Ruffin versus Mélenchon : c’est la lutte finale…

Ruffin sort un nouveau livre, bon prétexte pour faire parler de lui et être invité dans les medias pour… régler quelques comptes avec son vieux rival Mélenchon dont on peut dire que ce dernier ne lui a jamais fait beaucoup de cadeaux, au contraire, ne perdant jamais une occasion de l’humilier, de l’éliminer des postes clé.

Il raconte donc, entre autres,  que la France Insoumise fait « campagne au facies  » depuis des lustres !

Et ça marche ! Plus que jamais, on en a vu la preuve ces dernières années avec le nombre de tarés insoumis élus dans les quartiers par la diversité, noire ou musulmane…

 Dans les immeubles d’Amiens-Nord quand je tombais sur un Noir ou un Arabe, je sortais la tête de Mélenchon en bien gros sur les tracts, c’était le succès presque assuré. Mais dès qu’on tombait sur un Blanc, ça devenait un verrou.

Ruffin, très putassier, livre quelques « secrets de campagne », les critiques des électeurs de Hénin-Beaumont par Mélenchon :« Ils transpiraient l’alcool dès le matin… », « Ils sentaient mauvais… », « Presque tous obèses… »…

Imaginez l’énorme scandale que cela causerait si on accusait un ancien responsable du RN ou de Reconquête d’avoir prononcé ces mots à propos d’immigrés !  Etrangement, cela ne fait pas un tabac. Silence radio des medias du système.

 

Le dernier livre de Ruffin décape donc , paraît-il. Règlement de compte entre vieux rivaux…

EDITORIAL. Dans un livre décapant, François Ruffin accuse le leader de LFI d’abandonner et de mépriser les classes populaires traditionnelles, en ciblant l’électorat des jeunes des cités issus de l’immigration. L’attaque a provoqué la vive réaction des lieutenants de Mélenchon qui tentent de discréditer Ruffin, en le rangeant dans la fachosphère. A gauche, la guerre ne fait que commencer.

Après bien d’autres, parmi les responsables politiques et les intellectuels de gauche, François Ruffin reproche de façon tonitruante à Jean-Luc Mélenchon d’avoir abandonné au Rassemblement national et à l’extrême-droite les classes populaires « traditionnelles », celle des campagnes et des zones pavillonnaires, de les avoir lâchées au profit d’un groupe électoral étrange – les « jeunes » – et d’un ensemble quasiment ethnique, les Français issus de l’immigration, la France dite « des cités ». Cette critique faite à Mélenchon, d’abord par les tenants d’une gauche républicaine et laïque, est désormais courante, et même récurrente. Elle mine la gauche de l’intérieur, elle détruit sa cohérence historique. Mélenchon, lui, s’en moque.

Une stratégie centrée sur les jeunes des quartiers populaires

Surpris par un micro baladeur aux abords de la manifestation anti-Macron du 7 septembre dernier, le « lider maximo » de LFI justifiait ce choix face à une poignée de militants. Il ne savait encore rien des coups que s’apprêtait à lui porter le député de la Somme. Mais il lui répliquait par avance : « il faut mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste, laissez tomber, on perd notre temps ». Ce que Mélenchon appelle le « reste » ? Les dix millions d’électeurs de Marine Le Pen. Perdus pour la cause, la République et la démocratie qu’il est donc inutile de chercher à reconquérir.

Après les élections législatives de 2024 et la victoire de 143 députés d’extrême droite (89 nouveaux sièges), voici ce que Mélenchon, qui passe pour féru d’histoire, explique à Ruffin que les régions qui ont voté RN sont des terres qui n’ont jamais adhéré à la démocratie et à la République. À la fois faux et stupide. Mais il en rajoute, avec une comparaison disons… Déplacée : « après la guerre, il a fallu 25 ans pour dénazifier l’Allemagne ». Traduction : les électeurs sont perdus pour un quart de siècle, inutile de se focaliser dans le combat contre le RN. Ainsi, quand en novembre 2023, le jeune Thomas a été poignardé à Crépol– un crime que le RN et ses médias ont récupéré sans la moindre vergogne-, LFI n’a pas réagi. À l’inverse, les Insoumis se sont mobilisés et indignés quand, en ce même mois de novembre dans le Val-de-Marne, un jardinier prénommé Mourad a été lui aussi poignardé à l’arme blanche.

Ne pas laisser le terrain libre au RN sur la sécurité et l’immigration

François Ruffin compte parmi ceux qui raisonnent à l’inverse. Il estime parmi d’autres à la fois indispensable et civique de ne pas abandonner cette partie de France, de ne pas moquer ses inquiétudes sécuritaires et migratoires, bref de ne pas laisser le terrain libre au duo Le Pen-Bardella. Cet affrontement politico-idéologique est capital car le chef des Insoumis remet ainsi en cause les valeurs fondamentales, les engagements essentiels qui ont fait le corpus de la gauche française, celle de Jaurès et de Blum, celle de Mendès France et de Mitterrand qui, jamais, n’a renoncé ni à l’universalisme, ni à une stricte laïcité. C’est dans ce sillage que tente de s’inscrire François Ruffin. C’est cette gauche-là que Jean-Luc Mélenchon renie en inventant le concept fumeux de « classe ouvrière créolisée », un concept que Ruffin et tant d’autres réfutent.

[…]

(1) Itinéraires. Ma France en entier, pas à moitié, éditions Les liens qui libèrent, 160 pages, 12€.

https://www.challenges.fr/politique/quand-ruffin-accuse-melenchon-de-racisme-social-et-ethnique_905178

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Ruffin, devant les outrances, la démesure de Mélenchon qui a même fait peur à Macron, pense-t-il que son heure est venue ? Sans doute....

C’est pourquoi, en sus de son livre, il se répand sur les plateaux et dans les journaux, espérant ressusciter la gauche, celle qu’il considère comme la vraie gauche, celle de Mitterrand ou de Jaurès… Y a-t-il encore en France des électeurs et des militants pour cette gauche-là, alors que le PS, depuis Mitterrand, flirte avec le mondialisme  tout en collaborant avec les brutes épaisses des Insoumis ? 

En face, la clique à Méluche, comme d’habitude, pratique la Reductio ad Hitlerum  qui marche si bien depuis Mitterrand, SOS racisme, la LDH, j’en passe et des meilleures  et diabolise Ruffin qui, perdu pour les Insoumis a encore un capital de sympathie parmi les gens de gauche que Mélenchon effraie. Cela peut-il suffire à ranimer cette gauche qui n’a plus de héraut ni de héros ? Ni, surtout, de valeurs ? Douteux, à suivre.

De toutes manières, pour nous patriotes, c’est bonnet blanc et blanc bonnet, sont tous pour la submersion migratoire de notre pays et le Grand Remplacement. Alors qu’ils s’entre-tuent, ça ne nous fera ni chaud ni froid.

 

 

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3 Comments

  1. mechancon , macron , copie conforme , tout les crétins qui adhérent à son discours pro-migrants , pro-islam , pro- palestine , pro- ouvriers du monde asservis par les classes supérieures ,et qui applaudissent ne savent pas qu’ils signent leur arrêt de mort .Ces cons ne se doutent même pas qu’il accélèrent eux-mêmes le processus de la mondialisation .Gasa de mes deux en est un vecteur d’accélérations PROVIDENTIEL , tout ces cons avec leur kéfié sur la tronche ne savent même pas qu’il représente les lourdes chaines qu’ils porteront dans un avenir très proche ou le couteau qui les égorgera signifiant leur inutilité dans un processus abouti.

    • Tout ces cons ne savent ‘ils pas que chaque région du monde , chaque système a un fonctionnement macroscopique ( richesse , pauvreté, dominé , dominant ) .Au lieu de se battre pour leur microcosme afin qu’il change, tout ces imbéciles s’activent pour la création du seul et unique macrocosme dénommé le NOM .

  2. Le fascisme… peuvent-ils nous donner la définition ? J’ai pris tout dernièrement au piège une connaissance en lui demandant de me définir, après qu’une autre personne présente ait traité le RN de faschiste et d’extrême-droite :
    – fascisme
    Réponse : Euh…🤔
    – extrême-droite
    Réponse : Euh…🤔
    Voilà des arguments que l’on me propose 😂, pour résumer.

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