Merci à Paraselse pour la photo ci-dessous et à Odile pour le lien
Le grand mensonge
… (page 245) Ce n’est pas de la timidité, c’est de la retenue. Les universitaires ne sont pas téméraires.
–Il y aurait vraiment des risques à publier la copie des archives ?
–Oui, le risque de perdre sa chaire, sa charge d’enseignement, son job, son éditeur…
–Nous sommes face à un tabou ?
–Plus que cela… Un mythe, une idéologie, une œuvre pie… les « Pères fondateurs »… Tout cela relève du sacré, de l’intouchable.
–Vous voulez dire « une vérité officielle », portée comme une Arche d’alliance par les lévites de Bruxelles ?
–Oui… mais, à côté de l’Arche d’alliance, qui est cadenassée, il y a… les archives… Elles sont ouvertes, accessibles à Washington, Berlin, Stanford, Lausanne, Florence… et même à Moscou… Un jour, elles parleront…
Alors, j’ai cherché, j’ai fouillé. Et j’ai fait quelques trouvailles sur les fameux « Pères fondateurs ». Je ne les ai pas retrouvés tels qu’on me les avait présentés : des résistants émérites ? Des héros de la guerre ? Des adversaires intraitables de l’occupant ?
JEAN MONNET
L’Europe est née de quelques gorgées, dans un chai. Elle est sortie d’un verre de cognac, avec un petit jeune homme qui a vécu son enfance dans le monde du vin brûlé. De Gaulle avait un mot ironique–vous avez compris qu’il s’agit de Jean Monnet : « Jean Monnet faisait un bon cognac. C’est dommage que cette occupation ne lui ait pas suffi. »
En effet, le jeune Charentais, très vite, a eu le goût du large. Il a quitté la cave et il est parti en Angleterre. Il est passé de la vigne aux salles de marché. Quand la guerre de 14 est arrivée, il s’est fait réformer. Il a été rappelé à l’ordre par Clemenceau : « Que faites-vous là-bas, jeune homme ? » Il travaillait à la banque Lazard à Londres. Où il a fait fortune et rendu quelques petits services à Albion. Repéré par les Anglais, il a été anobli, il est devenu le baronnet Monnet. On l’appelait « Mister Monnet of Cognac ».
L’Angleterre ne lui a pas suffi. Il a débarqué aux États-Unis. Et là, en 1934, il invite à dîner son associé, avec lequel il a créé une banque. Et il enlève la femme de l’associé, Silvia de Bondini. Elle souhaite se marier avec lui, mais ce n’est pas possible, car le droit italien du mariage indissoluble s’y oppose, vu qu’elle est italienne. Donc ils s’envolent pour Moscou. Ils convolent sur la place Rouge. C’est donc, en quelque sorte, un mariage soviétique. C’est allégorique. Merci Staline. Après la noce, c’est le retour en Amérique.
En 1941, le couple s’installe à Washington. C’est là que tout commence. Il entre au cabinet de Roosevelt. C’est dans le Bureau ovale du président des États-Unis que seront dessinés les plans de la CECA, le pool charbon-acier. C’est encore dans le bureau de Roosevelt qu’une note de 1943 –que j’ai retrouvée– a été rédigée et lue pour la première fois : « Il faut, pour que la paix soit possible, éviter à tout prix que les États européens retrouvent leur souveraineté nationale. Il faut un grand ensemble atlantique. » C’est encore dans le bureau de Roosevelt qu’on le dépêche pour aller voir de Gaulle. Il revient et, avec Hopkins, le conseiller de Roosevelt, il prévient : « Cet homme est dangereux. Il est contre la reconstruction européenne. Il faut le détruire. » C’est dans le bureau de Roosevelt qu’est émise l’idée de faire les États-Unis d’Europe qui seront le complément des États-Unis d’Amérique. On va dupliquer l’Amérique en Europe, au point d’appeler l’instance exécutive la « Commission », comme les agences fédérales américaines. On prononcera chaque année le « discours de l’Union », comme aux États-Unis. On va faire ce que font les Américains, avec la même sémantique, la même mécanique oligarchique. Un copier-coller. L’expression « Pères fondateurs » ne relève pas du hasard.
Si vous voulez réaliser comment est née l’idée européenne, méditez l’envoi des Mémoires de Jean Monnet : « Ai-je assez fait comprendre que la Communauté que nous créons n’a pas sa fin en elle-même ? Les nations souveraines du passé ne peuvent devenir et rester le cadre des problèmes du présent. Et la communauté elle-même que nous créons n’est qu’une étape vers les formes d’organisation du monde de demain. » Ce n’est donc qu’une étape ? Le dessein, déjà à l’époque, c’est bien d’imaginer un grand marché planétaire de masse, d’abolir la politique, de passer par l’économie.
L’idée européenne est donc née outre-Atlantique, dans le Bureau ovale. C’est une idée américaine. Jean Monnet n’en a pas été l’inspirateur, il en a été l’agent. Il aura passé toute la Seconde Guerre mondiale en Amérique. Avec un statut de banquier d’affaires. Il participe aux réunions les plus secrètes du cabinet de Roosevelt. Il en deviendra l’ombre portée en Europe.
Il gardera de sa culture américaine une sémantique, un projet. Le « pool charbon-acier » est une expression d’outre-Atlantique.
En 1955, il crée le Comité d’action pour les États-Unis d’Europe. Pendant dix ans, il va toucher de l’argent américain, de la Ford Foundation, accréditée par le département d’État et la Chase Manhattan Bank.
Cet argent financera, en 1963, le lobbying de Monnet pour la neutralisation du traité de l’Élysée conclu entre de Gaulle et Adenauer. Washington s’oppose à une Europe des États. Et c’est Jean Monnet, financé par la CIA pour l’opération de sabotage, qui s’emploie auprès des parlementaires allemands à proposer au Bundestag la rédaction d’un préambule atlantiste et supranational, vidant le traité de sa philosophie authentiquement européenne.
Ce que je vous livre là est de la nitroglycérine
(Page 251) Je sais à peu près tout sur la genèse du traité de Rome. Car ma vie m’a donné à bien connaître Jean-François Deniau, académicien, amoureux de la haute mer, qui fut un des auteurs du préambule et un des rédacteurs du traité fondateur.
…D’abord, il m’a confié les intentions cachées des rédacteurs : « Nous avons livré volontairement un traité soigneusement ambigu, entre l’intergouvernemental et le fédéral, avec des grades de radium pour pousser vers le supranational. » Et il a concédé à regret : « Il y a cette phrase que j’ai rédigée moi-même et qui définit la perspective : “Un processus créant une union toujours plus étroite pour pouvoir passer de la coopération à l’intégration.” » Les Anglo-Saxons parlent de l’effet de débordement, Monnet appelait cette méthode de la main forcée l’« engrenage ». L’Europe est une construction sans fin.
Ensuite, il m’a avoué que la recherche en paternité du traité de Rome conduisait tout droit à la Maison-Blanche. Il m’a révélé que « les Américains avaient une obsession : emmailloter l’Allemagne pour éviter qu’elle ne se laisse aller à ses ambitions historiques vers l’Europe centrale. Emmailloter l’Allemagne était crucial ». C’est le mot qu’il a utilisé plusieurs fois.
Puis je lui ai demandé qui était le père de l’Europe. Il m’a confirmé que cette expression de « père fondateur » venait là encore des États-Unis, en référence à la Constitution américaine. C’est pourquoi, d’ailleurs, en 2005, lors du référendum sur la Constitution européenne, j’avais surnommé Giscard « le Jefferson de l’Europe ».
Alors nous avons parlé de Robert Schuman
Jean-François m’a affranchi sur cet être complexe et m’a révélé des faits dont j’ai pu, par mes propres recherches, confirmer l’authenticité. On tait le plus souvent certaines postures car cela ne cadre pas avec le portrait officiel du béatifiable constellé de douze étoiles mariales. Tout est facile à vérifier. Les pièces abondent. Je les ai publiées dans un livre précédent.
Schuman était du côté allemand en 1914. En effet, aujourd’hui, le doute n’est plus permis. Les archives récentes ont parlé. C’est Robert Schuman lui-même qui, dans plusieurs lettres, a écrit de sa plume qu’il portait l’uniforme allemand. J’ai pris connaissance de deux de ces missives. La première est datée du 25 juillet 1915, elle est adressée à son cousin Albert Duren. Schuman révèle : « J’avais vite fait de reprendre mes habitudes. Elles avaient, du reste, été peu modifiées pendant la guerre. J’ai conservé tout le temps ma résidence habituelle. Il n’y avait que l’extérieur du costume qui ait changé. » Le « costume » ? Le mot qu’il utilise montre sa gêne. On est en 1915, la guerre fait rage depuis un an. Selon François Roth, cette lettre confirme que Robert Schuman a bien été obligé de revêtir l’uniforme allemand.
Dans la seconde lettre, toujours écrite en allemand, à son ami Hartmann, il confie : « J’avais, pour l’essentiel, perdu l’habitude de penser quand j’étais soldat. Rien, dans la vie militaire, ne vous y engage. » La guerre, pour les Lorrains, est interminable. Les fleurs au fusil sont fanées depuis longtemps.
L’étau se resserre sur la Lorraine, la langue française est interdite sur la place. Les tickets d’alimentation sont obligatoires. Nul ne peut faire état de ses sentiments. On croise les infirmiers et les convois de blessés qui reviennent du front. Pour sortir de Metz, il faut bénéficier d’un laissez-passer. Le soldat Schuman obtient sans difficulté son passierschein pour ses trajets quotidiens en train.
Bientôt, il va changer d’affectation, il est promu, comme en témoigne la lettre datée du 9 juillet 1915, adressée par le Bezirkspräsident–le président du district de Lorraine–au Kreisdirektor–le sous-préfet de Boulay–, qui s’est plaint de manquer cruellement de cadres administratifs : « En réponse à votre lettre du 17 juin dernier, j’ai l’honneur de vous faire savoir que, pour renforcer votre personnel, le Dr Schuman, avocat-avoué à Metz, occupé comme attaché aux écritures dans l’Armierungs-Bataillon de la place, a été mis à votre disposition, à ma demande ; il prendra ses fonctions auprès de vous le 12 de ce mois. » Ses appointements mensuels furent portés de 100 à 150 marks en mai 1918, ils sont ceux d’un Hilfsarbeiter, un travailleur auxiliaire de l’Empire allemand. Le 20 mai 1916, il écrit à un ami : « Le service est très varié et apporte d’intéressantes informations. » Il ne semble pas accablé de scrupules…
Dans le même temps, les conscrits de Bretagne, de Vendée, de Corse ou d’ailleurs envoient leurs dernières cartes postales : « Papa, maman, je fais mon devoir. » À chacun son devoir, son devoir d’état. J’ai enquêté sur ceux de mes proches, résidant en Lorraine, qui se trouvaient alors sous les feux de l’ennemi. Aucun n’a été ni auxiliaire, ni Kommissar, ni fournisseur de l’administration allemande. Dans les papiers de famille, j’ai retrouvé, sous la plume du colonel d’Orgeval, une notice intéressante qui souligne l’esprit de résistance des familles lorraines : « Fernand de Saintignon, qui s’était évadé en 1870, était devenu maître de forges à Longwy. Bien qu’il fût étroitement surveillé pendant l’occupation par une sentinelle allemande constamment en faction devant sa porte, il réussit, au péril de sa vie, à transmettre par la Suisse, en langage chiffré, la position exacte des usines allemandes de fabrication d’explosifs et de gaz nocifs situées dans le Luxembourg et permit ainsi la destruction continuelle de ces usines par les avions anglais. Il fut enterré à Longwy-Bas. »
Robert Schuman ne sait pas trop ce qui va advenir. Selon son expression, « il accompagne les événements », depuis l’Aventin d’une sous-préfecture allemande, à Boulay-Moselle devenu Bolchen. « Dans le cas d’une victoire allemande, la Lorraine serait attribuée à la Prusse. Schuman serait alors devenu prussien.
La suite des événements montre que Schuman n’a pas de conviction bien arrêtée. Il est juste pacifiste. En 1938, il vote avec enthousiasme les accords de Munich. Plus fort encore, le 21 mars 1940, il est nommé sous-secrétaire d’État aux Réfugiés et entre comme ministre dans le gouvernement de Pétain. Le 1er juillet, il déménage à l’Hôtel du Parc à Vichy avec son ministère dans l’hôtel du maréchal Pétain, puis, le 10 juillet, il vote, en tant que député, les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. |
À la Libération, il est frappé d’une terrible sanction, l’« indignité nationale ». Il supplie de Gaulle par lettre. Le 15 septembre 1945, un jury d’honneur reconsidère le dossier : il a voté les pleins pouvoirs, il n’a pas résisté. Mais il n’a pas combattu la Résistance. On passe l’éponge. Il deviendra le secrétaire de Monnet. Les loges le soutiennent et l’appellent « le Sacristain ».
Le 9 mai 1950, il prononce une allocution qui fait grand bruit sur l’Europe, largement inspirée et quasiment dictée par Dean Acheson, le secrétaire d’État américain, qui est venu spécialement pour contrôler la « Déclaration » qui sert aujourd’hui de charte fondatrice à l’Union européenne et qu’on lit dans toutes les écoles. En juin 1955, il devient président du Mouvement européen, financé
Pour résumer ce qui en fut le socle, les deux fondateurs de l’Europe sont deux personnages qui n’ont pas pris part –c’est le moins que l’on puisse dire– à la Résistance. Mais il y a plus fort, encore plus fort, beaucoup plus fort. Il y a un troisième homme pour compléter le triangle magique. Celui-là est passé sous le tapis.
Walter Hallstein
Depuis plusieurs mois, on nous explique que la construction européenne nous prémunit contre « les bruits de bottes qui reviennent », au motif sans cesse répété que « ladite construction serait le prolongement de la Résistance ». Or, il s’agit là d’une imposture historique. L’architecte de l’Europe communautaire, qui était secrétaire d’État aux Affaires étrangères de l’Allemagne, qui négocia, au nom de l’Allemagne, les premiers traités, avant de devenir le premier président de la Commission européenne, ne venait pas du tout des milieux de la Résistance. Son histoire est extraordinaire. Elle est révélatrice.
Les archives fédérales –les Bundesarchiv– de Coblence et de Berlin contiennent une série de documents troublants relatifs aux engagements de Walter Hallstein–puisque c’est de lui qu’il s’agit –sous le IIIe Reich. Elles révèlent son implication précoce, volontaire et active au sein de plusieurs organisations nationales-socialistes, notamment de juristes travaillant à la nazification du droit allemand et à la mise sur pied d’un cadre juridique supranational pour l’Allemagne agrandie aux nations annexées, « Das neue Europa ».
Elles révèlent également sa mission d’officier instructeur en national-socialisme auprès des soldats allemands dans la Wehrmacht ou encore sa carte de membre actif de la Nationalsozialistischer Lehrerbund, « Ligue nationale-socialiste des enseignants ».
Le lieutenant Hallstein sera capturé à Cherbourg, par les troupes américaines, le 26 juin 1944. Alors, il est transporté puis détenu sur le sol américain pendant un an, à Fort Getty, où il suit un programme secret de rééducation, initié par le Département d’État sous le nom de « projet Tournesol ».
Ce programme de retournement est dirigé par John McCloy qui deviendra haut-commissaire américain de l’Allemagne sous administration alliée. Ce sont les États-Unis qui recommandent au chancelier Konrad Adenauer de s’adjoindre les services de Walter Hallstein.
Le 13 novembre 2018, devant le Parlement européen, Angela Merkel marqua sa considération pour son compatriote, « grand européen », Walter Hallstein. Elle proclama : « L’unification européenne, avec Hallstein, fut d’une audace sans précédent. » En effet. Elle ne dit pas un mot sur le passé de Hallstein.
Les trois pères de l’Europe sont donc : d’abord, Jean Monnet qui passe sa guerre à New York comme banquier américain avant de devenir le chargé de mission de Roosevelt pour les affaires européennes. Ensuite, Robert Schuman qui fut ministre de Vichy et sera frappé d’indignité nationale, avant d’être rattrapé au vol par de Gaulle le 15 septembre 1945. Enfin, Walter Hallstein dont j’ai retrouvé la photo en feldgrau d’officier instructeur en national-socialisme.
L’idée que l’Union européenne serait née de la Résistance est une contrevérité historique. Accuser les eurosceptiques de pactiser avec la peste brune est une ignominie.
Un soir, à l’Élysée, en lui remettant mon livre sur le sujet, j’ai évoqué avec Emmanuel Macron cette malhonnêteté intellectuelle. Il en a convenu. Puis il a souri:
–Les gens ne croiront jamais que la vérité officielle. Qui n’est pas forcément la vérité historique. Souffrez, cher Philippe, que cela nous serve. Et que cela vous desserve. Personne ne vous croira…
En fait, on nous ment sur tout. C’est la mémoire invertie. Le système s’autoraconte. Il ment. Il sait qu’il ment. Il sait que nous savons qu’il ment. Mais il continue à mentir.
Maison rouge 1944
En réalité, l’UE a commencé en 1944 dans la ville de Strasbourg occupée par les nazis. Les trois pages dactylographiées du rapport dit de la Maison Rouge, suite à la réunion du 10 août 1944 dans cet hôtel de Strasbourg, est le pont entre la funeste germanisation de l’Europe par les nazis et la création de l’UE par l’oligarchie financière germanisée, la gauche européenne et les USA. Le visionnaire Joseph Goebbels, chef de la propagande de Hitler, avait déclaré en anticipant l’UE supra-nationaliste: « Dans 50 ans, personne ne pensera aux États-nations ». L’UE est inexorablement enchevêtrée dans le plan Maison Rouge des industriels SS et allemands pour un futur empire désormais économique et non plus militaire. Pour l’instant, quelques États-nations européens luttent encore pour leur souveraineté alors que les autres se sont soumis dès le supra-nationaliste European Coal and Steel Community (ECSC) signé par six pays déjà en 1951, un traité précurseur de l’UE germanisée.
En août 44, eut lieu cette réunion secrète dans cet hôtel de Strasbourg, sous la Présidence du Dr. Scheid, un Obergruppenführer SS; lui même briefé par son supérieur SS, l’avocat et économiste très instruit, intelligent mais un affreux criminel sur le Front est Otto Ohlendorf dont le conseiller fut son protégé l’économiste Ludwig Erhard, celui qui succéda comme Chancelier à un autre ancien nazi le Chancelier Adenauer. Des responsables nazis ordonnèrent à un groupe d’élite d’industriels allemands de planifier la vie de l’Allemagne après la guerre et sa reprise économique pour préparer le retour au pouvoir de l’Allemagne et œuvrer pour un « puissant empire allemand », en d’autres termes: le quatrième Reich. Le rapport des Services de renseignements militaires américains, soit le EW-Pa 128 au sujet de ce Red House Report peut être consulté sous: https://www.cuttingthroughthematrix.com/articles/Intelligence_Report_EW-Pa_128.html.
Son contenu reste aussi effrayant que le jour où ce US Military Intelligence report EW-Pa 128 fut rédigé en novembre 1944.
Page 355
Quand je lis Hannah Arendt, je me demande d’où lui vient cette prescience. Voilà ce qu’elle écrivait : « Dès lors que nous n’avons plus de presse libre, tout peut arriver. Ce qui permet à une dictature totalitaire de régner, c’est que les gens ne sont pas informés. Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. »
Soljenitsyne m’a raconté comment le « socialisme réel pratiquait la censure ». Il y avait trois armes. La première, c’était la démonologie, la diabolisation : la droite est nauséeuse, elle est le Mal absolu, elle a la tripe vilaine et mauvaise haleine. C’est le ventre fécond qui a enfanté la Bête immonde. La deuxième, c’était la négation du réel : « Les récoltes de blé sont excellentes. » La négation de la science, avec le lyssenkisme. La négation de l’échec et du crime. La troisième, c’était la judiciarisation des pensées et des arrière-pensées.
Les nouveaux héros de notre temps sont les libérateurs de la parole. Encore faut-il qu’ils ne se laissent pas hypnotiser par la gauche et que nous puissions sortir du cercle fatal d’Orwell : « Les gens ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients. Et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. »
Extraits choisis par le Docteur Dominique Schwander dans le Mémoricide de Philippe de Villiers pour les lecteurs de Résistance républicaine
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Mais Mme Bourdon a raison quand a la famille d’Heiko Von Der Leyen,sans compter ses activites contemporaines.
Certes les esprits vigilants le savaient deja ,sans compter les compromis des ex anti-nazis comme Adenauer a l’epoque, les connections suspectes du groupe de pression americain The Atlantic Council de nos jours avec les avatars des auteurs des « heures les plus sombres de notre histoire »…Il ne s’agit pas de complotisme delirant ici.
Merci pour cet article qui peut et doit en eclairer plus d’un.
… ça l’a pas rendue plus moche, remarquez. C’est comme Camay, quoi.
Quand Von Der Lahyène parle ,elle dit » MES citoyens européens » !!!!Cette hyène n’est même pas une élue , c’est une nommée . En attendant , elle là bien mis a l’envers à la FRANCE . Et que l’on vienne pas me dire que Macron n’était pas au courant ! J’espère que son passé lui pétera en pleine poire . L’europe à toujours été le plus grand danger pour la FRANCE . L’europe est une utopie mortifère , elle asphyxie notre nation .
Cela se savait déjà rien de neuf et cela se voie aussi mêmes méthodes même objectif. Mais comme d’habitude le peuple ne réagit plus, et même s’il se fait piller jusqu’à l’os et contraindre sans cesse le peuple est devenu trop mou et trop fainéants et puis il y a comme d’habitude beaucoup trop d’assistés et de rentiers tous collabos de la première heure par intérêts. Le problème des paysans devrait être celui de tous car tôt ou tard ce sera aussi leur sort.
La tradition est sauve avec Pustula Van der Hyène.
Le lien https://www.cuttingthroughthematrix.com/articles/Intelligence_Report_EW-Pa_128.html. est en erreur 404 … ?
Non, non… Je viens d’obtenir ce lien avec la traduction automatique.
Ça y est ! la fée Carabosse, la fifille à sa mère nazie a fait CE qu’elle voulait :
► La Commission européenne a annoncé l’aboutissement des négociations avec le Mercosur sur un accord de libre-échange,
○ FdeSOUCHE.com : https://tinyurl.com/2ztyrvdj
Ursula von der Leyen est une roturière née Albrecht. La documentaliste de Villiers a effectué un travail approximatif et très peu historique. Il fallait plutôt chercher du côté de son mari, Heiko von der Leyen l‘héritier d‘une famille de négociants en soie. Ces gens n’ont jamais rien eu affaire avec Hitler. Cet article est imprudent. Je l’avais déjà fais remarquer à Villiers en personne. Mais le livre était déjà imprimé et en vente.
A des descendands de juifs allemands,mais de religion protestante, venus en visite en Allemagne ,des Allemands disaient ça y est ils reviennent et ils se plaignaient de tout ce qu’ils avaient du subir pendant la guerre !Et maintenant ils accueillent des musulmans ! C’est bien le 4 ème Reich ……..
Le gus Monnaie-Monnaie est à la France ce que Nulland à l’Ukraine.
Merci de ce lien. Effectivement de bons indices, mais prudence avec certains amalgames et raccourcis trop rapides manquant souvent de cohérence.
Juvénal.
Je l’ai déja écrit un tas de fois, lisez le livre de Philippe de Villierz « J’ai tiré sur le fil du mensonge » … vous serez édifiés autant que glacés par ce que vous y découvrirez !
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◙ Documentaire exclusif – Koursk : « on s’habitue à tout, même à la guerre » | 04/12/2024
○ TVLibertés.com : https://tinyurl.com/mrxjjjzy
► DURÉE : 22mn59s
► DESCRIPTION :
C’est un document rare et exclusif produit par TVL et réalisé par la société de production Omerta que nous vous présentons. En effet, nos équipes ont pu recueillir les témoignages et suivre le quotidien des soldats russes engagés dans les combats sur le front.
→ Rappel des faits : Il y a presque 4 mois jour pour jour, les forces armées ukrainiennes attaquaient l’oblast de Koursk. Une offensive historique, la plus importante d’une armée étrangère sur le sol russe depuis 1941. Les pertes civiles et militaires se comptent par milliers.
…/..
Il y a un fait qui est absolument inconnu en France: Les bureaux de Washington on ete truffes d’agents sovietique et cela avant meme la fin de la premiere guerre. Woodrow Wilson createur de la ligue des nations (l’ancetre de l’ONU) etait conseille par un agent. Mais le pire fut Alger Hiss, un agent tres proche de FDR. Comme il y a eu 2 presidents US se nommant Roosevelt, il faut preciser que c’est le second qui a manipule toute l’affaire. Roosevelt n’etait pas du tout le bon enfant decrit par la presse ordinaire. C’etait une ordure de premiere. Pendant la grande depression il a fait jeter de la viande dans des fosses et fait jeter du lait dans les rivieres pour maintenir les prix eleve. On soupconne desormais qu’il avait connaissance de l’attaque de Pearl Harbour. Il envoyait de l’aide a Staline. Son conseiller prive s’appelait Alger Hiss, un agent du soviet supreme. Du reste quand FDR a ete elu la Pravda e publie a la une que le premier president communiste avait ete elus.
https://www.conservapedia.com/Alger_Hiss
ne pas oublier que la révolution de 1917 a été financée par les USA
Tout a fait exact, le plus gros donneur etant Jacob Schiff. Aujourd’hui son petit fils est senateur de Californie nouvellement elu. Avant cela il avait membre du congress et l’un des individus qui ont fabrique le « Russiagate » essaayant de detruire Donald Trump.
Mouais, et le train plombé allemand bien réel : je ne pense pas que cela ait été très déterminant.
On aussi parlé d’argent anglais en 89.
Le problème massif, lui, c’était, comme en 89 chez nous, un classe dirigeante totalement « à la masse » …
Que Roosevelt envoie de l’aide à Staline qui était le seul en Europe à lutter contre la bête immonde et la Russie a payé le prix fort avec la disparition d’une partie de sa jeunesse pour lutter contre Hitler était une bonne chose, les Américains ont attendu longtemps pourentrer en guerre et pourrir lavie à Hitler avec le front de l’ouest en plus du front de l’est.Il aura fallu Pearl Harbor pour qu’ils se décident
L’Union sovietique n’est entre en guerre que le 21 juin 1941 soit juste un moins de 6 mois avant Pearl.
On oublie toujours que c’est l’Allemagne qui a déclaré la guerre aux USA en 41.
Pas l’inverse !!
IL y avait une très importante communauté allemande aux Etats-Unis qui faisait pression en faveur de l’Allemagne (Lindbergh, America First).
Il y a, même, eu un léger flottement américain à ce moment pour se limiter à un front du Pacifique mais la déclaration de guerre allemande a tout fait basculer.
La France aura du mal à s’en relever, avec ces circonstances connues seulement de quelques-uns. D’autant plus que dans 20 ans, elle aura une majorité de population musulmane qui n’aura strictement rien à faire de son historique. De Gaulle n’avait pas fait la politique de la chaise vide pour rien.
Supposons que la capitulation Allemande ne soit qu’une armistice. le III Reich aurait donc signé un traité de paix le laissant comme autorité (toujours) légitime sur l’Allemagne, la Pologne et l’Autriche. La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a, le 31 juillet 1973, précisé que le III Reich a survécu à la guerre de 45. C’est ce qui transparaît du préambule des articles 16, 23, 116 et 146 de la loi fondamentale (Allemande). Selon la jurisprudence de la Cour Constitutionnelle, le Reich allemand a toujours une capacité légale (BVerfGE 2, 266(277) ; 3, 288(319f); 5, 85(126); 3, 309, 336, 363), mais pas de capacité juridique, par manque d’organes légaux et institutionnels. Les gouvernements actuels ne sont que transitoires.
Et ils ont réussi. Le quatrième Reich existe bel et bien aujourd’hui et a pour nom : UE.
Avec ou sans der Leyen, ce sont toujours les Allemands qui sont à la manœuvre et dans tous les domaines.
Moi, j’aime bien les photos compromettantes :
https://qactus.fr/2024/04/27/europe-archive-declassifiee-de-1936-tirees-du-livre-de-2011-dr-rath-fondation-et-philippe-de-villiers-walter-hallstein-pere-fondateur-de-leurope-et-ancien-nazi/
et depuis 1940 imposée par l’allemagne nous avons changé d’heure nous avions l’heure g m t maintenant l’heure de berlin et aucun président ne bouge
Tout à fait exact ! Et effectivement, personne n’a bougé. L’heure de Berlin fait que notre heure d’hiver est en fait notre ancienne heure d’été, quant à l’heure d’été, à Brest ça fait un sacré décalage avec l’heure gmt. En 1945, la France était en bouillie et sans le plan Marshall, on n’avait plus un sou. Et ce plan n’était pas sans contreparties par les amerloques.
Mort aux boches !!!!!
On nous a trompé dès le début avec cette Europe qui devait, soit disant, nous amener paix et prospérité et le résultat est le chaos et le désastre, la régression est notre avenir si nous ne quittons pas cette pieuvre très vite.
Que sait-on de la famille Von der Leyen ?
http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2023/04/le-passe-nazi-cache-de-la-famille-d-ursula-von-der-leyen-la-dirigeante-de-la-commission-europeenne.html?fbclid=IwAR1o8DFqClOOSFyzDZDxsoSRXpeagr52z6x2H2rCzuND9vrdaZmtKwSaRhw – infos à recouper monsieur
Merci de ce lien. Effectivement de bons indices, mais prudence avec certains amalgames et raccourcis trop rapides manquant souvent de cohérence.
Juvénal.
une reponse photo:
https://sun9-45.userapi.com/impg/RmOWknNKPiPYc0hm6dtKb_dD6x2cTN4t5m5Vyg/WVWtk5aS9W4.jpg?size=526×803&quality=96&sign=cf12b1ade10b24d0e01a1dee0c45eebe&type=album
Merci monsieur,les morceaux du puzzle se mettent en place.On résume, il y a eu une volonté de nous plonger dans deux guerres mondiales.QUI.Qui a financé le retour de l’allemagne (uniquement la nazie), des banquiers US !!.Ils ont trainé les pieds pour s’impliquer,lutte de factions dont une a gagné et ils sont venus.L’allemagne a perdu la guerre mais pas les nazis, répandus partout (argentine, moyen-orient, USA, amérique du sud-enfin pour les plus compromis).Nazis recyclés aux USA (généraux OTAN, descendants d’allemands nazis ???).Les allemands ayant refusé ont subi Nuremberg.Ursula, fille de collabos nazis..Donc, UE, nous sommes dans le 4ème reich. Nazis dans état profond secret aux USA dit robert Kennedy.Les supplétifs sont les chouchous du moustachu,les gens DE I.
Les résistants n’ont pas fini le boulot. Au lieu de tondre des femmes, ils auraient mieux fait de fusiller Monnet et Schuman. Et quelques autres. Quand je pense qu’on a fusillé Brasillach pour des écrits et qu’on a épargné les vrais traîtres.
Forcément, Argo quand ce sont des résistants de la dernière heure, anciennement collabo, qui furent « justiciers » ,on peut comprendre qu ils sauvent leurs semblables, ne serait ce que par le fait, qu’ils savent des choses sur eux! Mais bon qu’aurions nous fait à leur place? Je ne peux répondre, car je n’étais pas né! Il est toujours difficile d’émettre une opinion sur une période que nous n’avons pas vécue, cela devient un mythe et donc sujet à contoverse.