Jean-Louis Levesque, médecin et maire de Châteauneuf, nage à contre-courant en ce mois de lutte contre le cancer. Il critique cette campagne de dépistage systématique. « C’est un immense conflit d’intérêts, né de la connivence des radiologues et des laboratoires », dénonce-t-il.
Sa chemise verte lors du dernier conseil communautaire a fait sensation, au milieu des polos, pulls et vestes roses qu’arboraient ses collègues élus qui voulaient marquer le coup pour lancer « Octobre rose ». Mais Jean-Louis Levesque n’est pas du genre à suivre le troupeau, surtout si le maire de Châteauneuf, et médecin généraliste toujours actif, estime qu’il s’égare.
Comme certains de ses confrères, le toubib castelnovien milite contre cette grande opération de dépistage systématique du cancer du sein, dénonçant ses travers. Il a voulu s’en expliquer.
« C’est très bien de parler du dépistage, mais ce serait bien aussi de parler de prévention. »
« Il n’y a pas d’autres moyens de dépister un cancer du sein que la mammographie et l’apprentissage de l’autopalpation. Mais il faut faire un distinguo d’importance entre le dépistage de masse organisé et le dépistage personnalisé que l’on peut réaliser en consultation dans le cabinet d’un médecin. Quand on prescrit une mammographie à une femme, il faut lui expliquer ce à quoi elle s’engage, les avantages et les inconvénients, pour qu’elle la fasse en connaissance de cause. C’est une énorme différence avec un dépistage de masse où tu reçois un courrier tous les deux ans te disant que c’est le moment de faire une mammographie.
Il faut savoir aussi, et c’est validé par les organismes indépendants, que chez les femmes âgées de 49 à 74 ans, sans risque accru de cancer du sein, l’intérêt du dépistage systématique est vraiment incertain. Et il présente plusieurs inconvénients. On estime ainsi qu’environ un cancer du sein sur cinq n’est pas détecté par le dépistage. Dans le même temps, les mammographies où on ne trouve aucune anomalie ne garantissent pas l’absence de cancer.
On sait aussi que des anomalies détectées par la mammographie ne sont pas des cancers, mais on est obligé de faire des examens agressifs en complément (IRM, biopsies), ce qui est anxiogène et douloureux. Surtout, on sait que 30 % des cancers du sein pris en charge n’auraient eu aucune conséquence sur la santé des femmes s’ils n’avaient pas été diagnostiqués. Enfin, on sait aussi que sur 100 000 femmes qui commencent le dépistage à l’âge de 50 ans, les radiations dues aux mammographies provoqueraient cinq morts par cancer.
Cette campagne d’Octobre rose est, il faut le rappeler, un immense conflit d’intérêts, né de la connivence des radiologues et des laboratoires, AstraZeneca puis Roche, qui commercialisent les médicaments anticancéreux. Et parce que les radiologues charentais ne peuvent pas absorber les mammographies systématiques, elle empêche d’avoir les mammographies nécessaires prescrites par les médecins, avec un délai raisonnable. |
Et que dire de son impact environnemental avec tous les déchets qu’elle entraîne : les parapluies venus de Chine rachetés chaque année, les t-shirts roses, les tracts et j’en passe ? C’est une catastrophe écologique.
Enfin, dernier point, majeur, qui est oublié par Octobre rose et les pouvoirs publics : c’est très bien de parler du dépistage, mais ce serait bien aussi de parler de prévention pour empêcher l’augmentation toujours plus importante de nouveaux cas de cancer du sein ? Il serait temps de s’intéresser aux perturbateurs endocriniens, qu’on retrouve dans les pesticides et les produits à usage ménager, dont on sait d’une façon certaine qu’ils ont une influence sur les cancers hormonaux dépendants (seins, ovaires, prostate).
Ce n’est pas la première fois que des minorités de médecins ont raison par rapport à de grands docteurs qui portent la bonne nouvelle, en baignant complètement dans les conflits d’intérêts. Il y a plein d’exemples : le Mediator, les anti-alzheimer, certains anti-diabétiques et certains anti- inflammatoires délétères en termes de bénéfices-risques, dont certains ont fini d’être remboursés ou arrêtés. »
Note de Christine Tasin
Merci à Maxime pour ce sujet qui concerne beaucoup de personnes, notamment des femmes (mais pas que car chaque époux ou compagnon est partie prenante de la décision de la femme avec qui il vit).
J’avoue que moi aussi je n’ai pas d’avis tranché sur la question, je sais seulement que j’ai fait, en bon petit soldat faisant confiance aux médecins et même au gouvernement, dans une autre vie, le dépistage (tous les 2 ans ? Je ne sais plus), jusqu’à ce que, tout d’abord, à l’occasion d’un dépistage, on distingue un petit truc pas clair, qu’il faille en passer par la biopsie etc, il ne s’agissait que d’un petit kyste ou une petite boule de graisse, je ne sais plus. J’avais trouvé le dépistage invasif et anxiogène, « tout ça pour ça ! ».
Il se trouve que, par hasard, j’ai lu peu après un livre* de Gérard Delépine, cancérologue, qui démontrait que plus on faisait de radios et plus on trifouillait plus on risquait de réveiller une tumeur latente avec laquelle on aurait pu vivre jusqu’à sa mort et la conduire à devenir un vrai et dangereux cancer. Alors j’ai arrêté les dépistages tout en sachant que nombre de morts du cancer du sein auraient sans doute pu être évitées sile cancer avait été dépisté…
*je ne sais plus s’il s’agit de
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regardons l’évolution des mots qui sont significatifs au départ on disait malade ce que fidèlement au serment d’hyppocrate on soignait , puis c’est devenu un » patient » plus qu évocateur on le fait trainer et maintenant on ne se cache plus c’est un « client » consommateur pour entretenir toute la mafia médicale pour preuve interdit les herboristeries la médecine non conventionnelle les HE qu’ils veulent détruire l’homéopathie .
Pour l’homéopathie il y a un exemple trés éclairant un cheval de course malade est soigné par homeopathie pour la raison suivante s’il on lui donne du conventionnel a la prise de sang il sera considéré comme dopé en homéo non et il sera guéri
cela fait déja quelques années que le Dr Delepine dénonce cette industrie ; la suisse vient de stopper ces appels a des mammographies
Moi aussi Christine, j’ai des doutes depuis longtemps. Quand nous étions enfants combien se voyaient arracher les amygdales ou ôter l’appendice, ? On n’en parle plus jamais…La « spasmophilie », star des années 80, a pris également sa retraite… Ma mère avait été opérée pour un prélèvement pour une biopsie et le chirurgien a préféré en profiter pour tout enlever… Or nous n’avons jamais pu obtenir le résultat de la fameuse biopsie qui prétendûment justifiait l’opération du sein. Je ne suis toujours pas convaincue qu’elle avait un cancer. De plus, le comportement de la plupart des médecins pendant la crise Covid a largement entamé ma confiance en eux. Je jette à la poubelle les injonctions aux examens cancer du sein, cancer colo-rectal. Ma grand-mêre a traversé la vie vaillamment jusqu’à 94 ans sans tout ça. Je fais le pari de m’en passer et ça ne regarde que moi.
tout a fait d’accord les appels de ss vont tous au feu , mon medecin de famille n’etait pas pour une mamographie donc je n’en est jamais fait , a ce jour tout va bien , au nom d’une soit disant prevention on fait faire des examens a tout le monde sans vraiment chercher a comprendre,et aujourd’hui c’est encore pire avec ce fameux covid si vous avez mal a la tete c’est le covid si vous toussez c’est le covid stop il y a d’autre maladie angine , rhino etc ,,
ce type est un criminel : ma fille ne se faisait pas dépister confiante car dans la famille il n’y avait pas de cancer du sein, et à 54 ans elle a été victime d’un cancer du sein métastasé d’emblée, avec métastases osseuses qui de temps en temps se baladent au cerveau : depuis 5 ans elle est en chimios constantes, rayons, et le reste, et n’a pu reprendre son travail : heureusement qu’elle a un conjoint pour les ressources du foyer, heureusement que les progrès médicaux lui permettent d’être encore là certes avec une vie, et la nôtre bouleversée, mais l’épée de damoclès est bien suspendue sur sa tête et celle de toute la famille – honte à ce médecin
Il est prouvé que les radiographies à répétition ou la radiothérapie « préventive » peuvent provoquer des cancers. qui n’a pas connu quelqu’un soigné par radiothérapie pour un cancer du sein, finir avec un cancer du poumon sans jamais avoir fumé. Il faut savoir aussi que les appareils de radiologie, peuvent être defectueux et ne sont pas toujours correctement contrôlés, ce qui augmente les risques.
On reproche aux Françaises et aux Français de se soigner, et d’un autre côté on les empoisonne quotidiennement.
« quand on cherche…..on trouve »!!!