Trump se cramponne désespérément à l’hégémonie US

En faisant ma revue de presse internationale ce matin, je suis interpellée par une information qui me laisse perplexe, qui me remémore ce que je déclarais dans une de mes précédentes chroniques, sur les US et les BRICS. Je disais que, Donald Trump, élu, devrait finalement trouver sa place dans ce nouvel ordre mondial, que son pays avait provoqué sans le vouloir, tant les dirigeants sont aveuglés par leur arrogance et leur complexe de supériorité envers la majorité du monde.

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En effet, les administrations US, depuis des décennies jusqu’à Biden, ont tellement détruit les États-Unis, que des grands pays ont décidé, d’abord de manière informelle, de commercer entre eux, en faisant usage de leurs monnaies, tout en se passant si possible du Dollar. Ce qui signifiait la naissance du multilatéralisme. Les BRICS ont toujours affirmé que leur initiative n’était pas destinée à développer une hostilité anti américaine. Bien au contraire. Ils souhaitent tout simplement devenir libres et échanger librement avec les États-Unis.

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Ces pays, au bout d’une dizaine d’années de réflexions, ont finalement élaboré une structure naissante à Kazan, en Russie, en octobre 2024, sous l’égide du Président Poutine.

Un épais silence des pressetituées de l’Occident collectif dégénéré s’est abattu sur cet événement qui va changer nos vies à tous.

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Ces pressetituées, ringardisées par les plateformes qui nous informent aujourd’hui et font plus d’audience ! Mais une partie de nos contemporains n’ont pas encore ce réflexe et restent fidèles à leur télé. Ce n’est qu’une question de temps, pour qu’ils décrochent et aillent chercher l’information par eux-mêmes.
Cela pour expliquer que le Sommet des BRICS à Kazan, en octobre dernier, a prouvé que la Russie est loin d’être isolée. Les pressetituées ne se privent pas de persister dans le mensonge, en lançant sans vergogne, que la Russie serait à la hauteur économique de l’Espagne. Ce que vient de démentir le FMI, qui la classe 4^ème mondiale. Personne ne soupçonnera le FMI d’être russophile. Ces mêmes arrogants persistent dans les contrevérités et annoncent, sans rire, qu’ils « vont mettre la Russie économiquement à genoux », en leur infligeant des sanctions, « comme ils ne l’auront jamais vu, que Poutine est atteint de toutes les maladies en phase finale etc. ».

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A la fin, quel que soitce que les pressetituées peuvent annoncer, pensez l’inverse et vous serez dans le vrai. Mais le pire dans le déni de ces dégénérés est qu’ils refusent obstinément de reconnaître la puissance militaire de la Russie, jusqu’à ne pas être intimidés par la récente mise en œuvre du missile hypersonique ORESHNIK sur une usine de fabrication de missiles héritée de l’époque soviétique de Dnipro en Ukraine, la réduisant carrément en cendres. Lors du lancement de ce missile, l’Ukraine a même nié le fait que la destruction de l’usine de fabrication de missiles avait eu lieu, de sorte que le MAE (ministère des affaires étrangères) russe avait demandé ouvertement à l’Ukraine de le reconnaître. Comme si un tel événement pouvait être dissimulé. Aujourd’hui la majorité du monde sait et s’inquiète, sauf l’Occident collectif dégénéré, qui continue ses provocations envers la Russie.  
La technologie de ce missile pour l’instant sans équivalent, fonctionne à MACH 10-12 et est inarrêtable.  Ce missile à moyenne portée, peut également être équipé de têtes nucléaires. Qui dit missile de moyenne portée, pense immédiatement à l’Europe comme cible et les pays hostiles à la Russie en particulier, dont nous sommes. L’avantage de ce missile est que sa capacité de destruction est tout aussi efficace qu’une destruction nucléaire, sans les effets secondaires du nucléaire. Néanmoins, ORESHNIK peut être équipé de têtes nucléaires. Cela est une autre affaire !

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Le peuple français va-t-il enfin bouger pour évincer le psychopathe de l’Élysée, qui veut sans nous consulter, envoyer des troupes en Ukraine qui reviendront fatalement dans des housses mortuaires.

Ceci en préambule pour revenir à l’information qui m’interpellait ce matin durant ma revue de presse internationale, où je découvre avec stupéfaction la déclaration agressive de Trump contre les BRICS, dont est la Russie. Lui qui voulait mettre fin en 24 heures à la guerre en Ukraine, même avant son intronisation à la Maison Blanche, c’est ce qu’il avait déclaré durant sa dernière campagne. Je l’attendais sur le sujet, mais il reste obstinément silencieux. Il vient au contraire ajouter de l’huile sur le feu de l’Ukraine, le proxi US contre la Russie. Étonnamment, certains, choisis pour faire partie de son administration se permettent d’insulter la Russie, comme Sebastian Gorka, supposé devenir Directeur de la Sécurité Nationale, traite le Président Poutine « d’ancien colonel du KGB meurtrier et de voyou ».

Sebastian Gorka, Trump’s nominee for Director of National Security Policy, calls Putin a “murderous, former KGB colonel” and a “thug”.

He then claims that Trump plans to end the Ukraine by threatening to flood Ukraine with more military “aid”. pic.twitter.com/6I6h4DbINq

— Ben Swann (@BenSwann_) November 25, 2024

Les grands analystes dissidents anglo-saxons, allemands, restent sans voix et dénoncent sans relâche les tentatives du deep state de Clinton-Obama-Biden, destinées à miner sa future présidence et leur incompréhension devant les attaques récurrentes sur le territoire russe avec leurs armes. Par la voix de ces personnalités qui pourraient figurer dans l’administration Trump, se trouveraient donc des éléments qui sont d’accord avec le deep state !? C’est hallucinant et en dehors de toute compréhension. Oublions les Anglais qui vouent une haine viscérale à la Russie. Ce ne sont pas des conditions qui plaident pour une pacification de l’Ukraine en 24 heures ! Et le président américain élu en rajoute une louche …

Sur son réseau social TRUTH SOCIAL, le président élu déclare avec une arrogance inouïe, qui ne devrait pourtant pas surprendre : « L’idée que les pays des BRICS essaient de s’éloigner du Dollar pendant que nous attendons et regardons est TERMINÉE. Nous exigeons de ces pays qu’ils s’engagent à ne pas créer une nouvelle monnaie BRICS, ni à soutenir une autre monnaie pour remplacer le puissant Dollar américain ou, ils devront faire face à des droits de douane à 100% et devraient s’attendre à dire good bye à la vente dans la merveilleuse économie américaine. Tout pays qui tente de remplacer le Dollar américain dans le commerce international dira adieu à l’Amérique. 

Les détails de l’économie US m’échappent. Ce que je sais, c’est que le pays se paye sur notre dos une dette colossale de 125% du PIB américain cette année et devrait atteindre les 136% d’ici 10 ans. L’usinage a été imprudemment confié à la Chine par la presque totalité de l’Occident collectif dégénéré, quand ce n’est pas à l’Inde, au Viêt-Nam et autres pays du sud-est asiatique, qui emploient leurs contemporains à des salaires de misère. Le reste du monde, si j’ai un peu de bon sens, commercera sans les États-Unis, qui devra reconstruire la presque totalité de son industrie confiée aux pays à faibles salaires du sud-est asiatique.
Quant à l’Europe, si elle ne se dote pas de dirigeants dignes de ce nom, elle périra par son suivisme atlantiste, alors qu’il suffirait de sortir de cette UERSS pour rejoindre les BRICS, retrouver ainsi nos souverainetés, ce qui signifie aussi et enfin un rapprochement avec la Russie qui est des nôtres. Rien ne nous empêche de parler à l’Amérique, si cette dernière revient à la raison en admettant que le monde a changé, que son empire est sur le déclin et, que c’est dans son intérêt de s’adapter, au risque de disparaitre. Le dicton « too big to fail » est devenu obsolète. (trop gros pour sombrer).
Le reste du monde est bien plus important que l’Occident collectif dégénéré. Il est donc inutile de se cramponner désespérément à son hégémonie. Se cramponner comme l’annonce Trump, signifie qu’à terme, la violence l’emportera sur son soi-disant pragmatisme. La guerre sera alors totale, mondiale et l’Armageddon sera lancé sans espoir de retour. Il ne nous reste qu’à espérer dans le bon sens que nous montrait Trump jusqu’à présent, à moins que le Trump nous ait trompé énormément. Que d’espoirs le Donald aura provoqué chez tous les patriotes en Europe ! En vain ?

Sylvia Bourdon, 1 décembre 2024

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