Prières devant la Mosquée Bleue
« Nous ne pouvons pas accepter l’islamisme dans nos rues »
Martin Fischer
Des fidèles musulmans se rassemblent pour la prière du vendredi devant la Mosquée Bleue fermée.
Depuis la fermeture de la Mosquée Bleue près de l’Alster à Hambourg, des fidèles musulmans prient régulièrement sur la route qui la longe. Les habitants du riche quartier autour du lieu de culte islamique controversé se sentent dérangés. La CDU y voit également la nécessité d’agir.
Le parti CDU de Hambourg a qualifié les prières publiques se déroulant régulièrement devant le lieu de culte depuis la fermeture de la Mosquée Bleue de situation inadmissible. « Il est intolérable que des routes soient bloquées chaque vendredi pour des prières et qu’un important contingent de policiers doive intervenir », a déclaré le chef du parti et groupe parlementaire CDU, Dennis Thering. « Cela ne peut pas devenir une situation durable. »
L’interdiction prononcée il y a un mois par le ministre fédéral de l’Intérieur, Nancy Faeser (SPD), à l’encontre de l’association Islamisches Zentrum Hamburg (IZH – Centre islamique de Hambourg) classée comme extrémiste et dirigée par l’Iran par la Direction de la sécurité du territoire était une bonne chose. Mais aussi bien l’interdiction que la fermeture de la mosquée en résultant ne devraient constituer qu’une première étape.
Plaintes pour nuisances sonores et barrages routiers
« Le Sénat aurait dû envisager au préalable les conséquences de cette interdiction de la Mosquée Bleue bien préparée selon le Maire, Peter Tschentscher et empêcher d’emblée un fardeau pour les habitants à proximité immédiate », explique Thering. Le fait que les Bureau cantonal de Hambourg-Nord entende continuer dans un premier temps à tolérer les prières publiques jusqu’au terme d’un examen juridique, montrerait « que c’est le contraire qui était le cas ». Selon un compte-rendu du journal « Hamburger Abendblatt », des habitants de la Schöne Aussicht près du si prisé lac Alster hanséatique dans le quartier Uhlenhorst se sont plaints de nuisances sonores et de barrages routiers dans le cadre des prières publiques.
La lutte contre l’islam politique durera encore longtemps, selon Thering. « Outre un renforcement complémentaire de la Sécurité du territoire, il s’agit également de faire front à une poursuite de la radicalisation par l’éclaircissement et l’éducation », a déclaré Thering. « Nous ne pouvons pas accepter l’islamisme dans nos rues. »
La semaine dernière, l’association IZH avait porté plainte contre l’interdiction auprès du Tribunal administratif fédéral à Leipzig. L’objectif premier serait de réouvrir la Mosquée Bleue pour les fidèles. Avec la fermeture de la Mosquée Imam Ali – tel est le nom officiel du lieu de culte classé monument historique – les fidèles s’y rassemblant seraient empêchés de se livrer à une pratique libre et en paix de la religion, telle qu’elle est définie dans la Constitution.
Ce dernier vendredi, une centaine de fidèles avaient prié dans la rue devant la mosquée fermée. « Nous nous rassemblerons. Si on nous l’interdit ici, nous le ferons ailleurs – non pas par provocation, mais parce que nous savons que c’est notre droit de nous livrer à nos prières », avait assuré un prédicateur.
L’association IZH classée extrémiste
Auparavant, la police avait fermé les routes à la circulation automobile. L’imam critiquait l’interdiction de l’organisme responsable de la mosquée, Islamisches Zentrum Hamburg (IZH) – ledit Centre avait été classé par le ministère de l’Intérieur comme extrémiste et dirigé par l’Iran. Si la prière était interdite aux fidèles sur la route, on planifierait chaque jour une action quelconque, prétendait-il. Il ne s’est pas montré plus concret à cet égard. La mosquée serait un lieu central de culte pour les Musulmans shiites. Il ne faudrait pas voir cela repoussé à l’arrière-plan du fait de conflits de politique extérieure.
Traduction de Jean Schoving pour Résistance républicaine
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Il faudrait, dans toute l’ UE, appliquer le “principe de réciprocité” à l’encontre des 57 pays musulmans de l’ O.C.I. et y interdire la construction de mosquées tant que ceux-ci interdisent la construction de temples protestants, voire de loges maçonniques, ou d’églises orthodoxes, cathos, scientologues, mormons… sur leurs territoires !!!
Autre réflexion vespérale :
Et si…Israël désislamisait la mosquée d’ Omar à Jérusalem ,comme Erdogan l’ a fait pour l’ ex Sainte Sophie à Istanbul, en la transformant en synagogue ? Quelle serait alors la réaction de ces 57 pays islamiques ?
La réciprocité permet d’échapper à toute critique malveillante envers l’islam…islamophobie, haine et autres billevesées; le respect mutuel de l’égalité de traitement en la matière devrait être le bon usage international permanent, courant, normal, classique et irréprochable.
Chiche !