À l’heure où nous écrivons, Donald Trump est donné gagnant avec 277 grands électeurs contre 226 à son adversaire. La victoire étant acquise avec 270, on peut affirmer que le 47ème président des États Unis est élu. N’en déplaise aux médias, notamment français, LCI et BFM en tête, qui se sont acharnés à démontrer que Kamal Harris allait gagner, tout en occultant la vacuité de ses propos et de son programme, se focalisant sur les travers de Trump, n’hésitant même pas à l’insulter.
Ils ont adopté la même méthode qu’en France, sauf qu’avec les Américains ça ne marche pas et que ce n’était pas les Français qui votaient. Dénigrer et se contenter de cela n’est pas suffisant. Bien entendu, les plus remontés qualifient déjà les votants de Trump de fachos incultes et débiles. C’est bien connu, seuls les démocrates sont censés, intelligents, dignes de confiance. Les révélations sur les affaires sordides de pédophilie devraient en calmer plus d’un, les révélations sur l’épisode Covid également et espérons le, pas mal d’autres surprises, sur l’Ukraine et la fable du carbone.
Douche froide sur les plateaux, où on se demande comment et pourquoi des auto-proclamés éditorialistes se sont acharnés à faire de l’anti-Trump grossier, avec l’argent du service public, le nôtre. Pourtant ils devraient être habitués, ils ont fait la même chose avec l’Ukraine, pour arriver aujourd’hui dépités, en nous expliquant que, oui bon d’accord, les sanctions non seulement ça ne marche pas mais en plus, ça flingue notre économie, que malgré les armes miraculeuses de l’OTAN, c’est la débâcle face aux Russes. Heureusement il y a avait les élections US et là ils allaient se refaire une santé ! Raté… s’ils s’étaient contentés d’être des journalistes, ils ne passeraient pas à présent pour de pathétiques charlots, mais la honte ne tuant pas, ils ont encore de beaux jours devant eux… seul bémol, ça va commencer à se voir que leur parti pris conduit à des impasses et des contre-vérités.
Bref, Trump a gagné. Est-ce une bonne nouvelle pour la France ? Rien ne peut le confirmer, tant que nous restons bloqués dans la doxa qui est la nôtre, à savoir, suivre aveuglément le discours américain par l’agent de Washington, Ursula Von-der-Leyen. À l’Amérique d’abord, devrait résonner la France d’abord. Rien n’est moins certain puisque ce slogan est encore jugé d’extrême droite et vilipendé, voire ostracisé, par une classe politique qui perd peu à peu pied, mais se maintient au pouvoir par la grâce des médias, dont on a pu apprécier l’impartialité lors des élections américaines, mais aussi Françaises, ou dans l’affaire Ukrainienne.
Luc Ferry a bien voulu énoncer récemment quelques vérités, notamment sur les accords de Minsk et sur brigades Azof. Une voix dissonante, comme ça fait du bien, tout cela est autorisé aujourd’hui parce que la défaite n’est plus dissimulable.
Le salut ne viendra pas de l’étranger, sauf à considérer que Trump fasse réellement le ménage et que par ricochet nous en bénéficions. Il n’y a pas de candidat miracle, il y a simplement ceux qui globalement permettent que l’on espère une logique et le respect de certaines valeurs. En l’occurrence on peut croire que le Wokisme ne sera plus l’idéologie prônée par notre élite dégénérée, que l’arnaque Covidiste sera dénoncée et les responsables punis, que la démagogie climatique retrouvera la voie de la confrontation des idées. Surtout que nos responsables politiques reprendront leur indépendance vis-à-vis d’un système corrompu qui ne peut mener qu’à une débâcle. Le syndrome victimaire qui planait sur les patriotes pourrait disparaître, aidé en cela par le fait que les USA devraient se concentrer sur eux-mêmes. On entend d’ici les farouches opposants crier à l’isolationnisme et donc à la régression. Ce sont les mêmes qui vont se désoler que la guerre en Ukraine prenne fin, trop obnubilés à croire que le grand méchant Poutine va alors envahir l’Europe.
Ce fantastique continent, le nôtre, qui n’a plus d’industrie et qui est submergé par une immigration africaine, dont même le controversé Alexandre dit qu’il faut les renvoyer par la force, peut-il intéresser Poutine ? Franchement, qui voudrait s’emparer d’un tel continent ? Ceux qui pensent que la Russie est l’ennemi numéro un oublient que seul l’OTAN poursuit son expansion vers les frontières de la menaçante Russie, que seul l’OTAN a, depuis 40 ans, attaqué par la force plus de 13 pays, parce qu’ils ne suivaient pas les règles qu’ils avaient établies. Il va falloir prendre l’habitude de s’assumer, c’est-à-dire de cesser de compter sur les autres pour retrouver une grandeur qui nous a été interdite et volée. Cela suppose une rupture avec 40 ans de politiques de destruction et de soumission, de détestation officielle de ce que nous sommes, mise en place uniquement pour nous persuader que nous n’étions plus rien, incapables d’œuvrer seuls. Comme on nous le fait croire depuis tant d’années, avec, pour nous en convaincre, de subtiles politiques de démolition de nos sociétés destinées à nous affaiblir pour nous obliger à nous intégrer dans des structures supranationales dont le but n’est pas de nous rendre la vie plus facile mais bien l’inverse.
La tâche que Trump a devant lui est colossale, nettoyer l’État profond et surtout changer les règles des élections pour éviter les fraudes massives dans le futur. Il est hallucinant de constater que seulement trois États demandent une pièce d’identité pour voter, que certains États interdisent au public d’assister au déroulement des opérations de vote. Chez nous aussi une réforme du système serait indispensable, mais nos députés ne semblent pas s’en préoccuper. Interdire les votes par correspondance, les machines à voter, revoir le mode de scrutin des législatives et en finir avec ces 500 signatures, que les maires ne veulent plus donner, pour se présenter à la présidentielle. Mais que font-ils ? Rien, ils dorment et se réveilleront pour constater les méfaits d’un système qu’ils auraient dû changer quand ils en avaient l’occasion.
Trump est le candidat des patriotes et que l’on aime ou pas le personnage, ce qui va compter c’est ce qu’il va faire. Il ne nous fera pas de cadeau, oui et alors ? Cela vaut mieux que ceux empoisonnés que les démocrates nous promettaient, ou nous ont déjà offerts, infligés, devrait-on dire. Le monde a besoin d’hommes forts et de bon sens pour tourner rond, quant à ceux qui l’ont qualifié d’Hitler c’est d’une telle stupidité que c’en est risible, tant la comparaison n’est destinée qu’à marquer les esprits, mais dénuée de fondements factuels, et historiques. Mais ça ne les gêne pas de crier à l’isolationnisme d’un côté tout en le comparant au dictateur expansionniste allemand. Quand on a plus d’arguments, il faut essayer de faire peur, on dirait que l’effet est raté cette fois. Dans le même temps les hypocrites rampants que sont les Macron, Zelenszy et Ursula Von-der-Leyen, se sont empressés de féliciter Trump. Eux qui n’ont eu de cesse de le salir et de tout faire pour qu’il ne gagne pas. Espérons qu’il s’en souviendra et qu’il leur réservera un traitement de faveur.
Première conséquence, le chef de l’armée Ukrainienne se préparerait à retirer ses troupes de la région de Koursk… Reste à espérer que la victoire de Trump, contre l’ordre qui semblait solidement établi, permettra aux Français de se remettre à espérer la possibilité d’un vrai changement.
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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
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Pas de Trump chez nous. Mais des Schtrumpfs. Je ne vois aucun homme politique pour le moment qui pourrait endosser ce rôle.