Le Dupond-Moretti : un show pour relever sa prime de départ

Dupond-Moretti "One man show"

Le Dupond-Moretti, qui a figuré dans les gouvernements du Castex, de la Borne et de l’Attal, annonce qu’il va se produire bientôt, à froid, dans un « one-man-chaud » pour parler de son passage au ministère de la Justice.

Il n’y a pas un seul média français qui n’ait pas répercuté cette annonce.

Et pour cause ! C’est un scoop. Beaucoup apprennent, pour la première fois, que le Moretti a été ministre de la Justice.

On sait qu’il a eu un passage devant la Cour de justice de la République, mais on n’a aucune trace de son passage au ministère de la Justice.

Et pourtant, cela a duré un peu plus de quatre ans.

Quel cachottier, ce Moretti !

Les médias français ont donc arrêté de parler de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame pour se consacrer au « chaud » du Moretti.

Si la réouverture de la cathédrale était attendue depuis cinq ans, la découverte du Moretti en tant que ministre de la Justice a été soudaine et a abasourdi les Français.

Et ils ont été stupéfaits quand le Moretti a annoncé qu’il avait des choses à révéler sur ses quatre années ministérielles. Il va le faire dans un théâtre parisien, histoire d’améliorer sa prime de départ.

Selon les indiscrétions de certains médias, le Moretti voudrait porter à la connaissance des Français sa grande réalisation jamais vue dans le monde judiciaire.

En effet, il a « introduit la possibilité que les audiences de justice civile, pénale, économique ou administrative soient enregistrées ou filmées pour un motif d’intérêt public d’ordre pédagogique, informatif, culturel ou scientifique » (dixit le ministère de la Justice).

Waow. Chapeau bas.

Avec cette grandiose réalisation, le Moretti a franchi le mur du son. Il s’est envolé et on ne l’a plus revu.

On le reverra peut-être un jour à Cannes pour recevoir la Palme d’or pour ses films réalisés intra-tribunaux.

Les détenus, qui se sentent orphelins depuis que le Moretti a déserté son bureau place Vendôme, pourront suivre le spectacle de leur cher ministre sur des écrans géants qui seront installés dans toutes les prisons de France. À titre gratuit, il va sans dire. Les détenus devront juste applaudir de temps en temps. Le spectacle sera sous-titré en arabe.

Le Moretti pourrait même faire, avec son « chaud », une tournée en France et en Italie, pays dont il détient la nationalité, et pourquoi pas à l’étranger.

En attendant, le Moretti sera gardé à froid.

S’il lui arrivait de prendre feu, sa restauration, avec sa stature qui rivalise avec la cathédrale, prendrait certainement plus de temps que celle de Notre-Dame. Il est peu probable que quelqu’un puisse se précipiter pour essayer d’éteindre le feu.

C’est pour cela que les pompiers seront présents en grand nombre au théâtre où le Moretti va se produire.

Quand il s’agit du Moretti, il vaut mieux prévenir que restaurer. Ça coûte moins cher.

Après le Moretti, c’est le Macron qui montera sur scène pour nous apprendre qu’il a été président de la France.

Et l’étonnement des Français sera encore plus grand

Messin’Issa

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5 Commentaires

    • C’est un vrai qu’il est un spectacle en lui-même. Il prendrait une sébile et irait pointer à l’entrée du métro, il ramasserait assez d’argent pour s’offrir une deuxième Maserati.

  1. Il a pris goût aux applaudissements dans les prisons. Il veut renouveler l’expérience. Mais y aura-t-il suffisamment de taulards libérés pour venir au théâtre ?

  2. Depuis l’annonce de cette prestation théâtrale je n’ai plus qu’une obsession, assister à la première de ce spectacle qui s’annonce haletant. Le charisme de son héros, son visage angélique, presque poupon, sont à eux seuls les meilleures raisons de se ruer en salle pour l’applaudir. Bien sur ce physique avantageux ne peut constituer l’unique atout d’un succès certain, on attend sans la moindre crainte de déception, une performance scénique de haut niveau à l’instar de celle proposée place Vendôme où le destin de l’appareil judiciaire français bascula dans son firmament. On a apprécié son soutien sans faille aux magistrats ravis d’être administré par un tel homme des tas, en particulier ceux de Marseille, chaleureusement réconfortés tandis qu’ils perdaient l’espoir d’une victoire contre le crime organisé. Point d’orgue du caractère bienveillant du spécimen, son absence absolue de haine envers son prochain tout juste éraflée par celle qu’il voue à une bonne dizaine de millions de Français mal votant.