Notre Dame laisse le laïque Macron sur le seuil !

La grande et vénérable Dame qui, en son territoire de Paris, est née en 1315 et y demeure depuis, se relève suite à une convalescence de cinq années consécutive à une grave et douloureuse inflammation.


Et celle que le monde catholique a baptisée Notre Dame de Paris, a poliment fait savoir, par la voix de son archevêque actuel Mgr Laurent Ulrich au  sieur Emmanuel Macron qu’il était invité à rester à la porte, sur le parvis, à l’endroit même où sont admis les mendiants espérants une aumône de la part des fidèles, à l’image d’une état laïque sollicitant une faveur de la part de l’Eglise de France.  Et cela, tout grand Sénéchal qu’il soit ! (Un Sénéchal est chargé de passer les plats, ce que ne cesse de faire le sieur cité avec les responsables de tous les partis depuis le printemps et les dernières consultations du peuple, tous les partis sauf le RN et Reconquête)

Le sieur Macron voulait s’immiscet inconsidérément dans l’histoire architecturale de la cathédrale en voulant profiter de la « convalescence » de celle-ci pour lui greffer de façon incongrue des vitraux de sa facture. Une greffe qui ne tiendrait pas si l’État laïque voulait l’imposer : un rejet fatal se produirait en l’architecture même de la cathédrale Merveille des Merveilles de l’Univers du Catholicisme de France !

Mercredi, Le Point annonçait un « Scoop : l’Élysée a finalement annoncé, ce 13 novembre, dans un brief aux journalistes, juste avant la conférence de presse du diocèse de Paris, que la prise de parole présidentielle s’effectuerait « sur le parvis », avant la célébration liturgique, et ferait l’objet d’un discours « assez court » pour rendre hommage à « ceux qui ont contribué à sauver Notre-Dame », avec un moment particulier pour le général Georgelin, qui a mené le chantier avant de décéder dans un accident de montagne en août 2023… »
Rappelons que le Général Jean-Louis Georgelin, né le 30 août 1948 à Aspet, est mort lors d’une randonnée le 18 août 2023 à Bordes-Uchentein, donc peu avant ses 75 ans. Il avait été Grand chancelier de la Légion d’honneur (2010-2016) après avoir été Chef d’état-major des armés (2006-2010) ainsi que Chef de l’état-major particulier du président de la République française (2002 -2006) qui était alors Jacques Chirac.

Comme HuffPost le soulignait mercredi avec, semble-t-il, un brin d’ironie :
« Les soutanes pèsent décidément très lourd dans la balance. Emmanuel Macron, qui espérait pouvoir prononcer le discours de réouverture de Notre-Dame le 7 décembre à l’intérieur de la cathédrale, devra se contenter du parvis. »
Et ce journal explique pourquoi le président tient à parler ce jour-là même en étant quasiment mis, c’est la cas de le dire, à la porte de l’édifice :
« Le Président le sait : l’événement sera scruté dans le monde entier et aura une résonance bien au-delà des seuls cercles croyants.
« Notre-Dame est un objet religieux, français mais aussi universel », souligne-t-on à l’Élysée, où l’on s’attelle depuis plusieurs mois à la préparation de la cérémonie, qui revêt une importance capitale et qui clôt une année de célébrations et de commémorations : 80 ans du Débarquement, Jeux olympiques, 80 ans de la Libération de Paris… »
Même point de vue de la part du Figaro :

« Conscient de la portée internationale de ce rendez-vous, qui sera scruté dans le monde entier, Emmanuel Macron entend « prononcer un discours assez court destiné à indiquer comment il a conçu cette restauration». Il en profitera pour rendre «hommage à la transmission», et saluer «le peuple de bâtisseurs» qui a permis de remettre l’édifice sur pied en un temps record. »
Et donc,  contrairement à ce que laissaient entendre certains de ses interlocuteurs, le président de la République s’exprimera finalement «sur le parvis, ce qu’a confirmé ce mercredi l’archevêque de Paris Monseigneur Ulrich. Manière de ne pas faire d’entorse à la loi de 1905, qui prévoit une stricte séparation entre l’Église et l’État ; ni à la tradition, qui veut que les prises de parole politiques se tiennent hors les lieux de culte. »
« Ainsi, il «remerciera tous ceux qui ont contribué à sauver Notre-Dame et à la restaurer», fait-on savoir dans son entourage. En pensant tout à la fois aux innombrables artisans mobilisés, aux mécènes privés (…) mais aussi à feu le général Georgelin qui, « des nombreux titres qu’il a eus, tirait sa plus grande fierté d’être le général de Notre-Dame».
Quand on pense que certains présidents de la République Française sont ou ont été hiérarchiquement au-dessus de tels généraux… Comme quoi certains incompétents peuvent se prétendre plus compétents que les plus compétents…

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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