Adjudant Comyn : quand une certaine gauche reproche
 son silence à la gauche !

Au départ, mon souhait était de décrire ce que je pensais de cette gauche ayant choisi le silence pour éviter de rendre hommage à l’adjudant Eric Comyn assassiné par un chauffard que des juges ont laissé en liberté… 


J’avais déploré les quelques-uns qui avaient osé donner leur « opinion » dans le seul but de minimiser ce « fait divers ». En particulier, sur BFMTV, un journaliste du magazine de gauche Regards, et l’Humanité ironisant sur ce drame en le qualifiant ignominieusement d’ « accident du travail » ! Qui, chers confrères de l’Humanité, aurait osé même à la droite de l’extrême-droite qualifier, en utilisant votre raisonnement « intellectuel », d’« accident du travail » l’assassinat -pour moi tout aussi ignominieux que celui de l’adjudant Comyn- de nos confrères journalistes de Charlie Hebdo ?

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Oui, le silence des élus et des organes de presse de gauche est si assourdissant que je voulais donner mon opinion lorsque j’ai découvert la publication ce jeudi d’une tribune dans Le Point sur ce sujet. Et le fait que l’auteur ait un point de vue plutôt de gauche…
Ce confrère journaliste est, depuis 1986, au Nouvel Obs’, hebdo peu soupçonné de véhiculer « d’affreuses idées d’extrêm’-drrroite », hebdo dont il est le rédacteur-en-chef. I m’a donc paru plus intéressant comme point de vue que le mien, plutôt « très à droite » ! Il s’agit de Serge Raffy qui, dans son « Quartier Libre » publié jeudi midi par Le Point, n’y va pas avec le dos de la cuillère et cela dès l’introduction :

« Enfermé dans la culture de l’excuse, le Nouveau Front populaire joue l’esquive face au désespoir de la veuve du gendarme tué lors d’un contrôle routier. »
Et la suite est tout aussi directe tel un point se transformant en coup de poing du gauche en plein visage de la… gauche ! Oui, voici le direct de Serge Raffy :
« Silence, la gauche cogite. Elle fait le gros dos. Elle tente de se faire oublier. Et éventuellement de trouver une parade au déferlement d’indignation et de colère qui a suivi la mort d’Éric Comyn. »

Et ce n’est là qu’une simple caresse sur la joue gauche du lecteur car les coups suivants seront de plus en plus violents :
« Faire l’autruche, botter en touche, détourner le regard sur ce drame qui renvoie une nouvelle fois à la responsabilité des uns et des autres sur l’ensauvagement du pays, selon la formule de Gérald Darmanin. Surtout ne pas réagir à la détresse de la veuve du militaire, à ses mots violents, à cet acte d’accusation contre la France qui tue ceux qui sont censés la protéger. »

Là, le lecteur gauchisant est des plus ébranlés mais ce n’est pas fini. Le k.o est pour plus tard :
« Et, bien sûr, les principaux visés sont ceux qui, depuis des décennies, se sont enfermés dans la funeste « culture de l’excuse », vieille lune rousseauiste qui se heurte à la dure réalité, aux pertes de repères, au dénigrement de l’uniforme, aux faiblesses chroniques de notre appareil judiciaire, à nos prisons surpeuplées, au refus de regarder en face une immigration sans contrôle. »

Et là, une petite allusion à l’actualité si heureuse des JO :

« Dure réalité qui revient comme un boomerang après les Jeux olympiques. Les déploiements enthousiastes des drapeaux tricolores aux quatre coins de Paris pouvaient nous faire penser qu’un air nouveau allait souffler sur la France ? Hélas, le mirage s’est dissipé, effacé par les phrases d’une mère désespérée. La récréation JO est terminée. Et la gauche se tait. Elle retrouve ses vieux démons, ses limites, ses peurs de sortir d’une doxa moribonde. » Cela, hormis «quelques téméraires, tel Manuel Valls (…) les nouveaux chantres de la gauche du Nouveau Front populaire (NFP) ont choisi la tactique du sous-marin. Plonger en eaux profondes. En apnée. »
Encore une fois, ce n’est pas moi qui l’écris mais Serge Raffy !

Et il en rajoute une couche :

« Surtout ne pas participer au débat du « pourquoi un Cap-Verdien multirécidiviste, dix fois condamné pour violence routière, outrage, refus d’obtempérer était encore sur notre territoire, malgré tous ces méfaits ? »

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Et voilà, au grand désespoir de Serge Raffy, ces politiques qui, un fois de plus, « abandonnent le terrain de la sécurité et de la lutte contre une immigration incontrôlée au Rassemblement national. »
Et… « Immanquablement, les troupes de Marine Le Pen (…) sont ressorties de leur mutisme et déferlent sur les plateaux comme des morts de faim.(…) Ils ont quartier libre (…) Face à eux, il y a comme un désert. Un pouvoir en respiration artificielle (…) ne pouvant rien proposer. (…) Une droite à la parole quasi inaudible. Et une gauche sous contrôle de La France insoumise (LFI) qui a martelé, ces dernières années, le slogan « La police tue ». »

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Et le journaliste du Nouvel Obs’ de se désespérer d’une telle mesquinerie, d’une telle indigence d’arguments du côté de ses amis de gauche :
« On entend, çà et là, des députés socialistes, chuchoter qu’il faudra bien (…) sortir de la théologie de la victimisation, que l’autorité, la sécurité, la sévérité des peines, le contrôle rigoureux de l’immigration, visent avant toute chose à protéger les plus faibles. (…) si aucune voix ne surgit dans leur camp, celle d’un nouveau Jean-Pierre Chevènement,(…) le premier homme de gauche à avoir utilisé l’expression « sauvageons », il y a un quart de siècle, le désastre sera inévitable… »

Et Serge Raffy, avant de mettre un… poing final à sa tribune, met en garde tous ses amis en vue de ce désastre -désastre pour eux, mais qui n’en serait pas un pour nous ! :
« …Et la gauche portera une responsabilité historique considérable. La tragédie de Mougins surgit au pire moment pour Emmanuel Macron, mais aussi pour le Parti socialiste qui, s’il ne se décroche pas du vaisseau LFI au plus vite, sera balayé par les vents de l’Histoire. »
Ces vents qui, au grand désespoir de la gauche, vont enfin faire flotter notre drapeau tricolore vers la droite ! Que les journalistes de l’Huma ou Regards honniront -ce qui nous honorera !- sous le terme d’ « extrrrêm’ drrroit’ » !

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Ce silence de la gauche est, à minima, scandaleux surtout après l’hommage émouvant si empreint de vérité sur la situation de la France depuis…1981, hommage prononcé mercredi par la veuve d’un « Homme Mort pour la France » ! 
Mais un hommage en l’absence scandaleuse voire honteuse d’Emmanuel Macron !
Par ce mépris, celui-ci a perdu tout honneur que requiert sa charge présidentielle ! Il ne mérite même plus d’être considéré comme « le Président de tous les Français »… Personnellement, je ne le considère plus comme le président de NOTRE République Française !

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L’adjudant Eric Comyn est de ces Français « Morts pour la France » qui n’ont pas su, en mourant brusquement, que leur nom deviendrait celui d’un HÉROS !

Il est ainsi des être humains qui sont devenus des héros en raison des circonstances de leur décès. Bien souvent seul reste leur souvenir.

Mais, pour l’adjudant Eric Comyn, cette disparition semble déclencher une réaction positive au coeur d’une grande majorité de Français touchés d’une part par l’ignominie de son assassinat mais aussi par la ferveur de l’hommage rendu par son épouse.

 

Elle a su parfaitement employer les mots justes pour dénoncer cette France née en 1981 et qu’aucun responsable de droite n’a su remettre sur le bon chemin à savoir le… droit chemin !

 

Surtout en matière de sécurité et de répression du crime dans tous les domaines, intérieur ou venant de l’extérieur !
Je fais un rêve : que toutes les villes de France qui ont une « Place de la Mairie » sans autre nom la baptisent du nom de ceux qui ont été les victimes de cette France que ce soit lors d’attentats du Bataclan, de Nice ou encore que ce soient tous ces jeunes tel Thomas ou Lola, entre autres…
Cette France marquée par son absence de sécurité surtout depuis… 1981 « année qui, comme l’a si bien regretté Mme Harmonie Comyn, n’aurait jamais dû exister »- cette France qui ne fut pas NOTRE FRANCE !

Et, peut-être, même si cela ne pourra pas apaiser Harmonie, nous pourrons affirmer : « Nous retrouvons NOTRE FRANCE ! La vie de l’adjudant Eric Comyn n’a pas été sacrifiée pour rien… »

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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3 Commentaires

  1. Il n’y a pas une “certaine gauche” mais bien la gauche dans son ensemble avec ses utopies surréaliste et sa religion universaliste, de l’autre côté la droite complaisante avec le même désir de plaire, ne pense, comme la gauche, qu’a compter ses électeurs pour engranger les subventions. Le système est pourri, les dirigeants du pays seront plus honnêtes quand les hommes politiques seront des bénévoles, mais depuis que c’est un métier très lucratif, les dents rayent le parquet et aucune morale ne vaut.

    • Pardon mais la France c’est le Bordel et les politiques les tenanciers ! Le Peuple ?…il accepte de faire la pute !!!

  2. —-Hum chasser le naturel il revient au galop! Je doute que ce journaleux soit réellement sincère il doit vendre son article et pour cela il doit aller dans le sens où tourne le vent!—–