Ukraine : Trump a raison de vouloir discuter

Le RPF a toujours été sur la ligne diplomatique, en ce qui concerne l’Ukraine et voilà le candidat Trump affirmer maintenant que les États-Unis devraient trouver une solution diplomatique au conflit ukrainien, et non pas provoquer la Russie.

Il n’y a en effet aucune autre porte de sortie et la résolution qui permettrait à Zélinsky de bombarder l’intérieur de la Russie avec des missiles occidentaux, sonne comme une prise de risque insensée pour les capitales européennes. L’administration Biden choisit ainsi d’exposer le monde à la guerre totale, un moment que nous avons déjà connu lors de la crise des missiles de Cuba. Les Biden boys semblent avoir oublié que la Russie dispose d’une possibilité de frappe nucléaire au moins égale à celle de l’OTAN.

L’ancien président américain John F. Kennedy, avait déclaré en 1963 : « Les puissances nucléaires doivent éviter les confrontations qui amènent un adversaire à choisir entre une retraite humiliante ou une guerre nucléaire ». Se laisser aller à penser que Vladimir Poutine pourrait bluffer et tabler sur le fait qu’il se laissera bombarder sans rien faire par peur d’une éventuelle escalade, est un pari risqué. Surtout pour les Européens qui sont les plus proches des bases de missiles russes. Mais les Etats-Unis devraient aussi se méfier, par la route nord, où des forces russo-chinoises commencent à être massivement présentes, ils ne sont guère plus éloignés que nous ne le sommes. De toute évidence, il serait préférable de ne pas tabler sur la faiblesse russe supposée, mais plutôt considérer que jusqu’ici il a fait preuve d’une certaine retenue à notre égard, malgré nos livraisons d’armes. A noter que Macron, toujours aussi inconscient de la portée de ses actions, vient encore de s’illustrer en accueillant des soldats ukrainiens à Mourmelon, à nos frais bien sûr, pour des formations militaires. Sans consultation du parlement évidemment.

Nous n’avons plus à espérer, en Europe, que l’incurie démocrate ne passe pas les bornes d’ici les élections et que Trump soit élu. Mais plus loin, Trump prône aussi une alliance avec la Russie, c’est à dire, sortir complètement du vieil affrontement est/ouest issu de la fin de la seconde guerre mondiale, lequel n’a plus aucun sens depuis la chute du mur en 1989 et les Russes étant exactement comme nous, des Occidentaux chrétiens et qui plus est, francophiles, puisque notre langue fut en usage à la cour du tsar. Nous défendons aussi, au RPF, l’idée d’un axe occidental, de Washington à Moscou en passant par les capitales européennes, l’ennemi étant ailleurs et la nécessité d’une union des pays occidentaux de plus en plus évidente.

Le combat le plus visible à mener étant celui contre l’islamisation devenu incontournable dans la quasi totalité des pays européens et qui s’exprime durement, dans de nombreux pays, comme la France, l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, les Pays-Bas, l’Angleterre, par un ras le bol face à des diktats religieux qui s’imposent partout sur nos sols, selon le mode de la machine à cliquets, qui ne revient jamais en arrière. Ils prennent la forme d’une délinquance galopante, d’attaques en réunion contre les personnes, d’attaques également contre les édifices religieux chrétiens, de contestations philosophiques, historiques au sein des établissements scolaires, ou de port de signes religieux traditionnels dans les espaces publics et administratifs. Et se traduit par des basculements de plus en plus plus nombreux vers les partis appelés d’extrême droite, mais qui sont seulement des partis qui n’entendent pas sacrifier leur Histoire et leur culture sur l’autel d’un vivre ensemble qui n’existe nulle part. Nous avons sans doute à prendre exemple sur le mode russe de relations amicales mais fermes avec les pays musulmans qui entourent la Russie et qui contrairement à ce qui se passe en Europe de l’ouest, ne sont pas teintées du sentiment d’une quelconque culpabilité. Les BRICS s’organisent logiquement pour sortir de l’hégémonie du Dollar dans les échanges internationaux et les Occidentaux ont plus d’intérêts convergents que divergents entre eux. L’idée d’une guerre nucléaire totale entre Occidentaux, sur la base d’un différend frontalier en Ukraine, apparaît de plus en plus incongrue face aux dangers qui menacent la civilisation occidentale, auteur de la totalité du progrès technique et scientifique.

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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3 Commentaires

  1. L’UE se laisse entrainer dans la folle course aux armements et à la guerre, par les US qui ne risquent rien dans leur pré carré.
    Et si Poutine décidait de frapper en premier l’Amérique ?
    Ou bien Bruxelles ? La hargneuse impératrice qui cherche la guerre.
    Ces sous-merde de technocrates non élus, jouent à la guéguerre en totale inconscience.

  2. Biden ce vieux fou a entrainé l’UE à soutenir l’Ukraine à vouloir se défendre, puis à contre attaquer, puis à freiner le retour de l’avancée russe dans le Dombass, qui a présent ne pourra plus être récupéré par les ukrainiens…
    Si l’OTAN à travers l’Ukraine veut s’en prendre au territoire russe, ce qui est si loin des objectifs de départ, la Russie déclarera la guerre contre l’Ukraine, poussera à ce que les civils aillent se réfugier dans les pays de l’OTAN, pour raser toute l’Ukraine, rasez Kiev. En tout cas, Zelensky cherche le KO, le sien plutôt que de se rendre, car il sais qu’il ne pourra pas contrer les russes,
    Si l’OTAN attaque les russes, c’est en premier la fin de l’Ukraine, et peut-être aussi la fin de l’UE… en 1945 les américains ont débarqués en France pour sauver l’Europe, en 2024/25 ils risquent de la faire détruire par vanité de leurs suprémacisme…

  3. Je me rappelle les paroles prophétiques d’un écrivain-ministre : dans trois mois, l’économie russe s’effondrera. On peut constater l’injustesse des vaticinations de ce personnage. La durée de ce conflit nous mènera au chaos. De l’argent parti en fumée. Mieux vaut faire la paix avec la Russie, assurer la sécurité et l’autonomie du Donbass, et reprendre le cours de nos existences.