Dans trois semaines, la COP 29 commencera en Azerbaïdjan, un scandale

COP 29  : conférence des Nations unies sur le climat

Dans trois semaines, la COP 29 commencera à Bakou. Chez Ilham Aliev.

C’est un scandale.

Offrir la COP 29 à Bakou, c’est comme offrir le Prix Nobel de la Paix à Pol Pot.

C’est  être complice d’un génocide. Aliev, ce dictateur, est responsable d’un blocus de 10 mois et d’un nettoyage ethnique touchant 120 000 arméniens. C’est une honte pour l’ONU.

L’éditorial de Ouest France de mercredi 23 octobre résume parfaitement les faits :

Cette dictature criminelle accomplit un nettoyage ethnique, détient des otages arméniens, torture à mort, réprime sa société civile, multiplie les arrestations d’opposants et de journalistes à l’approche de la Cop29, menace militairement l’Arménie, appelée « Azerbaïdjan de l’Ouest » par le président Ilham Aliev !

Dans ces conditions, tenir la Cop29 à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, ne peut qu’apparaître comme un feu vert donné à ce régime à l’idéologie génocidaire et aux actes belliqueux connus de tous.

Pratique endémique de la torture

Peut-on faire comme s’il n’avait pas causé le déplacement forcé des 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh, l’année dernière ? Aurait-on oublié le blocus de plus de neuf mois qu’il a sciemment organisé, conduisant à la mort de civils ? Fermerons-nous les yeux sur ses crimes documentés : utilisation d’armes incendiaires et chimiques ; tortures filmées, diffusées ?

On ferait des discours sur l’avenir de la planète pendant que l’Azerbaïdjan détruit des forêts désignées « réserve d’État » pour leur biodiversité et poursuit le nettoyage ethnique du Haut-Karabakh ?

La haine des Arméniens

Les images satellites montrent la destruction du patrimoine culturel arménien : des églises, des cimetières, des villages, les pierre-croix… « Le régime d’Aliev est en train de détruire les traces d’une histoire millénaire. […] C’est un processus de colonisation. Nous souhaitons pouvoir retourner sur nos terres », crie dans le désert Artak Beglaryan, ex-ministre d’État du Haut-Karabakh.

Le régime azerbaïdjanais fait monter dans son pays la haine des Arméniens :  « Le génocide n’est pas terminé »,  déclare l’avocat Karnig Kerkonian, expert en droit international. En août 2023, déjà, l’ex-procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno Ocampo, alertait sur « le génocide en cours ».

Forte en parole, la France doit agir au nom des droits de l’homme. Surtout après l’assassinat sur notre sol d’un opposant azerbaïdjanais et les menées hostiles de ce régime en Nouvelle-Calédonie.

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6 Commentaires

  1. France complice d’un génocide, le minus nous entraine vers les égouts de l’Histoire.
    **L’islam rase les cultures des pays qu’il envahit, et en quelques générations, l’oubli fait son œuvre.
    Qui aujourd’hui, parmi notre jeunesse, sait que l’Afrique du nord était chrétienne avant la conquête musulmane ?
    Je parierais que minus lui-même, ne le sait pas.

    • Bonjour, argument maintes fois avancé par ceux qui cherchent un bouc émissaire. Le salopard dans l’histoire c’est Aliev (et les Turcs). Le marché de l’armement est déconnecté des conflits