Casse, dégradations volontaires, vandalisme, saccages… un peu partout en France.
Qui cela peut-il bien être ? Qui peut avoir cassé gratuitement des équipements publics, en ces temps inquiétants pour les Français ?
Inflation, baisse du pouvoir d’achat, hausse des impôts, du prix de l’énergie… pour la plupart de nos compatriotes, les temps sont durs. Même des gens autrefois aisés en viennent à surveiller leur budget à force d’être étranglés de dépenses et de voir leurs ressources s’amenuiser, devenir moins certaines, moins pérennes.
Alors qui peut encore « se défouler » gratuitement en saccageant sans en retirer de profit des installations publiques qu’il faudra bien remplacer, qui vont bien nous coûter encore davantage d’efforts ?
Parfois, c’est tout un village qui y passe, comme cela a été le cas de Coteaux-du-Blanzacais, petite ville de Charente dont tous les équipements publics ont été violemment vandalisés la semaine dernière. Le contribuable local va devoir payer la facture qui s’annonce considérable…
Alors certes ce sont sûrement des gens qui n’habitent pas la commune, car à moins d’être complètement masochiste, un habitant du village y réfléchirait à deux fois s’il songe que sa taxe foncière – ou son loyer – va augmenter l’année prochaine… Même si les locataires ne paient pas de taxe foncière, rien n’est gratuit et sa hausse a vocation à se répercuter dans le loyer….
Mais même en n’habitant pas la commune, le vandale est un abruti puisque s’il est durablement présent sur le territoire, l’appauvrissement des budgets publics aura un impact sur son imposition du revenu par exemple puisque l’Etat aide – certes peu – les collectivités en difficulté. Qui peut être indifférent à ce que notre pays soit moins prospère ?
Même l’individu qui ne paie pas d’impôt sur le revenu paie de la TVA susceptible d’augmenter, reçoit des aides sociales qui auraient vocation à baisser si le pays s’appauvrit.
Or c’est bien là le miracle, alors qu’on se serre la ceinture, les profiteurs, les « bénéficiaires nets » (pour reprendre une expression du droit européen) ne voient pas la couleur de la crise… Alors peut-être qu’à force de recevoir quand les autres paient, ils n’ont aucune conscience du coût que représente ce vandalisme. |
M’est avis que les émeutiers déplorant à leur façon les morts de Zyed Benna, Bouna Traoré et Nahel Merdzouk y auraient réfléchi à deux fois avant de tout casser et brûler, s’ils avaient dû ensuite réparer les conséquences de leurs actes… mais quand on reçoit allocation sur allocation en sachant que c’est cet « idiot » de Français intégré qui sera mis à contribution éternellement, pourquoi se gêner ?
Alors partout ça casse et partout il se trouve des naïfs béats pour ne pas comprendre qu’on puisse ainsi gratuitement tout saccager sans la moindre considération pour « l’imbécile » auquel on enverra la facture…
Qui plus est, si les casseurs n’étaient que de passage dans ce pays aux frontières grand-ouvertes, ils peuvent ne se sentir absolument pas concernés par les conséquences de leurs actes… Des vandales, tout simplement, au sens étymologique du mot !
Vandale, migrant ici ou là, envahisseur violent qui passe et sème le trépas sans état d’âme…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vandales
La langue française a cette sagesse en elle ! Et il n’est pas insignifiant que deux millénaires après l’existence des Vandales comme peuple, on ait conservé dans notre langue ce terme pour évoquer ce type de saccage.
La novlangue perce un peu partout, les euphémismes prospèrent, mais ce mot n’a pas encore subi de grand remplacement, lui…
« C’est vraiment casser pour casser ! » : la salle des fêtes et les locaux associatifs de Coteaux-du-Blanzacais vandalisés
Des vitres cassées, des sanitaires détruits, une cuisine saccagée… Un acte de vandalisme sans précédent s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche dans la petite commune de Coteaux du Blanzacais. La salle des fêtes et le complexe sportif ont été ravagés.
C’est la consternation. Où que le regard se pose dans la salle des fêtes des vieux Chets, tout est détruit. « C’est un saccage ! », se désole le maire de Coteaux du Blanzacais Jean-Philippe Sallée. Les vitres ont été méthodiquement cassées et les débris jonchent le sol. Les toilettes et la cuisine sont inutilisables.
Le même spectacle s’offre au complexe sportif qui sert aux clubs de judo, de football et de pétanque. Les faits se sont produits dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre, mais le maire ignore ce qui a pu provoquer un tel comportement : « C’est vraiment casser pour casser des locaux communaux qui servent pour des associations et pour les habitants. »
Le complexe sportif restera fermé le temps de la remise en état. Une plainte a été déposée pour les dégradations et les vols constatés, notamment ceux de la sono et du défibrillateur.
Le grand miroir dans la salle de judo du complexe sportif a été jeté au sol.
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Le retour des veilleurs de nuits, armés et autorisés à défourailler dans le tas. Une solution pérenne et efficace.