C’est bizarre, Macron expulse les Georgiens en masse mais pas les Algériens sous OQTF

Ce jeudi 24 octobre, 23 personnes sont montées dans un avion de la compagnie Georgian Airways, au départ de l’aéroport de Rennes. Les passagers sont tous des individus « en situation irrégulière, déboutés du droit d’asile et ayant épuisé les voies de recours », indique la Préfecture d’Ille-et-Vilaine.

Ce vol a été coordonné par la direction nationale de la police aux frontières et la direction générale des étrangers en France. Il a par ailleurs été affrété sous l’égide de l’agence européenne Frontex « et en accord avec les autorités géorgiennes ». Toutes les personnes « éloignées », selon le vocable administratif, sont issues des départements de la zone ouest. Six, étaient logées en Ille-et-Vilaine.

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En février 2024, une opération administrative similaire avait conduit à l’expulsion de 58 personnes depuis l’aéroport de Rennes

https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes-35000/depuis-rennes-23-personnes-de-nationalite-georgienne-ont-ete-expulsees-ce-jeudi-6690002.php

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Les Georgiens, majoritairement chrétiens, seraient-ils donc plus dangereux que les Afghans, Algériens, Pakistanais … et autres musulmans pratiquant chaque jour le djihad chez nous ?

A moins que ce ne soit le sentiment anti UE qui monte en Georgie qui rende Macron et der Leyen fous de rage et leur donne envie de donner une leçon à ceux qu’ils considéraient jusque-là comme leurs alliés contre Poutine ?  Les votes aux législatives de ce jour 26 octobre seront intéressants à suivre

En rupture avec l’Union européenne, la Géorgie fait démonstration d’allégeance à la Russie

De notre envoyé spécial en Géorgie – Sous l’influence de l’oligarque Bidzina Ivanichvili, l’État géorgien accélère sa prise de distance avec l’Union européenne, condamnant ouvertement un Occident présenté comme hostile et belliciste. Une manœuvre politique qui s’opère au bénéfice de Moscou, à la veille d’élections législatives déterminantes.

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Que le sujet reste très douloureux pour les Géorgiens n’a pas empêché le milliardaire Bidzina Ivanichvili, l’homme fort de Tbilissi depuis une décennie, de présenter des excuses, le mois dernier, à l’Ossétie du Sud : dans une déclaration qui a stupéfait, le dirigeant officieux du pays, maître véritable du gouvernement, a attribué la responsabilité de cette débâcle à l’administration du président alors en exercice, Mikheïl Saakachvili, et à des « forces extérieures » – autrement dit, les alliés occidentaux de cet ardent promoteur d’un rapprochement avec les pays occidentaux. La Russie s’en retrouvait ainsi dédouanée. Cette lecture des faits, calquée sur celle véhiculée par Moscou, n’a fait que confirmer l’orientation pro-Kremlin soutenue par le clan Ivanichivili, à une poignée de semaines des élections parlementaires, qui se tiendront le 26 octobre.

Un contrôle accru de la société civile

« Le gouvernement a enfin retiré son masque européen », observe Nikoloz Guilaouri, Premier ministre de 2009 à 2012, pour lequel les dernières années ont achevé de mettre au jour la duplicité du pouvoir actuel.

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Lorsqu’en 2022, Moscou déclenche son opération spéciale contre l’Ukraine, l’État géorgien fait le choix de ne pas se joindre aux sanctions économiques infligées à la Russie. Il avait préalablement rétabli les liaisons aériennes avec son grand voisin et facilité les relations économiques. « 

Les Européens, pourtant, envoient un signal fort à la Géorgie en lui accordant, en décembre 2023, le statut officiel de candidat à l’UE, première étape vers une possible adhésion. « Ivanichvili n’a pas pu aller contre les attentes de la population. Seulement, il comprend aussi que l’application des standards politiques européens menaçait son monopole et qu’il pouvait perdre le pouvoir », interprète David Darchiachvili, directeur du Centre d’études russes, un think-tank établi à Tbilissi. Selon ce professeur, c’est la volonté de conserver les rênes du pays qui a encouragé Ivanichivili, sans autre fonction officielle que président d’honneur de son parti, à saborder la relation avec l’UE.

https://www.france24.com/fr/europe/20241024-georgie-elections-legislatives-russie-rupture-union-europeenne-ue-allegeance

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4 Commentaires

  1. Minus a fait allégeance à l’Algérie lors de son voyage à Alger et de sa désormais connue, phrase assassine, assassine pour la France, qu’il a accusée de crime contre l’humanité.

  2. C’est la peur qui dirige le pays. Le président Macron est l’exemple même du « fort avec les faibles et faible avec les forts ».

  3. c est marrant j ai lu cet article sur msn et j ai eut la meme reaction que vous mais j irais plus loin que vous en disant virer touts les oqtf maghrebins et africains

  4. La préférence nationale, sans doute, c’est-à-dire par nationalités. Selon certains points cardinaux.

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