C’est en gros l’analyse de Pierre Avril, journaliste au Figaro dans un article du 5 novembre réservé aux abonnés titré Élections américaines: pourquoi l’Allemagne a tout à perdre d’une victoire de Trump.
L’Allemagne est en récession, le gouvernement en crise politique risque d’imploser, les élites ne savent plus que faire et voilà que le grand allié américain dirigé par Trump pourrait cesser ses aides et soutiens et surtout devenir exigeant. N’oubliez pas le slogan de Trump America first again.
Lors de son premier mandat, Trump avait par exemple demandé à l’Allemagne d’augmenter sa participation au projet de l’OTAN et menacé les automobiles allemandes de droits de douane en sus de sanctions sur le gazoduc germano-russe Nord Stream.
Mais, surtout, Trump avait envisagé de retirer une partie des troupes américaines stationnées en Allemagne depuis 1945 (effectivement, que font-elles là, à l’heure où l’Allemagne s’est si bien réarmée qu’elle envoie des armes à Zelensky ? ).
Il est évident que, avec Trump comme avec Biden, la priorité stratégique des Etats-Unis est en train de passer de l’Europe à la Chine, ce qui va pousser l’Allemagne à peser, au sein de l’UE, pour une armée européenne et une autonomie militaire. Ils sont conscients qu’avec Trump ils ne peuvent plus compter sur le grand frère américain pour s’en prendre, par exemple, à Poutine…
L’élection de Trump rebat donc certaines cartes. Et comme le gouvernement de Scholz est près d’imploser, le dit Scholz doit s’arracher les cheveux…
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On va encore revoir la fable des chars russes traverser l’Europe pour défiler sur la place de la Concorde.
La RFA fut le 53ème Etat américain depuis 1945 jusqu’au début des années 2000.
Devenu un pays d’immigration débordante (comme si les Turcs ne suffisaient pas…) cette contrée ne peut plus être en osmose avec les USA, surtout depuis le 5 novembre !