Demain, vous et moi serons les prochains otages des terroristes

Négocier avec des terroristes la libération d’otages fera de nous tous une marchandise de valeur pour tous ces prétentieux qui afin d’atteindre leur objectif, traqueront tout individu nanti d’un potentiel quelconque de ployer les genoux du rival, notamment des juifs.

C’est plus avantageux que l’or,  que le diamant, cela peut culminer par l’acquisition sans effort d’un pays, de territoires, par la libération de ces diablotins assassins et criminels qui croupissent dans des geôles, et qui deviendront les bons élèves de leur libérateur, duquel ils tireront leur leçon et copieront à la lettre, ses instructions.

Ce ne sera pas seulement Israël qui paiera pour ses erreurs d’avoir accepté en premier lieu de négocier avec l’ennemi, mais tous les pays souverains subiront les effets secondaires de ces négociations.

Il suffit d’observer l’aplatissement des USA face au chef terroriste Yahia Sinwar – attitude qui contraint Bibi Netanyahu à faire des compromis à n’en plus finir. Quant aux écervelés qui oublient qu’ils traitent avec un sans cœur, un barbare qui n’a aucune pitié envers ses propres coreligionnaires et concitoyens, ils ont complètement perdu le nord et font le jeu de l’ennemi. Sinwar, un monstre dont l’objectif est surtout son ambition de mettre tout l’Occident et ses démocraties à genoux. Même au prix d’une guerre mondiale.

Et il a jusque-là réussi.

C’est le syndrome continuel de Gilad Shalit qui revient à la charge à chaque reprise et positionne Israël face à sa propre faiblesse, à ses propres dilemmes et erreurs. Sinwar n’en a aucun, même pas pour ses propres enfants. Il mettra tous ses proches dans la bascule des négociations car il est certain d’en sortir vainqueur. Et cela, il le doit aux pacificateurs et aux manifestants desquels l’objectivité a été outrageusement évacuée.

La formule célèbre de l’armée américaine : tirer sur l’otage est sans doute cruel, mais elle est efficace.

Je me souviens encore d’un autre otage, de l’échec d’une tentative de libérer Nahum Wachsman… Non seulement l’otage n’a pas survécu, mais il a emporté avec lui un valeureux soldat Nir Poraz et neuf commandos blessés qui s’étaient empressés de le secourir.

Wikipédia : 1994 – Pendant ce temps, les commandos ont crié aux hommes armés à l’intérieur de se rendre, mais ces derniers ont répondu que Wachsman était déjà mort et qu’ils préféraient mourir. Après que l’équipe a franchi la porte, un autre échange de tirs a eu lieu avant que la pièce ne soit sécurisée. Au total, trois hommes armés ont été tués et deux faits prisonniers, tandis que le chef de l’équipe de commandos, le capitaine Nir Poraz, âgé de 23 ans, a été tué et neuf commandos ont été blessés. Wachsman a été retrouvé mort dans la pièce. Son corps était affalé sur une chaise, portant un kafiyeh et des vêtements civils. Il avait été touché à la gorge et à la poitrine à bout portant. La ​​famille Wachsman a été informée de sa mort personnellement par le général Yoram Yair.

Mais l’idée et son contingent de succès ont été bien assimilés par les terroristes. L’enlèvement de Gilad Shalit plafonna en la libération de 1027 terroristes dont Yahia Sinwar lui-même, en 2011.

Dans ce cas, comment et par quels moyens peut-on réussir à abolir ce danger inhérent au sein des terroristes qui n’ont pour dieu que le diable et ses projets ?

Il faut répondre par le feu, par la force, par toutes les armes, là où la diplomatie a échoué. Ne pas glisser dans des négociations qui sont le véritable piège de l’ennemi. On ferme les yeux et on balaie sans interruption, le nid de crotales pour ne laisser derrière que des ruines. Oui, il y aura beaucoup d’innocentes victimes, dont les otages… mais je défie tous ceux qui se disent capables de séparer le grain de l’ivraie.

La bande de Gaza, en dépit des crimes de ses dirigeants, a en grande majorité collaboré avec eux. Ce n’est que lorsque les vents se sont tournés contre l’armée du Hamas, que des voix ont osé se lever et ont payé de leur vie, leur audace.

Croyez-moi, la faiblesse entraîne une autre, la violence aussi. Mais quel choix a le juste et le compatissant ? Aucun, à moins d’accepter la soumission et la torture quotidienne. À moins de renoncer à ses terres, à sa nation, à son passé, à sa culture, à sa vie.

Quel sera l’avenir d’Israël s’il se plie face à l’ennemi… et il en compte un nombre ahurissant. C’est l’armée de l’islam qui se déploie au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Égypte, au Yémen, au sein d’Israël et est financée par l’Iran. Le malheur est que tous ces pays arabo-musulmans qui acceptent le flot d’argent iranien, ignorent que l’Iran ne les épargnera jamais, tout comme elle n’épargnera pas l’Occident démocratique.

C’est un contrat avec le diable et nous savons tous que celui-ci est « maître chanteur ». Et son projet nucléaire mettra fin à toutes les tergiversations.

Thérèse Zrihen-Dvir

 59 total views,  59 views today

image_pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Soyez le premier à commenter