31 octobre 1984, assassinat d’Indira Gandhi
Premier ministre de l’Union indienne, est assassinée par ses propres gardes du corps, des Sikhs ralliés à la cause indépendantiste…
Le 31 octobre 1984, Indira Gandhi, Premier ministre de l’Union indienne, est assassinée par ses propres gardes du corps, des Sikhs ralliés à la cause indépendantiste.
Une héritière en politique
Fille unique du père de l’indépendance de l’Inde, le pandit Nehru, elle devient à son tour Premier ministre en janvier 1966, un poste qu’elle exerce jusqu’en 1977, puis de 1980 à sa mort.
Elle poursuit l’œuvre de son père, dont elle reprend aussi volontiers le style autoritaire. Son objectif est de moderniser l’Inde, selon des principes inspirés par le socialisme. Battue et même arrêtée en 1977, elle rebondit en janvier 1980 et redevient premier ministre.
Son deuxième mandat est marqué par les tensions avec la communauté sikh, implantée surtout au Pendjab, au nord de l’Inde.
Le 5 juin 1984, l’armée indienne pénètre dans le temple sacré d’Amritsar et ouvre le feu, faisant au total plusieurs centaines de morts, y compris parmi les pèlerins. C’est pour venger ce massacre que deux gardes du corps assassinent le Premier ministre avec leurs armes de service.
Le fils d’Indira, Rajiv Gandhi, lui succède comme premier ministre.
Mais il est également assassiné, par une kamikaze tamoul, le 21 mai 1991. Comme sa mère, il soutenait en effet le gouvernement du Sri-Lanka dans sa lutte contre le LTTE, les «tigres tamouls». Aujourd’hui, sa femme, Sonia Gandhi, d’origine italienne, et son fils Rahul, poursuivent l’œuvre de la famille Nehru-Gandhi, dont les tragédies (qui incluent la mort en 1980 du fils cadet d’Indira, Sanjay, dans un accident d’avion) font des «Kennedy indiens».
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Bataille de Jijel
Le 31 octobre 1664, sur ordre du roi Louis XIV, un corps expéditionnaire français tente de prendre pied à Jijel, en petite Kabylie, afin de mettre fin au piratage barbaresque. L’expédition est un fiasco…
31 octobre 1664
Fin de la bataille de Jijel
Sur ordre du jeune roi de France Louis XIV, un corps expéditionnaire de 6 500 hommes appareille de Toulon le 2 juillet 1664. Trois semaines plus tard, il mouille devant Jijel (ou Djidjelli), en petite Kabylie (Algérie), à mi-distance d’Alger et de Tunis.
Il a pour mission d’occuper le littoral afin de mettre fin au piratage exercé par les Barbaresques des régences d’Alger, Tunis et Tripoli, avec la complaisance de leur suzerain ottoman.
C’est la première tentative française de conquête de l’Algérie. Elle va s’achever sur un fiasco que le Roi-Soleil se gardera d’ébruiter (l’écrivain Jean Teulé rappelle le drame dans Le Montespan).
Rivalités personnelles et hostilité religieuse
L’expédition est placée sous le commandement du duc de Beaufort, cousin du roi. Sous ses ordres, le comte de Gadagne dirige l’armée et le chevalier Paul la flotte. Il est secondé dans ce rôle par Abraham Duquesne.
Les Français pénètrent sans difficulté dans la ville kabyle mais heurtent très vite les sentiments de la population en occupant un marabout (lieu saint musulman) et un cimetière. Les habitants, remontés, entrent en résistance et multiplient les escarmouches contre l’occupant. Ils reçoivent le soutien de janissaires venus d’Alger.
Assiégés dans la ville de Jijel, les Français prennent le parti de se retirer. C’est chose faite le 31 octobre 1664. Parmi les navires qui embarquent à la hâte les rescapés du siège figure un grand et vieux vaisseau, La Lune. Il se présente le 5 novembre en rade de Toulon, surchargé par près d’un millier d’hommes et faisant eau de toutes parts.
À Toulon, son arrivée met en lumière le fiasco de Jijel. Pour calmer les humeurs de l’opinion, l’Intendant général de la Marine prend prétexte d’une épidémie de peste pour ordonner à La Lune de se rendre en quarantaine aux îles d’Hyères voisines. Le rafiot n’a pas le temps d’y arriver. Il se casse littéralement en deux et coule d’un bloc avec ses passagers et son équipage à l’extrémité de la rade de Toulon. On recense tout au plus quarante survivants.
Menée à bien en 2013, l’exploration archéologique du vieux vaisseau a fourni de précieuses indications aux historiens sur la marine du Grand Siècle.
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Et pour nous remonter le moral, le docteur Petiot est arrêté le 31 octobre 1944 à la sortie d’une station de métro. Il sera guillotiné en 1946. Son père se prénommait Félix Irénée Mustiole. Petiot était un petit délinquant sans ambition au départ. Les médecins le jugeront paranoïaque, ou atteint de démence précoce. Sa mère meurt d’ailleurs démente. Petiot deviendra maire, puis conseiller général, et sera révoqué. Il connaîtra la carrière que l’on sait. Comme on le voit, la folie mégalomaniaque et criminelle n’empêche personne de faire carrière dans le monde de la politique. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne pourrait être que fortuite.
Les fous exercent une curieuse influence sur le peuple, une sorte de fascination qui les éblouit, empêchant de voir derrière le miroir.