Il n’y a pas que les chauffards qui refusent d’obtempérer.
Dans la France macronienne, le Macron-dit-président refuse lui aussi d’obtempérer. Cela fait des mois qu’on l’appelle à obtempérer. Il s’y refuse. Mordicus.
Le Macron bien-aimé des Français se retrouve ainsi en danger. Il n’ose même plus sortir de chez lui. Et pour cause, ils sont nombreux à attendre devant le portail de l’Élysée pour être covoiturés vers Matignon.
Mais c’est surtout la troupe halal et semi-halal à Mélenchon qui veut, coûte que coûte, obtenir les clés du beau bâtiment.
Le Macron est sommé de sortir de son terrier, de prendre l’autostoppeuse Lucie et de la déposer dans un hôtel. C’est ce qui se fait généralement avec une autostoppeuse sur consentement mutuel. Mais LFI tient à préciser que sa Lucie doit être déposée à l’hôtel Matignon et nulle part ailleurs.
Là, pas de consentement. Le maître de l’Élysée est intraitable : « Pas question qu’elle monte dans ma voiture. »
Et LFI d’insister en chœur sur un air de Fernandel : « Lucie, oh si ».
Le Macron refuse d’obtempérer. On peut refuser d’obtempérer même si on ne conduit pas et on obtempère même quand on (se) conduit mal.
Le Macron est un président soumis qui refuse de se soumettre à des soumis qui se proclament insoumis. Un imbroglio. Le propre de la politique française depuis l’avènement des socialistes en 1981.
Bref, devant le refus d’obtempérer du Macron, le groupe du sachem Mélenchon décide de le percuter.
Généralement, c’est l’inverse qui se produit. C’est celui qui reçoit l’ordre d’obtempérer qui percute « l’obtempereur » ou « l’obtemperateur », bref celui qui donne l’ordre d’obtempérer. Désolé pour la redondance.
Nous tenons à ce que notre Macron ne soit pas abîmé. Cela fait 7 ans qu’il travaille comme un fou pour le bien des Français (dixit le Macron lui-même).
On voudrait qu’il continue à être toujours aussi actif et prolifique au service des Français et de la France.
La percussion aura lieu prochainement en direct au sein de l’Assemblée dite nationale. À suivre sur FR2 et TF1. Ce sera la Mathilde Panot qui conduira la percussion. Elle en a la carrure. Elle peut conduire un bulldozer comme on conduit une Coccinelle.
Le Macron est un dur, lui aussi. Il résistera à la percussion et pour satisfaire et calmer tout le monde, il se covoiturera lui-même à Matignon. Il en a le droit. C’est lui qui nomme le Premier ministre. Et, comme on dit charité commence par soi-même, il va se nommer Premier ministre. Il aura, du coup, un double salaire. Autant d’argent que gagne M’bappé au Real Madrid en un jour…
Après tout, c’est lui qui a recueilli le plus de voix des Français. Le Macron a remporté l’élection présidentielle de 2017 avec 20,7 millions de voix.
Qu’ils soient aujourd’hui nombreux à regretter d’avoir voté pour lui ne change rien.
Mais, nom de Dieu, pourquoi le Macron doit-il se chercher un Premier ministre quand il peut assumer les deux fonctions ?
C’est pas la Braun-Pivet ou le Larcher qui diront non. Ledit Conseil constitutionnel avec le corrompu Fabius ne dira pas non, non plus
Le Macron a été ministre, mais jamais Premier ministre. C’est une lacune dans son pedigree.
Une lacune qu’il faut vite combler. C’est le moment.
Vive le Premier ministre-président Manu, époux de la-le Brigitte.
LFI peut percuter le Macron, mais c’est surtout LFI qu’il faut percuter pour que les Français échappent à la soumission et retrouvent leur souveraineté.
Messin’Issa
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