Lire l’article d’où est tirée l’illustration ci-dessus ici
Je serais russe, j’aurais sacrément les crocs. (Je les ai déjà, bien que non concernée directement par les morts russes en Syrie, mais je me mets à leur place et la Russie est notre alliée dans notre lutte contre la mondialisation, l’immigration islamique etc. ).
Tout ça pour ça !!! Tous ces efforts, cette longue guerre, tous ces morts, tous ces soldats russes qui ont quitté leurs familles pour aller défendre un autre pays et qui, tout à coup, abandonnés des Syriens eux-mêmes qui ne sont pas venus se battre contre les hordes barbares arrivant (sauf les Kurdes, comme d’habitude. Eux savent, ils ont payé un lourd tribut à l’Etat Islamique…) et ça recommence.
Abandonnés, vendus par l’Occident sur l’autel des magouilles, des négociations, du partage de la Syrie…
A gerber. A douter sinon de l’homme du moins de ceux qui, actuellement, se partagent le monde…
C’est abominable ! Ils étaient où, les Syriens, pour défendre leurs femmes, leurs enfants, leur pays et aider les soldats russes submergés par l’attaque félone ? Tous des lâches qui comptaient sur la Russie et, en bons assistés, se sont cachés, se sont rendus… croyant vraiment que les islamos allaient laisser vivre en paix les chrétiens par exemple ???
Mais la raison n’a sans doute pas grand chose à voir avec la raison d’Etat,devrais-je dire « les raisons » d’Etat ?
.
Ci-dessous une analyse parue sur Hérodote
11 décembre 2024. Il a suffi d’une dizaine de jours pour que quelques milliers d’hommes issus d’al-Qaida s’emparent de la capitale syrienne Damas le 8 décembre 2024 et renversent une dictature vieille d’un demi-siècle. L’historien Gabriel Martinez-Gros appelle à la rescousse son illustre prédécesseur du XIVe siècle, l’historien Ibn Khaldûn, pour interpréter comme il convient ce coup d’éclat…
« Il s’agit d’une révolution populaire », affirme, dans l’enthousiasme de la libération de Damas, l’acteur syrien Farès Hélou. Il se trompe.
Il est clair que le régime baasiste d’Assad père et fils était criminel, et que sa chute a submergé de joie la majorité des Syriens – du moins la majorité sunnite. Mais il n’est pas nécessaire d’être grand historien pour noter les différences structurelles entre le 14 juillet 1789 à Paris et le 8 décembre 2024 à Damas.
Le régime syrien n’a pas été abattu par un mouvement de foule, par la secousse violente d’une révolte des faubourgs de la capitale, mais par une force armée très limitée – on parle d’une dizaine de milliers d’hommes – partie des marges lointaines du nord du pays, la province d’Idlib : elle a conquis en une quinzaine de jours le cœur démographique et économique du pays presque sans résistance. Et cette absence de résistance est d’autant plus étonnante que la couleur ethnique et l’idéologie des vainqueurs sont aux antipodes de celles du régime en place, Sunnites contre Alaouites d’origine chiite, jihadistes contre « apostats ».
Ces clivages n’existaient évidemment pas dans la France de 1789, et ils auraient a priori laissé présager des affrontements sauvages. Il n’en fut rien, Le contraste du radicalisme des idéologies et de la modération des combats – à peine un millier de morts selon l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme (OSDH) – explique la perplexité des opinions occidentales, et cet air d’« illusion lyrique » des débuts révolutionnaires qui plane aujourd’hui sur la Syrie.
En fait, la chute d’Alep, puis Hama, Homs et Damas, trouve son parallèle exact dans celle de Mossoul aux mains de l’État Islamique (Daech) en juin 2014 : une force limitée, venue des marges – en l’occurrence les tribus arabes de la Jéziré – s’empare en cinq jours de combats de la capitale du nord de l’Irak et de toute sa province au détriment de forces dix à vingt fois supérieures en nombre.
Ce sont ces deux caractères communs qui déconcertent les analystes : d’une part, l’assaut d’une marge incontrôlée contre un État dont les forces sont en apparence très supérieures, et d’autre part la soudaineté de l’effondrement de la résistance.
https://www.herodote.net/La_chute_d_Assad_n_est_pas_une_revolution_populaire_-article-3007.php
113 total views, 113 views today
Assad aurait été renversé par les Syriens eux-mêmes et non par des terroristes islamisés jusqu’au trognon, rien à redire. Quoique dans ces pays, l’islam fait partie de la vie politique, de la vie tout court, et les exactions dans l’autre sens n’auraient pas tardé à se manifester.
L’erreur fondamentale de Bachar-el-Assad a été de fort maltraiter les simples soldats de son Armée(un salaire de 15 dollars par mois!…)… La grande majorité de ceux-ci, réduits à la misère la plus absolue, ont tout simplement déserté en masse…sans parler de complicités actives et massives dont les djihadistes ont certainement dû bénéficier de la part de hauts dignitaires du régime, plus le soutien massif de plusieurs Services Secrets étrangers(suivez mon regard!…)! Quand à POUTINE, tout occupé qu’il est avec la guerre en Ukraine, le pauvre n’a certainement pû qu’assister, totalement impuissant, à l’effondrement du régime de son vieil allié Syrien!… Quoiqu’il en soit, c’est UNE CATASTROPHE pour tout le Moyen-Orient, et même les USA, l’U.E. et Israël finiront par s’en mordre les doigts!