Ainsi s’exprime Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, en réponse à Zelensky qui s’imagine pouvoir conquérir la région de Koursk pour en faire une monnaie d’échange contre les quatre oblasts du Donbass, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson.
https://tass.com/defense/1836591
L’offensive ukrainienne sur la région frontalière de Koursk, où vivaient essentiellement des civils sans défense, est bien le signe que Zelensky est aux abois, prêt à se lancer dans des actions désespérées avec les débris de son armée. Cibler des civils, c’est du terrorisme.
Rappelons que ce sont plus de 600 000 morts et autant de blessés que Kiev a perdus en trente mois de guerre. Pourquoi ? Parce que ni Kiev ni l’Otan ne veulent la paix.
Partout sur le front du Donbass, les Russes continuent leur avancée inexorable, faisant reculer les troupes ukrainiennes qui manquent de tout, effectifs et munitions. Au point que de plus en plus de soldats ukrainiens font le choix de la reddition plutôt que de poursuivre ce combat inégal qui mène à la mort.
Avec l’offensive de Koursk, Zelensky a cru faire un coup médiatique et politique en portant la guerre sur le territoire russe, “pour des échanges futurs”, selon ses dires.
“C’est pourquoi ils font des prisonniers et veulent s’emparer de kilomètres carrés. C’est tellement naïf et simpliste. Nous ne discutons de notre territoire avec personne. Nous ne négocions pas à propos de notre territoire”, a déclaré Sergueï Lavrov.
Pour ceux qui ne suivent pas le dossier, rappelons que les Ukrainiens ont conquis 1 000 km2 du territoire russe, alors que Poutine a annexé 120 000 km2 du territoire ukrainien, soit un cinquième du pays. Envisager des négociations de paix sur un tel marché de dupes est tout simplement grotesque. Zelensky n’a rien à offrir et devra capituler.
Pour Poutine, plus question de négocier après cette attaque sournoise contre des civils. Il fallait envisager la paix dès le début de la guerre.
“À Istanbul, moins d’un mois après le début de notre opération militaire spéciale, par rapport à ce que nous voyons maintenant, il a été très facile de parvenir à un accord. Ils ne le voulaient pas”, a déclaré le ministre.
Une éventuelle négociation ne pourrait aboutir qu’en tenant compte des réalités du terrain.
À savoir la reconnaissance de la Crimée et des quatre oblasts du Donbass comme faisant partie de la Russie d’une part, et en excluant toute adhésion future de l’Ukraine à l’Otan.
C’est simple et c’est on ne peut plus clair.
La Russie ne cherche actuellement aucune négociation, mais Zelensky ment quand il prétend être prêt à négocier. Poutine l’a dit à plusieurs reprises :
“Dites au moins à Zelensky, quand il sera sain d’esprit, si de telles situations se produisent n’importe quel jour de la semaine, dites-lui d’annuler son décret interdisant les négociations.”
En attendant, l’hécatombe se poursuit.
“L’armée ukrainienne a perdu 3 450 tués et 4 310 blessés, depuis le 6 août, dans l’oblast de Koursk, où elle mène une opération militaire contre des civils russes… ainsi que 73 chars, 594 véhicules blindés, 238 véhicules et 75 pièces d’artillerie.” (Marc Legrand”)
Pour la seule journée d’hier, sur l’ensemble du front, Kiev a perdu 1190 soldats tués et 1470 blessés.
Tout le narratif otanien n’est que mensonge. Poutine ne voulait pas la guerre.
Si Kiev et l’Otan avaient respecté les accords de Minsk de 2015, accordant l’autonomie aux populations russes du Donbass, au lieu de les persécuter depuis 2014, jamais Poutine n’aurait lancé son opération spéciale. C’est l’Occident le principal responsable des 600 000 morts côté ukrainien. Une tragédie à mettre sur le compte des faucons anglo-saxons, mais aussi sur le compte de ses misérables supplétifs européens totalement soumis à Washington.
Jacques Guillemain
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zoblenski ne veut pas s’arrêter, il est en train d’engranger des millions d’euros, un peu partout dans le monde occidental, il place ses billes pour le futur.
Où pourrait-il retrouver pareille aubaine, lui, le petit comédien de bastringue au salaire minable ??
■ Cercle Herméneutique et Victoire Russe || Alexandre Douguine | 03/0/2024
► […] Appliquons le principe du cercle herméneutique à la Victoire. La victoire dans la guerre avec l’Occident en Ukraine est une fin et un moyen. … la Fédération de Russie moderne fait partie de la Victoire, elle en est la condition. La victoire est le point de départ de l’avenir. Le passé et le présent ne sont que des prolégomènes à l’avenir. Et Aristote de rappeler que la cause principale est la cause finale, causa finalis. La victoire en Ukraine est l’entéléchie de l’histoire politique russe, elle est la raison d’être de tout le reste. ….
La Victoire est plus que la Fédération de Russie dans son ensemble, parce que la Victoire est l’essence de la Russie dans sa totalité. La Fédération de Russie n’est qu’une partie de la Victoire. La Victoire est le tout. C’est le destin et la fin, le triomphe.
Pour atteindre la Victoire, il est nécessaire d’adapter la Fédération de Russie à celle-ci. C’est ce qui se passe actuellement. …
…/…
○ GEOPOLIKIKA.•• : https://tinyurl.com/ms3xdnxy
Tout est dit, comme d’hab…Merci Jacques! Résultat de cette opération suicide : encore des milliers de jeunes gens tués qui se ressemblent tant avec leurs cousins russes!!…La CIA serait mieux inspirée d’oeuvrer pour réduire l’influence des frères musulmans dans l’Occident.
-« Si Kiev et l’Otan avaient respecté les accords de Minsk de 2015, accordant l’autonomie aux populations russes du Donbass, au lieu de les persécuter depuis 2014, jamais Poutine n’aurait lancé son opération spéciale. »-
Sans compter que la Russie a pris les devants à 4 jours (maxi 10) de l’invasion/guerre que l’OTAN allait déclarer à la Russie par l’intermédiaire de l’Ukraine.
Si la Russie n’avait pas fait cela, c’était la Russie qui cessait d’exister puisque c’est ce plan de destruction qui obsède les USA avec l’aide de l’U€ sa maquerelle bien conditionnées et formée.