, le propriétaire d’un lot de copropriété n’ayant que la jouissance privative de son lot, à savoir son appartement voire sa place de parking et sa cave quand il y en a…

Le mieux est même de rester locataire, afin de signifier son mépris suprême pour la pierre et son appropriation, et le fait qu’avoir un toit est une pure nécessité vitale dont on se passerait si on le pouvait.

Je n’ose évoquer le désastre écologique de la multi-détention de biens immobiliers, n’est-il pas ? Alors le camarade Mélenchon semble bien embarrassé que sa résidence secondaire soit ainsi mise sous les feux de l’actualité et restant dans une forme de déni, nous dit craindre pour ses livres pour mieux signifier qu’il serait indifférent à ce qui arrive à son patrimoine immobilier dont la valeur et l’utilité sont sérieusement entamés par les dégâts causés.

On peut voir sur la photo que la haine contre Mélenchon a atteint des sommets de la part des vandales qui ont dégradé son bien. La toiture a été trouée, ce qui, par la mauvaise saison qui s’installe, va occasionner de graves dégâts. A la prochaine pluie, si un couvreur n’intervient pas, la baraque va se transformer en taudis. Le froid va aussi causer d’énormes dégâts aux prochaines gelées.

Alors il va falloir trouver un capitaliste pour réparer cela et protéger… les livres ! Un couvreur !

Une entreprise de couverture, la SARL machin ou l’EURL truc, et un gars qui exerce un vrai métier : celui de monter sur la toiture du politicien Mélenchon pour installer une bâche afin de protéger les livres de « la République, c’est moi ! », dans l’attente de réparer.

On se demande bien à quoi servent les livres en question... Mélenchon qui a du mal à « raccrocher » la politique à 73 ans ne doit pas avoir pour eux la passion dévorante qu’il prétend… car quand on aime vraiment les livres, dès qu’on est à l’abri du besoin dans sa vie, on ne pense qu’à les rejoindre !

Il rejoint d’ailleurs par là Macron le grand « littérateur », « assistant » d’un philosophe qui ne se rappelait même plus de lui… à quoi leur servent leurs livres, leur culture prétendue, quand on voit ce qu’ils en font ?

Quelle sagesse ont-ils bien pu acquérir dans la fréquentation de leurs livres, pour finalement livrer la France à ses ennemis, à la déchéance et la décadence ?

Quelle notion de la grandeur les livres en question ont-ils bien pu leur donner ?

Et même en laissant ces questions de côté, pourquoi mépriser ainsi les murs, l’habitabilité de cette maison, Monsieur Mélenchon ?

A défaut d’y avoir vous-même un attachement, vous pourriez admettre que cette demeure pourrait abriter un havre d’immigration, au moins 6 migrants à l’étage et même le double si vous leur laissez le rez-de-chaussée.

Ne méprisez pas les murs, la toiture, le clos et le couvert de votre résidence secondaire, car nous pourrions y loger des migrants à foison si vraiment vous n’avez rien à cirer de cette maison.

Pourquoi ne pas le faire, tout en les laissant cohabiter avec vos livres, à moins que vous ne craigniez que vos protégés ne les dégradent et que cela justifie que vous ne logiez pas de migrants dans cette résidence qui apparemment sert principalement à loger vos livres ?

Je vante l’immigration heureuse, à votre instar, et ne doute pas que ces publications seront épargnées par vos protégés, à moins que ce soit lecture de « mécréant » et que c’est ce qui vous préoccupe ?

Enfin vous me semblez quelque peu tartuffe sur les bords, mon bon ami, avec votre histoire de craindre pour vos livres…

A moins que vous n’omissiez de préciser que c’était de livres sterling, dont vous parlassiez, cher Jean-Luc ?

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3 Commentaires

  1. « (…)à quoi leur servent leurs livres, leur culture prétendue, (…) » ; « Quelle sagesse ont-ils bien pu acquérir dans la fréquentation de leurs livres, pour finalement livrer la France à ses ennemis, à la déchéance et la décadence ? » Réponse personnelle : Quand on fait de la « lecturation » (exit Libé), on ne lit pas, c’est le mental qui anône, cela se nomme illettrisme.