La prérentrée des enseignants a sonné ce vendredi 30 août, celle des jeunes ce matin, et avec elles, l’occasion de constater les absents sur les bancs. Ces problèmes récurrents ont mené certaines académies à des choix audacieux. Pour pallier le manque de personnel, des « visioprofesseurs » vont prendre le relais. Tandis que les réformes proposées par le gouvernement appellent à un renfort des effectifs, l’Éducation nationale initie déjà la parade. En ce sens, elle pousse par ailleurs les professeurs à se tenir prêt à assumer plus de charge de travail.
Au total, 3 185 postes sont annoncés comme non pourvus en 2024 par l’Éducation nationale. Telle une rengaine populaire, les syndicats de la profession appellent, comme tant d’autres, à ce que des « solutions urgentes » soient apportées à cette crise qui perdure.
Parmi les réponses apportées, la débrouille. Certaines académies font ainsi le choix d’innover pour chercher les économies et convaincre dans le cas de remplacements. En ce sens, l’académie de Nancy-Metz, comme le rapporte Les Échos, met en place des « brigades numériques » de remplaçants. Celles-ci permettent de proposer plus facilement des remplacements en optant pour des visioconférences où ces remplaçants d’un nouveau genre ne pourront intervenir que sur sept semaines maximum. Après les nombreux tollés qu’a suscité cette mesure numérique, l’expérimentation semble cependant porter ses fruits. Après deux années, celle-ci est reconduite en allant jusqu’à renforcer ses équipes pour cette rentrée. De quoi laisser songeur.
« Les difficultés de recrutement et de remplacement sont telles qu’il faut trouver tous les moyens possibles pour qu’aucun élève ne se retrouve sans professeur pendant une période longue », explique auprès des Échos Christophe Hausermann, inspecteur pédagogique et référent chargé de la brigade numérique.
Pour cette rentrée, la volonté affichée de l’Éducation nationale est alors de contraindre un peu plus les professeurs dans le remplacement de leurs collègues absents. Le « pacte enseignant », qui avait fait parler de lui lors de son instauration la rentrée dernière, permettrait d’encadrer ces remplacements en offrant une rémunération supplémentaires en échange de ces missions. Cependant, les règles pour en bénéficier cette années seront durcies. De quoi surprendre, tandis qu’une note de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) fait état du faible intérêt des enseignants pour ce système avec seulement 3 enseignants sur 10 (29%) qui s’étaient engagés dans le pacte à la rentrée 2023. Un courrier provenant des recteurs et envoyé aux chefs d’établissement affirme que « le volume de parts [du pacte] consacré au remplacement de courte durée dans le second degré sera très significativement majoré » par rapport à ce qui se faisait l’année passée. Pour rappel, une mission telle que celle de prendre part au dispositif « devoirs faits » permettaient de recevoir une rémunération forfaitaire de 1 250 € brut annuels.
D’autres idées émergent du côté des professionnels du secteur. François-Xavier Petit par exemple, directeur de l’institut d’innovation technologique et sociale Matrice, propose la mise en place d’une « réserve nationale ». Celle-ci consisterait, sur la même base que les pompiers volontaires, à ce que des personnes se rendent « disponibles pour un remplacement temporaire dans telle ou telle discipline ». Une solution symptomatique des difficultés de l’enseignement et de la crise traversée qui aurait le mérite de garantir le maintien des cours aux élèves du secondaire. Mais à quel prix ?
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Aujourd’hui, des pans entiers de la Connaissance Scientifique, en particulier en Zoologie et en Botanique, se trouvent désormais en situation de disparition imminente! En témoignent des départements entiers du Muséum d’Histoire Naturelle, dont le renouvellement des personnels scientifiques est désormais parvenu au zéro absolu!… En tant que Naturaliste et Limnologiste enthousiaste depuis ma plus tendre enfance, cela me rend malade!… Un énième symptôme de plus de la décadence horrible de notre Civilisation!
Que les pompiers volontaires remplacent les enseignants est une super idée, mais à la condition qu’ils amènent leur matériel, hache et pompe à incendie.
J’ai entendu que certains lycées et collèges ont embauché des animateurs pour occuper les classes sans prof.
Cette crise était prévisible, le métier ayant été tellement dégradé par la gauche.
Le prof n’est plus respecté, ni obéi, ni considéré, comme l’était autrefois l’instituteur dans les campagnes, où il tenait un rôle principal , à l’égal du curé.
La « réserve nationale » existe déjà ! Des listes de professeurs en disponibilité, payés à rester chez eux Ils n acceptent un remplacement que si c est leur spécialité ( cela parait logique) et….pas à plus de 30kms de leur domicile J en connais payés à l année sur la cote d azur qui attendent qu un poste soit libéré ( ex maladie longue) dans le bahut d à côté!Ils sont plusieurs centaines ! Dans le privé,( industrie par ex) t as pas le choix, si on t envoie au Havre alors que t habites Paris, t y vas ou tu sais que tu seras viré, idem si tu refuses un stage Les enseignants doivent cesser d être des fonctionnaires sans obligation de résultats
l’éducation nationale malade du gauchisme depuis plus de 40 ans : et ceux qui ont initié cette débandade par leur idéologie pédagogiste fumeuse, leurs réformes multiples et inconséquentes, leurs grèves, etc.. se font maintenant « porter pale » devant le chaos qu’ils ont semé – reste que les « visio professeurs » sont demandés depuis longtemps, nos enfants n’auront au moins plus le harcelement à subir
Qu’en de jolis termes ces choses là sont dites. Pleurez pas la gauche, c’est votre monde, rien de plus…laissez faire…l’autorité c’est facho…tout le monde il est beau…gentil…pas traumatiser ni exclure…au contraire inclusion à tous les étages…plus de valeurs…tradition…nation…tout ça aux chi..tes! Et sans oublier accueillir avec vaseline toue la débilité humaine exogène…total une pétaudière invivable et ingérable, à l’image de l’occident qui subit la gauche depuis si longtemps. A j’oubliais, c’est la faute au RN… j’ai bon là?
« Les difficultés de recrutement et de remplacement sont telles »
On se demande bien pour quelle(s) raison(s) mystérieuse(s) ça dure et s’amplifie depuis plusieurs gouvernements toutes étiquettes confondues. Mais quel mystère français alors…
Si l’on en croit de nombreux messages systématiques dans notre famille de pensée, les enseignants ne fichent rien, font de l’animation et de l’endoctrinement politiquement, et se mettent en grève entre deux manifestations.
Ca sent les règlements de compte puérils d’anciens élèves devenus adultes depuis longtemps.
Pourquoi ne font-ils pas cette sinécure dans ce cas ? C’est facile. Il y a juste un tout petit détail : un concours à passer. Même si j’imagine qu’il a suivi la pente de TOUS les diplômes d’aujourd’hui.
Bonjour,
Oui, ce système éducatif est totalement fou : je raconterai dans un prochain article sur RR, comment deux de mes neveux, « brillants sujets », ont été massacrés dans leur désir de devenir médecins.
Bonjour antislam.
Oui, ce système saturé qui oblige les gamins à s’inscrire sur un programme informatique Parcours Sup qui vous enverra vers des études que vous n’avez jamais voulu faire.
Olivier de Funès, modeste, racontait dans « Médecin malgré moi », que »n’importe quel imbécile pouvait devenir médecin », et que les « fils des patrons » étaient reconnus grâce à des formules convenues sur les copies et échappaient à la sélection du tout venant.
Le droit, je n’en parle même pas.
La médaille d’or du pays péteaudière ! Ah que oui, on est les champions!