La commande de deux Airbus A350 fait scandale : « C’est une blague, comment acheter des avions pour 389 millions d’euros ? »
Une commande pour la « survie de la compagnie«
« Nous avons sélectionné l’A350-900 pour rejoindre notre flotte dans les années à venir, » a déclaré Georges Selefen, PDG d’Aircalin, dans un communiqué. « Ces appareils sont essentiels pour exploiter notre ligne Nouméa-Paris via Bangkok récemment inaugurée. Ils ouvriront les portes des vols très long-courriers et permettront à Aircalin de poursuivre sa stratégie de développement.«
Cette commande intervient 24 heures après le premier voyage officiel de cette nouvelle liaison Nouméa-Paris via Bangkok. Cette solution adoptée par la compagnie calédonienne vise à répondre aux lourdes conséquences des émeutes de cet été dans l’archipel. « Une question de survie, » insiste Georges Selefen, qui entend ainsi répondre à l’effondrement de l’activité de l’ordre de 50% de la société aérienne. En 2024, près de 270 000 passagers auront voyagé à bord des avions de la compagnie à l’hibiscus, contre 455 000 initialement prévus.
« C’est une blague ?«
Cependant, la commande des deux A350-900 provoque l’indignation d’élus calédoniens. Réunis au Congrès pour voter le budget du pays, jeudi 12 décembre, ils ont été nombreux à découvrir l’acquisition de ces nouveaux appareils. « C’est une blague, » s’est indigné dans l’hémicycle l’élu non-indépendantiste Brieuc Frogier. « Nous avons perdu 17, 18, 20% de nos recettes fiscales. On ne sait même pas comment on va payer les salaires. On ne sait même pas comment on va verser les subventions et on nous fait croire que l’on va acheter des avions pour 46,5 milliards CFP (389 millions d’euros). »
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Sauf que l’article oublie de dire que les deux A330-900 seront rendus à Airbus .
Que les avions sont acquis en leasing.
Que aircalin vole aussi vers le Japon et Australie pour faire venir des touristes
Un avion moderne a une durée de vie de 30 ans. Ils ont actuellement 2 A330 néo récent achetés à crédit. Mais rien n’arrête le conseil d’administration qui n’était pas présent, mais déjà en métropole pour négocier avec Airbus…
Quelle légèreté de gouvernance, les métros paieront avec… leurs impôts !