Il ne faut pas vacciner vos enfants, ni filles, ni garçons, par le Gardasil inefficace et dangereux.1
Depuis que le Président a fait la publicité du Gardasil dans une école à Jarnac, l’ensemble des médias et beaucoup de soi-disant experts propagent une propagande mensongère prétendant que le Gardasil protégerait contre certains cancers et en particulier contre le cancer du col de l’utérus sans jamais citer de sources fiables.2
Pour juger cette politique de santé, il faut considérer uniquement les faits avérés, publiés par les agences officielles. Pour voir si cette vaccination prévient le cancer, il suffit de regarder l’évolution de l’incidence de ces tumeurs, publiée par les registres des cancers des pays qui ont généralisé la vaccination scolaire par Gardasil. Nous en présentons ci-après les courbes originales parfois complétées de nos commentaires (en rouge).3
En Australie, depuis le Gardasil, le nombre de cancers du col augmente
L’agence australienne de la Santé (AIHW) publie sur son site4 le nombre de nouveaux cas annuels et l’incidence des cancers montrant que depuis le Gardasil le nombre annuel de nouveaux cas de cancers du col a augmenté passant de 729 en 2006 à 982 en 2020 (+35 %) et l’incidence de 7,6 à 7,8 pour 100 000 femmes.
Et dans le groupe le plus vacciné arrivé à l’âge ou les cancers invasifs apparaissent (25-34 ans), le nombre de cas est passé de 113 en 2007 à 172 en 2019 et l’incidence de 7,9 à 9,1.
Ceux qui prétendent que l’Australie est en passe d’éliminer ce cancer grâce au Gardasil sont donc très mal informés ou mentent !
En Grande-Bretagne aussi les cancers du col augmentent depuis le Gardasil
Le site Cancer Research United Kingdom (CRUK)5 publie l’incidence du cancer invasif du col par année et par groupes d’âge.
Sur l’ensemble de la population féminine, l’incidence annuelle du cancer invasif du col qui avait baissé de la moitié en dix ans (de 1994 à 2004), ne diminue plus depuis la vaccination Gardasil (2006).
Et plus préoccupant, dans le groupe des 25-34 ans, le plus vacciné exposé au cancer invasif, l’incidence a augmenté de 20 % passant de 15/100000 en 2004-2006 à 18/100000 en 2017-2018.
Ceux qui prétendent que la Grande-Bretagne est en voie d’éliminer ce cancer sont donc très mal informés ou mentent !
Les pays nordiques ont également généralisé l’injection scolaire de Gardasil. Le site Nordcan présente les chiffres et les courbes d’incidence des cancers dans les différents pays nordiques6tels que rapportés par leurs agences nationales de santé.
L’administration de Gardasil n’a été suivie d’une diminution d’incidence des cancers du col dans aucun des grands pays scandinaves.
En 2024, les femmes de 25 à 34 ans, les plus vaccinées étaient parvenues à l’âge ou le cancer invasif apparaît. Elles constituent donc le groupe témoin d’efficacité le plus pertinent dont nous présentons les courbes d’évolution.
En Finlande les cancers du col ont augmenté depuis le Gardasil
Dans ce pays, ex-champion européen des plus faibles taux de cancer du col, la vaccination a été instaurée en 2013 pour les filles. Depuis cette date l’incidence standardisée de l’ensemble de la population a augmenté de 20 %, passant de 4,4/100 000 en 2013 à 5,3/100 000 en 2022. Dans le groupe le plus vacciné des 25-34 ans l’augmentation atteint 30 %.
En Norvège la vaccination scolaire par Gardasil, instaurée en 2009 pour les filles, n’a pas été suivie, dans le groupe témoin, d’une baisse significative d’incidence, mais par une augmentation importante d’incidence pendant 5 ans avant un presque retour aux chiffres pré vaccination.
Même phénomène en Suède où la vaccination a été suivie d’un accroissement net d’incidence pendant 5 ans 78 avant retour à un taux de 11,2/100 000, un peu plus élevé (+10 %) que celui de la période pré vaccinale (10/100000).
Ces données officielles contredisent totalement une récente publication suédoise9 non randomisée, biaisée par la prise en compte de femmes entre 10 et 31 ans alors que le cancer du col ne se manifeste habituellement qu’à partir de 25 ans.
Au total, cette revue des registres du cancer montre que dans aucun des cinq pays apôtres du Gardasil l’incidence des cancers du col n’a baissé depuis la généralisation de cette vaccination.
Certains prétendent qu’il est trop tôt pour juger et qu’il faudrait encore attendre pour voir ces chiffres baisser. Oublient-ils que cette vaccination date déjà de 18 ans ?
La France peu vaccinée souffre moins du cancer du col que les pays qui ont institué la vaccination scolaire par Gardasil
D’après santé Publique France10, l’incidence standardisée monde (corrigée des variations dues à l’âge11) du cancer invasif du col s’approche de 6/100 000 femmes en France alors que le faible pourcentage de vaccinées par Gardasil (proche de 40 %) désole ses partisans.
La consultation des registres des cancers des différents pays qui ont obtenu des taux de vaccination Gardasil de 80 % par la vaccination scolaire montre qu’à la dernière estimation, l’incidence pour 100 000 femmes s’élevait presque toujours au-dessus du chiffre français : 7,1/100 000 en Australie12, 10/100000 en Grande-Bretagne13, 10,4 en Suède14, 11,8 en Norvège.15
Alors pourquoi les présidents et nos agences de santé et leurs relais veulent-ils imposer une vaccination qui est suivie d’un accroissement du risque de cancer alors qu’on dispose d’une prévention efficace par le dépistage cytologique ?
Les raisons de l’échec du Gardasil dans la prévention du cancer
L’espoir de réduire le risque de cancer invasif par le Gardasil semble ignorer de nombreux éléments qui le rendent cette hypothèse d’emblée très incertaine.
Comme tout cancer, l’origine du cancer du col est multifactorielle.
Au-delà de l’infection par HPV la survenue de cancer du col paraît facilitée16 par la précocité des premiers rapports sexuels, la multiplicité des partenaires, de la multiparité (>4), le tabagisme, l’usage d’une contraception orale (pilule œstroprogestative), l’immunosuppression (et tout particulièrement du sida) ou de certaines infections (germes banaux, herpès, chlamydia). Croire que la suppression d’un seul facteur étiologique puisse diminuer significativement le risque témoigne donc d’un optimisme démesuré.
2°) Le très grand nombre des HPV. Plus de 150 souches différentes de HPV contaminent l’homme dont plus de 20 sont accusés de favoriser le cancer. Les premiers vaccins ciblaient 4 souches ; les derniers visent 9 souches ; même si les HPV étaient les seuls responsables du cancer (et on a vu que ce n’est pas le cas) comment peut-on espérer que la suppression de quelques souches puisse être efficace contre le cancer ?
3°) La publicité mensongère qui encourage l’abandon du dépistage. Le dépistage par frottis cellulaire selon la technique de Papanicolaou17 est la seule technique dont l’efficacité dans la prévention des cancers invasifs est unanimement prouvée et reconnue. La propagande Gardasil qui affirme qu’il protégerait du cancer fait croire à certaines femmes que le dépistage serait inutile et est en partie responsable d’un certain nombre d’abandons du dépistage chez les vaccinées.
Il faut vraiment supprimer cette publicité mensongère dangereuse et fournir aux enfants et leurs familles des informations basées sur les faits avérés.
La propagande actuelle met nos enfants en danger !
Dr Gérard Delépine
https://ripostelaique.com/les-faits-averes-dementent-la-propagande-gardasil-omnipresente.html
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oui, mais, comme le disait une publicité pour Merieux, vacciner un enfant, un c’est bon pour les actionnaires.