Magnifique, Orban envoie les migrants à Bruxelles, en aller simple !

Décidément, j’aime de plus en plus Orban. Malgré les coups fourrés, les menaces en tous genres, il s’obstine à dire non au Grand Remplacement.

Orban veut avoir le droit de fermer ses frontières malgré la doxa -obligatoire- de libre circulation.  Il écope d’amendes faramineuses imposées par Der Leyen mais il ne les paye pas ; il se bat, sans cesse, pour la Hongrie mais aussi pour nous, pour la vieille Europe, pour sa civilisation, notre civilisation.

Note de C.Tasin : l’UE veut la libre circulation des Africains mais pas des Européens pas vaxxinés quand l’UE le décide, ben voyons !

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Alors qu’il y a quelques semaines, le président hongrois Viktor Orban avait menacé d’envoyer des migrants à Bruxelles, celui-ci vient de les mettre à exécution.

En effet, ce matin, le porte-parole du ministre hongrois de l’Intérieur, Bence Retvari donnait une conférence de presse devant une dizaine de bus prêts à partir, direction Bruxelles. “Si l’Union européenne, si Bruxelles veut forcer la Hongrie à laisser entrer des migrants illégaux que nous avons déjà stoppés des millions de fois à la frontière, alors nous allons offrir à ces migrants illégaux qui le souhaitent un ticket gratuit, en aller simple, pour Bruxelles” expliquait-il, selon La Libre.

Pour le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS), il s’agit d’une “pure provocation”. “Cela fait un petit temps que la Hongrie brandissait cette menace”, explique-t-il à la DH. Il précise qu’il avait déjà réagi officiellement, en envoyant un courrier à l’ambassade de Hongrie. Il rajoute : “Nous devons réagir avec fermeté. Nous sommes de nouveau face à une énième provocation d’un pays qui profite des subventions de l’Union européenne et de la Belgique, mais qui est incapable de comprendre que l’Union européenne, c’est la solidarité entre les pays et non la provocation permanente.

Sur X, Philippe Close s’en est également pris au MR, taguant le parti et la ministre actuel des Affaires étrangères dans un tweet.

https://bx1.be/categories/news/la-hongrie-offre-aux-migrants-un-aller-simple-pour-bruxelles-nous-sommes-de-nouveau-face-a-une-enieme-provocation-selon-philippe-cl

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Il les avait prévenus, pourtant !

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“Le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orbán a réitéré ses positions anti-immigration vendredi, affirmant que la migration a un effet corrosif sur la législation de l’UE.

La migration va désintégrer l’Union européenne, a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orbán vendredi au Forum de Cernobbio, dans le nord de l’Italie, demandant que de nouvelles lois soient adoptées pour endiguer ce flux.

Si vous regardez en arrière, de 2014 à aujourd’hui, cette période est un processus de désintégration de l’Union européenne”, a-t-il lancé.

Le dirigeant nationaliste hongrois, qui est depuis longtemps sous le feu des critiques pour ses positions virulentes contre les migrants, qu’il a qualifiés de “poison” et d'”inutiles”, a fait ces commentaires alors qu’il discutait de ses trois priorités pendant les six mois de la présidence hongroise de l’UE : la compétitivité, la guerre en Europe et l’immigration.

La migration, tout comme l’égalité des sexes, l’emploi et la sécurité, est une “question existentielle” à laquelle l’UE est confrontée, a-t-il déclaré. Réfléchissant à l’approche hongroise de l’immigration clandestine et la comparant à la politique d’asile généreuse de l’Allemagne, il a déclaré : “Nous ne les laissons jamais entrer”.

Après s’être adressé à la conférence, M. Orbán a confirmé ces déclarations en postant sur le média social X : “Laissez la Hongrie et d’autres pays se retirer de la politique migratoire commune”.

Bruxelles peut les avoir

Un haut fonctionnaire hongrois s’est fait l’écho de ces commentaires en déclarant que le gouvernement anti-immigration envisageait sérieusement de mettre en œuvre un plan visant à offrir aux demandeurs d’asile un aller simple gratuit pour Bruxelles.

Lors d’une conférence de presse dans la capitale Budapest, le secrétaire d’État Bence Rétvári a affirmé que l’UE voulait forcer la Hongrie à laisser passer les “migrants illégaux” à travers ses frontières et a déclaré que le pays “offrirait à ces migrants illégaux, volontairement, gratuitement, un aller simple pour Bruxelles”.

M. Rétvári a déclaré que le transport serait effectué “après la mise en œuvre de la procédure européenne”, mais il n’a pas précisé quel serait le statut des demandeurs d’asile une fois transportés. Il a fait ces commentaires alors qu’il était entouré d’une rangée de bus de passagers portant des panneaux lumineux indiquant “Röszke-Bruxelles”, un itinéraire qui conduirait les migrants de la frontière sud de la Hongrie avec la Serbie jusqu’au siège de l’UE en Belgique.

Si Bruxelles veut des migrants illégaux, Bruxelles peut les avoir“, a-t-il déclaré.

Presque mot pour mot, M. Rétvári a repris les propos du ministre chargé du cabinet du président, Gergely Gulyás, qui a déclaré fin août : “Si Bruxelles veut des migrants, elle les aura”.

Les propositions provocatrices visant à envoyer les migrants au cœur de l’UE font suite à un arrêt rendu en juin par la Cour de justice de l’Union européenne, qui a condamné la Hongrie à payer une amende de 200 millions d’euros pour avoir enfreint de manière persistante les règles de l’Union en matière d’asile, ainsi qu’un million d’euros supplémentaire par jour jusqu’à ce qu’elle mette sa politique en conformité avec la législation européenne.

L’UE reproche à Budapest d’obliger les personnes en quête d’une protection internationale à se rendre dans les ambassades hongroises en Serbie ou en Ukraine pour y demander un permis de voyage. Cette pratique est contraire aux règles de l’UE qui obligent tous les États membres à mettre en place des procédures communes pour l’octroi de l’asile.

Le gouvernement d’Orbán a déclaré qu’il engagerait des poursuites judiciaires contre l’UE au sujet de ces amendes.

Il a également demandé une compensation pour les milliards qu’il dit avoir dépensés pour la protection des frontières, notamment pour la construction de clôtures protégées par des barbelés sur ses frontières méridionales avec la Serbie et la Croatie.

L’Union européenne a gelé des milliards de dollars pour son gouvernement en raison de violations des normes de l’Union en matière d’État de droit et de démocratie, et certains législateurs européens ont demandé que la Hongrie soit privée de son droit de vote au sein de la Commission exécutive de l’Union.

Le gouvernement hongrois n’a pas respecté le premier délai de septembre pour payer l’amende de 200 millions d’euros imposée par la Cour européenne de justice, ce qui ouvre la voie à un nouveau conflit avec Bruxelles.

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