Yahya Sinwar a misé sur les manifestants israéliens, sur leur compassion, leur stupidité, leur manque d’objectivité, la faiblesse du gouvernement d’Israël et surtout sur son conflit intestin.
Dans tout jeu de poker, nous prenons connaissance du jeu de cartes, son efficacité/portée/valeur/poids, pourtant ce n’est toujours pas celui qui tient le meilleur assemblage de cartes, qui l’emportera. Il faut parfois, oser, contester, jouer, mentir, prétendre, tenir ferme sa position pour rafler toute la mise.
Et Yahya Sinwar était presque parvenu à dominer l’acte et en tirer ses profits, dont, principalement une défaite cuisante de l’État juif d’Israël. Entre le rêve et la réalité, il y a un chemin à parcourir. Et Yahya s’est vu, déguisé en femme, se frayer une voie dans les ruines de son empire.
En dépit du jeu de cartes pauvre et mal parti du gouvernement israélien, ses contradictions, ses erreurs, ses mauvais calculs, ses divisions, Yahya Sinwar, est tombé sur un écueil : le premier Ministre Benyamin Netanyahu. Ce dernier a poussé les négociations et les concessions à un point si dangereux pour la sécurité du petit État juif, qu’il s’est retrouvé le dos au mur.
Plus moyen de progresser, plus moyen de récupérer les otages juifs, puisque leur quantité n’est même pas un atout pour Yahya, mais un encombrement. Il faut les disperser, les remettre à des familles, les nourrir, les soigner… Plus moyen de les traiter même en qualité d’une troupe de bétail. Il faut diluer, supprimer et passer à la sélection… cela vous rappelle quelque chose – Eh oui, les Nazis dans les camps de concentration. On élimine, les plus vieux, les soldats, les bébés et on ne conserve qu’une quantité plus ou moins malléable, pour le besoin et la fin du jeu.
La semaine dernière, nous avons assisté à la « récupération » d’un otage musulman – arabo-palestinien-bédouin – comme il le prétend. À l’observer, on constate qu’il est en bonne santé et que durant ses onze mois de séquestration, il se porte à merveille. En vérité, il a été abandonné pour que les soldats israéliens viennent le récupérer. Il ne s’agissait pas d’un sauvetage, sa vie n’a jamais été en danger, puisque musulman et donc coreligionnaire. On ne tue pas celui qui peut retourner sa veste et devenir collaborateur. Ce qui n’est pas le cas des otages juifs… qui eux étaient sous garde de jour comme de nuit, et leur mort contribue à décliner la charge.
Cessons donc cette comédie. Que cherchons-nous à prouver ou à nous prouver ? Exposer la compassion de l’Israélien envers un musulman ? La capacité de l’Israélien de ne faire aucune différence entre un juif et un musulman… tous égaux aux yeux d’Israël, qu’importent leur race, foi et genre.
Ne croyez surtout pas que cela contribuera à éliminer l’image du « sale juif » qui refait surface récemment sur les pancartes des manifestants contre Israël ?
Ou alors, qu’un arabe musulman vaincu et pétri de haine, puisse devenir un citoyen à part entière dans un État qui se dit juif ?
Cela n’a jamais été le cas, même pour l’Occident qui se dit laïque. Ses musulmans guettent leur heure de victoire, lorsqu’ils arracheront le pouvoir démocratiquement… et domineront leurs populations.
La loi du plus fort est malheureusement efficace et ce ne sera que par la force et par l’expulsion des éléments nocifs/antagonistes qu’Israël pourra survivre.
Si Israël veut bien se donner la peine de revoir ses erreurs et d’éviter de les répéter, dont la rentrée triomphale à Gaza d’Arafat, qui moisissait à Tunis. Les fameux accords d’Oslo et l’Autorité palestinienne dont l’objectif et ambition, n’ont jamais diminué d’un cran.
Cessez donc de nourrir un serpent sur votre sein. Et prenez le glaive contre tous ceux qui le gardent sous leurs aisselles. Gardez- vous de leur faire confiance. Le danger est trop grand. Il y a va de votre existence. Les nids de terreur doivent être démolis et leur population expulsée.
Israël est encerclé par des pays musulmans dont le rêve le plus tenace est de le voir se dissoudre dans l’air.
L’Égypte y contribue en dépit de son contrat de paix, à travers ses tunnels monstrueux, son Hamas qu’il arme pour porter atteinte à l’État juif d’Israël et ses prétendues négociations pour un calme entre la bande de Gaza et Israël. La Jordanie est menacée par ses propres éléments palestiniens, ce qui ne l’empêche pas d’armer les arabes de la Judée et Samarie contre Israël.
Et enfin, les Mollahs iraniens qui versent des milliards de dollars aux terroristes de Gaza et de Judée et Samarie, tout en observant leur propre population crever de faim, et piocher dans les conteneurs à déchets.
Que ne fait-on pas pour tuer des juifs ?
Thérèse Zrihen-Dvir.
1,017 total views, 2 views today
Où sont les enfants BIBAS ? Que sont-ils devenus ?
Sont-ils vivants ou morts ????
Pourquoi ce musulman est-il considéré comme otage juif ?
Je ne comprends rien à la politique israélienne.
Bonjour Fréjusien,
non, il n’est pas considéré comme otage juif, c’est un bédouin qui a été raflé le 7 octobre par le Hamas, du fait qu’il se trouvait dans le secteur (israélien), de même qu’ils prirent des Chinois ou des Philippins (des employés étrangers).
Les terroristes du Hamas ont même liquidé des musulmans, le 7 octobre, ils n’ont pas trop réfléchi et liquidé ou fait otage ce qui leur tombait sous la main.
Ce cri, Thérése, le cri de l’otage juif nous sommes nombreux à continuer de l’entendre, saches le.
Peu de gens dans le monde voit cette image. La plupart sont sur une autre planète. Ils subiront le même sort dans le temps. Comme je le dis souvent, ils sont presque 2000 millions, leur démographie exponentielle et leur haine extrême des juifs se rependent dans le monde entier.
CONFLIT INTESTIN !!!!!
(et non intestinal, qui veut dire tout à fait autre chose).
De même, on parle de lutte intestine.
Donc corriger cette phrase svp :
Yahya Sinwar a misé sur les manifestants israéliens, sur leur compassion, leur stupidité, leur manque d’objectivité, la faiblesse du gouvernement d’Israël et surtout sur son conflit intestinal.
Autrement, en la lisant, on a l’impression d’une étrange métaphore d’un gouvernement israélien souffrant de balonnements.
Bonjour,
Corrigé selon vos indications, cher Pikachu.
Rien n’échappe à votre oeil vigilant :=)
Merci.
(Le modérateur).
Bonjour Antiislam,
merci à vous !
Quand j’ai vu votre commentaire il m’a vraiment perturbé et avant de poster mon commentaire j’ai cherché sur le net et n’est pu trouver de réponse . En me basant sur mon acquis cet adjectif ne s’emploi qu’au féminin et je ne l’ai toujours vu qu’associer qu’au nom GUERRE !!!!!!!. ( INTESTINE ) A mon sens en voulant le genrer et l’associer au mot conflit vous faites l’erreur que vous reprochiez à l’auteur de l’article .Je peux me tromper mais pour moi il ne se masculinise pas , de plus conflit intestin sonne mal et nous fait penser aux notres d’intestins .
[1]
Bonjour Tintin,
je vous rapporte le Littré sur la question. [ Regardez en particulier l’exemple sur les troubles intestins. Remplacez par « troubles intestinaux » et vous avez un contresens majeur, à savoir que Rome aurait connu une terrible épidémie de diarrhée.
https://www.littre.org/definition/intestin
[…]
[…]
https://www.littre.org/definition/intestin
2 Fig. Qui est dans l’intérieur du corps social, d’un État.
Il n’y eut jamais plus de maux intestins, Guez de Balzac, liv. VII, lett. 50.
Reine, tout est paisible, et la ville calmée… N’a plus à redouter le divorce intestin Du soldat insolent et du peuple mutin, Corneille, Pomp. IV, 3.
Il dompta les mutins, reste pâle et sanglant Des flammes, de la faim, des fureurs intestines, Racine, Bérén. I, 4.
Quelle guerre intestine avons-nous allumée ? Racine, Esth. III, 4.
Les scandales et les troubles intestins affligèrent Rome et son Église, Voltaire, Mœurs, 35.
Étouffer des méchants les fureurs intestines, Et de la liberté réparer les ruines, Voltaire, Mort de Cés. III, 7.
Le règne d’Alexis fut troublé par des séditions sanglantes, par des guerres intestines et étrangères, Voltaire, Russie, I, 3.
Quant à l’utilisation de l’expression conflit intestin, regardez par exemple :
a) https://x.com/LeBleuduMiroir/status/1672269532348710912
#LaTroisièmeGuerre est un conflit intestin, il sévit à l’intérieur même de nos corps, sans autre ennemi que nous-mêmes.
b) https://www.persee.fr/doc/roma_0035-8029_1986_num_107_428_1804
(p. 508)
Soucieux à la fois de le disculper et de lui garder la sympathie du lecteur, l’auteur rejette presque toute la responsabilité du conflit intestin, et par conséquent de la catastrophe finale, sur le roi Arthur et son neveu Gauvain.
c) https://collectiflieuxcommuns.fr/?1070-Tiers-Monde-tiers-mondisme (C. Castoriadis)
Aucune tendance immanente ne pousse les sociétés humaines vers la « rationalisation » à outrance de la production au détriment de tout le reste, ni vers des régimes politiques acceptant certaines formes ouvertes de conflit intestin et assurant certaines libertés.
Merci pour votre éclaircissement , je me suis torturé l’esprit pendant plus d’une heure quand à la bonne utilisation de ce mot .
C’est correct, mais l’usage est passé de mode et peut surprendre, car on pense forcément à intestinal.
@Frejusien
Bonjour Frejusien,
le fait est que l’article de Thérèse, lors de sa mise en ligne, utilisait l’expression « conflit intestinal », qui n’existe pas et qui, de plus, suggère des maux de ventre plus qu’une dissension au sein d’un Etat.
Elle voulait bien sûr parler de « conflit intestin » (qui existe bien, même si elle n’est pas fréquemment utilisée → cf. les trois articles/tweet donnés en exemple de son utilisation) et non de troubles gastriques des membres du gouvernement !!!
Je ne sais pas si la grève sera suivie.
https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-les-israeliens-appeles-a-la-greve-generale-pour-exiger-un-accord-sur-les-otages-11428287
Historiquement la Histadrut a participé à la création de l’Etat d’Israël.
J’ai approfondi mes recherches et sur le site du petit robert il est précisé qu’au sens figuré l’emploi est féminin ( lutte , guerre , INTESTINE ).
Intestin ne semble que pouvoir être utilisé qu’au sens propre ( mal intestinal , douleurs intestinales ) CONFLIT INTESTIN ne veut rien dire n’appartient pas à notre belle langue .