Tout m’agace : voiles, fautes d’orthographe, LFI, Radio, télé…

Le grand agacement ! (vive la radio de service public -ou de sévice public- payée avec nos impôts)

Après avoir été un jeune type plutôt naïf et qui ne savait pas grand-chose, je suis devenu un vieux type bien moins naïf, qui n’en sait guère beaucoup plus, mais déteste les destructeurs de notre France, Cher pays de mon enfance, de mes chers parents et de mes aïeux, le nôtre, le vôtre.

J’ai une véritable allergie à l’égard d’une certaine gauche qui continue, d’un air blasé, à donner des leçons.

Le repaire des connards de gauche, connards triomphants, ivres d’eux-mêmes et de leur glose, c’est la station de radio F.I. (pour éviter tout procès à Christine j’éviterai d’être trop précis…).

Mon agacement (pour rester poli) commence le 4 novembre dernier où, dans le cadre d’une émission qui commence à 15 heures, sur la station précitée (émission la plupart du temps de bonne qualité), j’assiste, éberlué, les oreilles alertes et à l’affût, au procès du philosophe Michel Onfray accusé des pires maux : en effet cet homme de gauche pense en dehors des rails fixés par la sainte gauche ! Il a osé écrire un traité d’Athéologie en 2005, que j’ai lu avec grand intérêt, susceptible de choquer, notamment, les tenants de la secte triomphante qui nous a envahis (je dis bien « nous » le peuple français).

Et puis, sacrilège absolu auprès de l’intelligentsia, surtout celle « des bobos à fine barbe pour faire viril… », parisienne, il a écrit « Le crépuscule d’une idole », s’en prenant au fondateur de la psychanalyse ! ô sacrilège ! J’aime bien Michel Onfray, nous sommes tous les deux de la même génération et ce philosophe s’est élevé grâce aux études et en dépit d’un milieu familial, certes respectable, mais très humble (père ouvrier agricole, mère femme de ménage).

Voici, ci-dessous, le résumé du livre que j’ai également lu il y a plusieurs années avec grande attention (le résumé est un emprunt fait à l’éditeur) : 

« Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s’en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu’il pourfendait dans son Traité d’athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c’est la psychanalyse – et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une « science », et il n’y est pas parvenu ; il a voulu « prouver » que l’inconscient avait ses lois, sa logique intrinsèque, ses protocoles expérimentaux – mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise.

Tel est l’objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d’archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l’opprobre qu’il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l’arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu’une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie – mais, en aucun cas, la science « dure » à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n’en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l’inconscient, ce serait précisément parce qu’il craindrait de contempler le sien. Une « ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert – en vain – cette « science de l’âme » qui n’en est pas une. » (l’éditeur)

Je crois savoir que Michel Onfray est un admirateur de Friedrich Nietzsche, et, comme lui, il philosophe à coups de marteau !

J’ai lu bien des livres de M. Onfray (et toujours avec plaisir et attention). Son livre « Penser l’islam » paru en 2016 m’a particulièrement intéressé même si je ne suis pas d’accord avec toutes ses analyses ou propositions, notamment celle-ci : « je m’oppose à toute politique d’expulsion, fût-elle homéopathique et médiatique. Plus encore à des expulsions de masse qui sont les signatures de pays totalitaires. »

En ma qualité de vieil énergumène qui ne peut pas faire un pas sans croiser voilées et barbus : je souhaite ardemment l’arrêt de l’immigration légale ou pas et le renvoi de tous les « OQTF » et je vis mal, de surcroît, notre « colonisation » de la part de certains thuriféraires de la secte précitée qui a réussi et impose de plus en plus ses mœurs (le nombre, le nombre voilà le problème !).

Je suis d’accord, en revanche, avec son constat, page 55 du livre « Penser l’islam », où il dit :

« Précisons d’abord que dire qu’il y a dans le Coran des sourates qui invitent à la guerre, au massacre des infidèles, à l’égorgement, puis rappeler que Mahomet lui-même fut un chef de guerre qui allait personnellement au combat en y tenant son rôle, ne devrait pas être considéré comme islamophobe. Sauf à refuser que le Coran et que le Prophète ait eu la vie qu’il a eue ! Un grand nombre de sourates légitiment les actions violentes au nom de l’islam. D’autres, moins nombreuse, mais elles existent aussi, invitent à l’amour, à la miséricorde, au refus de la contrainte. On peut se réclamer des unes ou des autres. On obtiendra dès lors deux façons d’être musulman. Deux façons contradictoires même. »

 

Bref l’émission sur FI fut un procès à charge d’un philosophe, qualifié non pas d’écrivain mais de manière méprisante de graphomane, qui ose penser en dehors des rails de la bien-pensance journalistique, médiatique et artistique (d’ailleurs :  allez donc faire carrière dans le monde de l’art, surtout cinématographique, si vous affichez des convictions de droite …).

Et puis ce matin (15 novembre 24) j’écoute de nouveau FI et j’entends une chroniqueuse de la pire espèce, celle qui veut tout déconstruire (adepte du « toutes et tous et celles et ceux »), parler de la langue française, se moquer de l’Académie française, remettre en question notre orthographe, en expliquant qu’en Espagne : « philosophe » s’écrit, désormais, avec un « F » au nom de la simplification.

Qui s’érige de plus contre la règle de l’accord du participe passé avec le COD placé avant le verbe avoir…C’est tout juste si elle ne fait pas la promotion de l’écriture phonétique comme nouveau standard que bien des jeunes (illettrés) ont d’ailleurs déjà adoptée (accord du participe passé avec « que » COD mis pour écriture donc « adoptée » s’accorde…Je sais c’est du fascisme). Je sens que la moutarde me monte au nez en écoutant cette bonne femme… Il est vrai que l’illettrisme galope royalement…

A titre d’exemple, un élève d’un de mes groupes, en classe de 4ème a écrit récemment : « interré de la cultur général… », Mon Dieu…

 Pauvre gamin qui ne lit jamais et passe son temps libre à fixer des écrans qui lui ravagent le cerveau et qui n’est capable d’émettre aucun argument lors d’une discussion.

Que pense la chroniqueuse de FI de ce qui suit ?

 Sait-elle que la langue française est une langue dite « opaque » : qui complique à court terme l’acquisition du décodage tout en facilitant à long terme la fluidité de la lecture.

En voici un exemple ci-dessous (imaginez donc le même texte en écriture phonétique avec simplement un « o » !) :

« Le seau à côté du sot qui prépare un saut porte un sceau étrange. »

C’est le sage et brillant Jean d’Ormesson qui exprimait, lors d’un échange à la télévision, son doute sur la pérennité de la langue française. Une chose est sûre elle devient une langue…morte.

La France se délite, la langue se délite, le grand remplacement (oui le grand remplacement est très actif) …Que va-t-il nous rester ? Qui lira encore « A la recherche du temps perdu » de l’immense Marcel Proust ? Quelques rares surdoués Asperger ?!

Les diplômes, déjà obtenus par un nombre non négligeable d’illettrés qui arrivent à se faufiler jusqu’en « Master », vont-ils être donnés à des candidats usant d’une phonétique décomplexée ?

Mes chers aïeux : si vous saviez ce que notre « monde » est devenu … Ne vous êtes vous battus que pour …ça ?

                                 Philibert 15/11/2024

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3 Comments

  1. Contrairement à ce que l’on pense, Nietzsche était à l’opposé de ce qu’il professait dans sa philosophie. C’était un hypersensible qui adorait les animaux. Moins les humains.