Mélenchon/Le Monde, même combat !
 Pour le… terrorisme islamiste !

 

Quand Jean-Luc Mélenchon fait de l’antisémitisme « en douce », c’est-à-dire sans en avoir l’air, c’est à vomir ! Et que dire de nombre de mes confrères journalistes, en particulier du Monde, qui semblent ne rien relever, ne serait-ce qu’un soupçon d’antisémitisme quand cela vient de leur copain Jean-Luc ?
Le « pape » des « insoumis » peut, par ses déclarations, se soumettre à une partie très à gauche du panorama politique français en désignant mais -quelle finesse !- sans le nommer parce que sa cible est d’une confession peu aimée voire -il fait semblant de l’ignorer !- rejetée pour ne pas dire haïe par son électorat.  « L’inconnu » pris pour cible par Mélenchon, Benjamin Haddad, ministre délégué à l’Europe, serait, selon le n°1 insoumis, « acquis à la politique de M. Netanyahou (…) Si l’Europe décidait de ne plus livrer d’armes européennes, la guerre s’arrêterait. Si l’Europe stoppait les rapports commerciaux, [Israël] ne pourrait pas tenir. »
Aussitôt, le gouvernement a qualifié ces propos de « nauséabonds », la porte-parole de l’exécutif, Maud Bregeon, accusant l’Insoumis de faire un amalgame entre la confession juive du ministre et sa ligne politique.

IIIl a, sans que cela fasse scandale, tressé des lauriers à un terroristequi, pour lui, n’en est pas un, bien qu’il ait sur les mains le sang de soldats français (et pas que…) assassinés lors d’un attentat au Drakkar, à Beyrouth !

https://resistancerepublicaine.com/2024/09/29/macron-oublie-philippine-et-les-58-morts-francais-du-drakkar-tues-par-le-hezbollah/

J’ai donc découvert avec satisfaction que Le Point de ce jeudi était du même avis à propos de Mélenchon qu’il appelle le « Guide Suprême de la Révolution Insoumise ». Je pense que je leur emprunterai cette appellation dans mes prochains écrits.
Et Le Point ajoute :

« Pourquoi affirmer que celui-ci est « acquis » à Netanyahou, alors qu’il soutient, en ce qui concerne la Palestine (comme les autres ministres !), une solution à deux États, c’est-à-dire précisément ce que le Premier ministre israélien refuse ? »
« Désigner un adversaire comme tel parce que juif ferait-il donc partie des arguments acceptables aujourd’hui ? Il faut le croire. Mélenchon nie, bien sûr, selon la technique connue du dog whistle (« sifflet à chien ») : de toute façon, ceux à qui cette sortie est destinée reconnaîtront sa signification. »
Mais, comme d’ailleurs je le souligne souvent dans mes écrits, le plus grave ce n’est pas ce que Mélenchon dit -il est libre de se mettre hors de la loi si cela l’amuse- mais plutôt l’absence de réactions de la part de la presse dite « bien pensante » que j’appelle « bien pAnsante » tant elle semble mettre un pansement non sur une jambe de bois mais sur une langue de bois : voir (1) qui confirme qu’il s’agit bien du langage utilisé par « Mais planchons… » et tous ses amis de gauche.
D’où la conclusion du Point :
« C’est donc une victoire pour l’antisémitisme, une de plus. Mélenchon ose tout, puisque manifestement cela ne lui coûte plus rien. Il a donc pu dénoncer l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, sans l’ombre d’une pensée pour ses victimes. »
Le magazine déplore :
« Il n’y a chez lui aucune gêne d’étaler sa complaisance pour une organisation terroriste ayant assassiné tant de Libanais, de Syriens, d’Israéliens, d’Américains et même de Français, à Beyrouth en 1983 et à Paris, rue de Rennes, en 1986. Tout passe. » Au Drakkar, 58 soldats d’élite français avaient perdu la vie lors d’un attentat au véhicule piégé du terroriste Nasrallah !!!
Le Point s’en prend également, tout comme il m’arrive de le faire, au journal Le Monde,
secondé par Le Monde Informatique : ils auraient pu abréger ce sigle sous la contraction LIMonde ! Non ? Cela lui irait si bien…-
…« Dans le genre décomplexé, ajoute Le Point, notons aussi l’ahurissante nécrologie, publiée par Le Monde, du chef terroriste, dépeint en « chef charismatique », qui « a incarné la résistance à Israël au sein du monde arabe », où il était « adulé comme un nouveau Nasser ou un Che Guevara arabe ». Le tout flanqué d’un encadré (modifié par la suite) décrivant son fils comme « mort en martyr »… 
D’où la juste remarque du Point :
« Un enthousiasme moins partagé dans ledit monde arabe, où beaucoup ont célébré la mort de Nasrallah… »
Et comme nous l’avions fait sur RR le 29 septembre sous le titre :
« Macron oublie Philippine et les 58 morts français du Drakkar, tués par le Hezbollah ! » le magazine dénonce « l’apathie de ceux qui devraient se tenir debout. »

Et parmi eux… « Qu’a dit l’Élysée à l’annonce de la mort de Nasrallah ? Presque rien, sinon un « il ne doit pas y avoir de guerre au Liban » que l’on ne peut qu’approuver, mais qui, s’agissant d’un terroriste ayant tué tant de Français, est plutôt léger. Faible, si on le place en regard du communiqué de Joe Biden, qui, insistant sur les victimes libanaises, syriennes et américaines, a vu dans la mort de Nasrallah « une mesure de justice ». Et un peu court, si l’on se réfère à ce qu’avait dit Nicolas Sarkozy après la mort d’Oussama ben Laden, en 2011, rappelant que ce dernier « était le promoteur d’une idéologie de haine et le chef d’une organisation terroriste qui a fait des milliers de victimes dans le monde entier, notamment dans les pays musulmans », puis ajoutant : « Pour ces victimes, justice est faite. Ce matin, la France pense à elles et à leurs familles. »
Sarkozy a eu ainsi l’honneur de rattraper les (faux) oublis de Macron mais aussi ceux d’un autre « ancien président », Hollande dont on se demande bien ce qu’il fait à l’assemblée nationale sinon serrer la main d’un fiché S Raphaël Arnault…
La différence entre Biden et Sarkozy, d’un côté, et Emmanuel Macron, de l’autre, c’est que les deux premiers ont l’âme de chefs d’État et que le troisième à l’âme d’un chef de meutes, celles de certains quartiers, se croyant obligé de suivre les conseils d’un comique l’ayant persuadé de, surtout, ne pas aller à la marche contre l’antisémitisme organisée après le massacre terroriste anti-juifs du 7 octobre. Pour quelle raison ? Simplement afin de ne pas déplaire aux proches d’une organisation terroriste : le Hamas… Voilà non à quel merveilleux sommet mais dans quel immonde cloaque nous plonge un quasi septennat macro…RIEN !

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

(1)Origine et définition : site expressio.fr :
https://www.expressio.fr/expressions/langue-de-bois
Selon ce site… « La langue de bois est un langage à part entière dont on se demande s’il n’est pas enseigné à… l’ENA. »
« Parmi ses nombreuses ‘utilités’, il permet de cacher la vérité, de répondre à côté de la question ou de noyer une absence de pensée ou de connaissance d’un sujet sous un déluge de paroles creuses. Cela peut aussi servir à faire croire à quelqu’un qu’on ne lui est pas hostile alors qu’on le manipule pour l’amener à ses propres fins. »
« Ce langage est un outil qui confirme parfaitement ce qu’a cité Stendhal en le mettant dans la bouche d’un Jésuite, mais qui est généralement attribué à Talleyrand : « la parole a été donnée à l’homme pour cacher sa pensée ».
ORIGINE :
« Cette expression est récente en France puisqu’elle n’y est apparue qu’au cours des années 70.
A l’origine, ce sont les Russes qui, avant leur révolution, utilisent l’expression « langue de chêne » pour se moquer du style administratif employé dans leur bureaucratie tsariste étouffante.
L’ère bolcheviste n’améliore pas véritablement ce style (…) la locution continue donc à être utilisée mais le ‘chêne’ se fait progressivement remplacer par le ‘bois’, tout simplement. L’expression aurait transité par la Pologne avant d’arriver chez nous. »

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3 Commentaires

  1. Mais qui peut encore accorder du credit aujourd’hui, a ce représentant de la maroquinerie ? Que de vieux sacs comme lui!

  2. Mélenchon dans ses œuvres. Jospin, pour une fois, a dit la vérité, à savoir que Mélenchon n’était pas un homme d’État mais un tribun. Non, pas un tribun mais un gueulard sans fond ni surface. Une outre gonflée d’un vent mauvais. Un individu dangereux.

  3. l’Élysée pratique la langue de bois, nous c’est la gueule de bois tant ils nous saôulent, Macronie comprise.