En effet, jeudi 14 novembre, lors de la COP29 organisée en Azerbaïdjan, la délégation argentine, pourtant déjà réduite à la portion congrue avec une poignée d’experts venus préparer des rapports techniques, s’était retirée des débats. « Il s’agit en fait d’une question bilatérale entre l’Argentine et l’ONU, et nous ne pouvons pas faire d’autres commentaires à ce sujet », avait évacué dans la foulée le président azerbaïdjanais Laltchine Rafiev.
Depuis ce retrait, certains observateurs y voient là un message envoyé par le président argentin Javier Milei, allié déclaré de Donald Trump dont il partage le climatoscepticisme, quelques heures avant l’arrivée d’Emmanuel Macron dans son pays, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article (voir le lien en fin d’article). Comme le rappelle le journal argentin Clarín et le relaye Courrier international, le président français est considéré à l’international comme « l’un des meneurs concernant la lutte contre le changement climatique ». À l’inverse, rappelons que Javier Milei avait par exemple supprimé le ministère de l’Environnement en fin d’année dernière.
Il n’est pas peu dire qu’Emmanuel Macron arrive donc en terrain miné ce week-end à Buenos Aires. Selon l’Élysée, le chef de l’État s’y rend avec un premier objectif principal : « raccrocher Javier Miliei aux priorités du G20 » et poursuivre les échanges entamés lors d’une première rencontre entre les deux présidents il y a cinq mois à Paris, « afin de surmonter des divergences qui existent sur les grands enjeux globaux, notamment les questions environnementales ». Le but sera en effet de convaincre l’Argentine de continuer de participer au consensus international, « littéralement à la veille du G20 ».
À ce propos, l’Élysée interprète le retrait de l’Argentine pendant la COP de façon pondérée : « notre compréhension, c’est qu’ils ont quitté la salle mais qu’ils n’ont pas quitté la COP, ce qui fait une petite nuance, et c’est précisément parce que nous sommes en désaccord avec l’Argentine que nous devons leur parler au plus haut niveau. »
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Voir la suite ici :
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L’Argentine a appelé ses délégués à se retirer du sommet de l’ONU sur le climat COP29 en Azerbaïdjan. Comme le rapporte LifeSiteNews, le gouvernement de Javier Milei a ordonné aux représentants du pays de quitter le sommet après seulement trois jours, alors que l’événement était prévu pour près de deux semaines.
Aucune raison officielle pour le retrait de l’Argentine de la COP29 n’a été donnée. Cependant, Milei avait déjà qualifié le discours dominant sur le changement climatique de « mensonge socialiste » en novembre 2023 .
«C’est vrai. Nous avons reçu des instructions du ministère des Affaires étrangères de ne plus participer », a déclaré la secrétaire d’État argentine à l’Environnement, Ana Lamas, au Guardian . Cependant, lorsqu’on a demandé à la politicienne si son gouvernement envisageait de retirer l’Argentine de l’accord de Paris sur le climat, elle a expliqué que cette décision n’affectait que la COP29.
LifeSiteNews souligne que les instructions de Milei pourraient avoir à voir avec la possibilité que les États-Unis se retirent de l’Accord de Paris sous l’administration républicaine nouvellement élue, puisque Donald Trump a retiré le pays de l’accord au cours de son premier mandat de président.
LifeSiteNews : Le gouvernement argentin Milei retire les négociateurs du sommet COP29 sur le « changement climatique » – 14 novembre 2024
Traduction google
https://transition-news.org/argentinien-zieht-delegierte-vom-uno-klimagipfel-in-aserbaidschan-ab
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Il ne va plus rester grand monde…
Un blaireau ça ne se reçoit pas ça se chasse.