Dans un entretien exclusif accordé à Frontières (ex Cadre noir), et réservé aux abonnés, Sarah Knafo répond à nombre de questions fort intéressantes pour les patriotes français.
Extraits ci-dessous et résumé.
Elle va bien : Je me bats parce que je dois me battre et j’aime faire ce que je dois faire.
La scission de juin ? Ce n’est pas une scission, 4 personnes nous ont trahi, le lendemain de leur élection, c’est tout. les seuls qui sont partis sont ceux qui nous avaient rejoints seulement une fois que tout le travail était fait : le parti était déjà créé, les 130 000 adhérents étaient déjà là, le programme était déjà bâti, la puissance de frappe numérique était déjà construite, la levée de fonds la plus importante de l’histoire de la Ve République était déjà réalisée.
Les politiciens professionnels sont partis,toute l’équipe du début est là et nous avons accueilli de nouveaux profils extraordinaires depuis. Trois ans plus tard, nous sommes plus aguerris, nous avons surmonté beaucoup d’épreuves : nous sommes meilleurs.
Elle est vice-Présidente du groupe Europe des Nations souveraines au Parlement européen, elle a choisi la Commission de l’Environnement et celle sur l’Industrie, la Recherche et l’Énergie. L’objectif ? Protéger ceux qui produisent en Europe : les industriels et les agriculteurs, contre l’excès de normes et contre la naïveté commerciale. .. Ne plus laisser les gauchistes entre eux dans ces commissions, si on ne va pas sur ce terrain, ils nous font le pacte vert, l’interdiction des voitures thermiques, le démantèlement de la filière nucléaire française, les importations d’éoliennes et de photovoltaïque chinois… Bref toutes les catastrophes industrielles, économiques et même écologiques possibles.
Pour Sarah, avant de pouvoir prendre le pouvoir à Paris il faut fairebpencher le parlement plus à droite, il y a des majorités qui apparaissent parfois par exemple avec le centre-droit qui se rapproche du groupe de Sarah en votant leurs amendements.
Hélas, le gouvernement français va en sens inverse qui suit aveuglément les directives de l’UE et qui va même encore plus loin !
Les rapports avec l’AfD que Marine le Pen trouve trop extrémiste (qui cela étonnera-t-il ?) ? excellents . Au quotidien, je travaille avec René Aust, le Président du Groupe ENS dont je suis vice-Présidente. Il est sérieux et déterminé. Il vient de faire 33 % aux dernières élections dans sa région de Thuringe. Comme nous, il n’a rien d’un extrémiste. Un jour, il gouvernera. L’AfD est le plus grand parti du plus grand pays d’Europe : ils me semblent incontournables. Son parti a déjà une véritable influence sur la politique allemande : c’est son score élevé qui a forcé le gouvernement allemand à rétablir les contrôles aux frontières. Il n’y a rien d’extrême là-dedans.
Elle refuse le »cordon sanitaire », piège de la gauche. Nous avons permis de rompre le cordon sanitaire au Parlement européen en faisant voter deux de nos amendements contre l’immigration. Les députés de gauche disent que c’est « historique ». Ils s’en plaignent. Nous nous en réjouissons.
Les relations avec le RN ? À titre personnel, j’ai de très bonnes relations avec de nombreux cadres du RN. Sur le plan politique, vous l’avez dit, Marine Le Pen a affirmé avec constance depuis 2022 ne vouloir ni d’union des droites, ni encore moins d’alliance avec Reconquête. […] On peut le regretter, et je le regrette. Mais c’est ainsi. On ne fait pas de politique en dehors des réalités. Nous ne sommes pas une filiale du RN, nous ne sommes pas non plus son ennemi juré. […] Nous verrons en 2027 comment le rapport de force évolue et si le RN est amené à revoir son positionnement..
Que voulez-vous incarner personnellement ? De quoi Sarah Knafo est-elle le symbole ? Je veux surtout incarner le bon sens, les aspirations normales des gens normaux. Je m’investis dans le terrain concret : mettre les mains dans les rouages de l’administration, dénouer les écheveaux de la bureaucratie, en finir avec le « c’est beaucoup plus compliqué que ça » de mes collègues haut-fonctionnaires. Vous ne m’entendrez jamais dire que c’est trop compliqué. J’ai foi en la simplicité de la vérité. Descartes avait raison : le bon sens existe, et il est la clé de tout.
Les sujets de l’immigration, de l’islam et du libéralisme ont déjà été largement abordés par Reconquête. Est-il des thèmes peu traités à droite que vous souhaitez aborder, de nouveaux domaines à explorer ? Vous oubliez l’école. Nous en avons fait un sujet central ! Et il y en a tant d’autres… Ce n’est pas pour rien que j’ai choisi les commissions Industrie, Recherche, Environnement, ou que je parle autant des dépenses aberrantes que l’on finance avec l’argent des Français. Je vais continuer d’exposer mes idées à mesure que j’avance.
Vous inspirez-vous du président argentin Javier Milei pour proposer une sorte « d’afuerisme » à la française ?
Je m’intéresse à quiconque pense que la liberté économique est le fondement de toute prospérité, et le prouve concrètement. Milei en fait indiscutablement partie. En libéralisant le marché locatif en Argentine, il a réglé en quatre mois la crise du logement à Buenos Aires. Qui peut dire qu’il n’y a pas là des pistes à explorer ? Il a mis l’Argentine sur les bons rails en un temps record. En plus, il a de l’humour, ce qui montre qu’il a l’indépendance d’esprit, et même l’insolence nécessaires.
Mais nous n’avons même pas besoin d’aller chercher si loin notre inspiration : quand le général de Gaulle arrive au pouvoir en 1958, il réduit drastiquement les dépenses de l’État, il désindexe les salaires. Mélenchon et Marine Le Pen auraient dit qu’il opère un « tournant radicalement libéral » ! L’image du gaullisme social a la peau dure, mais si on regarde les faits, les chiffres, on comprend que le gaullisme de gauche est un mythe. Lisez les quelques pages consacrées à l’économie dans ses mémoires !
[…]
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Être contre l’immigration ne signifie pas être contre les immigrés, nuance, mais contre un système.
Oui, mais concrètement, que nous apporte les immigrés….
À vrai dire, rien.
C’est oublier des médecins , des enseignants, des informaticiens et surtout tout le personnel de services low -cost (en santé , dans le bâtiment, dans les crèches, dans la livraison, dans les aides à la personne, ..etc) , dans tout les boulots que les français qui veulent vivre leur vie ne veulent pas faire car trop astreignant ou trop mal payé. Et aussi pour faire des gosses.