Nordstream ou la traîtrise américaine

L’Allemagne commence à réclamer des comptes sur la destruction de NordStream, ce gazoduc qui permettait à l’économie allemande d’être florissante, exportatrice et garantissait le rayonnement international de ses grands groupes.

Le pays accuse l’Ukraine, indirectement Zélensky et un vague plongeur lampiste, comme s’il avait pu faire le coup tout seul. Aller saboter par plus de quatre-vingts mètres, dans une eau noire et glacée, un pipe-line solide, bien construit et surveillé, n’est pas à la portée d’un plongeur, même doué. Il faut une infrastructure au sol et en mer, un savoir faire, une équipe, du matériel, c’est une opération de haute volée pour laquelle le seul pays suffisamment outillé et qui y aurait eu un intérêt, sont les Etats-Unis. C’est ce qui s’est dit, dès le début, mais qui a été qualifié facilement de complotiste : c’est un coup de Russes sonnant tout de même plus juste. Sauf que les Russes n’avaient aucun intérêt à scier la branche sur laquelle ils étaient assis. Dans la foulée, l’Allemagne va réduire, sinon arrêter ses aides à l’Ukraine, signe que tout ce que nous avons donné depuis le début l’a été sur la base d’un mensonge.

Mais tout cela va se vérifier, avec le temps n’en doutons point et donc, il faut se retourner vers les USA pour bien entendre leur stratagème. Mettre à l’arrêt l’économie allemande, concurrente trop pugnace, quitte à sacrifier ce nouvel allié qui pourtant, est un clients assidu, notamment en matériel militaire américain : avions de chasse, avions de surveillance, de ravitaillement… tant pis pour eux. L’Allemagne y a perdu sa balance commerciale excédentaire, des grands groupes de chimie, le tout avec en prime, des normes en pagaille et un arrêt des voitures thermiques programmé qui va achever l’industrie automobile la plus brillante du monde. Bonjour les amis. Pour ce qui est des autres, la France en particulier, elle n’a plus guère d’industrie et peut se passer du gaz russe sans trop d’encombre, ce que d’ailleurs elle fait plus ou moins, même si elle continue d’en acheter par des circuits détournés.

Qui était au courant ? Von-der-Leyen, ancienne Ministre des armées allemandes, signataire donc de contrats d’armement avec les Etats-Unis, partie avec des casseroles, pressentie pour le commandement de l’OTAN, engluée jusqu’au cou dans l’affaire précédente des vaccins, ne pouvait pas, ne pas être au courant ? Qui d’autre en Europe ? Macron ? Cela cadrerait très avec son ancien mandat chez le banquier Rothschild et sa propension étonnante à vendre nos fleurons industriels aux Américains. Au RPF, nous avions déjà écrit un article intitulé « Macron l’agent américain ? », tant sa propension à leur donner nos secrets industriels était évidente. Le même Macron qui a décidé seul des aides monumentales à l’Ukraine et qui était prêt à donner encore plus, des Mirage par exemple. Il a sans doute été arrêté par les militaires eux-mêmes. Le tout sans que les parlementaires aient leur mot à dire. Et Mélenchon qui parle de destitution, il y aurait là un motif, entre autres. Et tous les autres chefs d’Etats européens, dont Scholz, ont sans doute été les dindons de la farce, non informés et mis devant le fait accompli de cette probable forfaiture américaine sur l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Un seul semble avoir compris dès le début de coup tordu de l’Oncle-Sam, le très peu en cour Viktor Orban, pas prêt à sacrifier son économie sur la base de bobards, visibles dès le début pour qui savait les voir.

On comprend mieux dès lors, l’affolement du camp démocrate pour pousser Kamala Harris coûte que coûte et faire perdurer le mensonge, face à un Trump, peut-être prêt à demander des comptes. Il va falloir pousser tous les leviers de propagande à disposition et sinon, il restera le vote électronique dont il est un secret de Polichinelle qu’on lui fait cracher le résultat escompté. On devine donc la gêne de l’Allemagne face à ce grand frère dont le seul but depuis 1945 est de vassaliser l’Europe et de garder son hégémonie mondiale, quels qu’en soient les moyens. De-Gaulle s’est toujours méfié des Etats-Unis, avec juste raison, est sorti du commandement intégré de l’OTAN et a viré les bases américaines du territoire français. L’histoire lui donne raison.

 

Mais pour ce qui est du proche avenir, il va falloir, soit faire semblant de ne pas avoir compris qu’on s’était fait avoir, soit demander ouvertement des comptes aux USA, soit attendre le résultat de l’élection américaine, soit un dénouement militaire en Ukraine, en espérant que tout cela ne tourne pas à la guerre totale.

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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