Au concert avec Simon Rattle

 

(Illustration : le radier du Ouaki, entre Saint-Pierre et La Rivière Saint-Louis submergé par la rivière Saint-Étienne, île de la Réunion. En médaillon : Simon Rattle qui semble diriger les flots tumultueux !).

Autre image avant de débuter l’article, le Ouaki (départementale 3 qui passe dans le lit de la rivière).

Simon Rattle est un chef d’orchestre britannique né le 19 janvier 1955 à Liverpool. Il est devenu célèbre à la tête du City of Birmingham Symphony Orchestra et il fut directeur de l’orchestre philharmonique de Berlin de 2002 à 2018. Depuis septembre 2017 il est aussi directeur de l’orchestre symphonique de Londres. Il a été anobli en 1995.

Comme à l’accoutumée, le concert débute par une ouverture, ici le prélude de l’acte I de Lohengrin (Richard Wagner) :

On poursuit avec le concerto pour violon et orchestre de Beethoven que l’on ne présente plus !

Avant de poursuivre cet article, je vous propose le final de la symphonie 90 de Joseph Haydn. Voilà une personne que j’aurais bien aimé rencontrer si j’avais vécu à son époque. Tout dans sa musique respire la bonté et la joie de vivre. La symphonie 90 n’a pas titre, mais elle comporte une subtilité dans son final. Haydn aimait cela, introduire des passages inattendus, voire comiques, dans ses symphonies. Ici il a décidé de tromper les auditeurs ; ainsi, un peu après 3’22 », il nous fait croire que l’œuvre se termine, et bien pas du tout ! Le rythme effréné reprend jusqu’à environ 5’39 ». Et là, on a vraiment l’impression que c’est la fin, avec un ralentissement juste avant les dernières notes…puis ça repart ! Je suppose que les auditeurs ne savent plus où donner de la tête !

(Ici, Rattle dirige le City of Birmingham Symphony Orchestra).

On termine avec Le Sacre du Printemps de Stravinsky, que Rattle semble apprécier particulièrement. Ah ce scandale qui a eu lieu lors de la création le 29 mai 1913 ! Cette soirée mouvementée  a très bien été décrite dans le film Coco et Igor. Malheureusement, la séquence que j’en ai extrait fait 193 Mo, impossible à mettre sur le site et YouTube refuse catégoriquement de l’héberger. Mais vous pouvez prendre connaissance de la critique parue dans L’Écho de Paris du 30 mai 1913 :

(J’ai dû recopier la critique, car le fac-similé était peu lisible (cf.pdf ci-dessous, page 6. Que ne ferait-on pas pour la musique !).

L’Echo de Paris le 30 mai 1913

POUR TERMINER, QUELQUES CONSEILS :

Mesdames, comment vous débarrasser d’un homme ? Réponses dans Wonderful Town, prenez-en de la graine !

Filoxe

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5 Commentaires

  1. Merci Filoxe pour ce portrait de Simon Rattle, il a quitté la direction du LSO, l’année dernière, et comme Colin Davis, il a bien servi nôtre Berlioz national. Bonne journée.

  2. Pour se débarrasser d’un homme? Contacter Marie Besnard, ou la Brinvilliers, par l’intermédiaire d’un médium. Par contre ça finit toujours au violon. Merci, Filoxe.

    • Bonjour,

      Un Corrézien en la matière n’a qu’une référence : la malheureuse Marie Lafarge :=)

      19 en force !

      • Il paraîtrait que certains voudraient la réhabiliter. Je pense, dans un autre registre, à Angèle Laval, le corbeau de Tulle. Notre département n’a pas produit que des pépites : dernier en date, Flanby. 19 en force!

        • Bonjour,

          Oui, j’y pensais aussi au corbeau : grandes affaires de Corrèze !

          Un merveilleux film au final !!

          19 en force !