« On peut jeter une femme comme un sac d‘ordures »
Une experte en islamisme explique les dangers de la sharia La sharia désigne le système juridique de l’islam. Saïda Keller-Messahli, experte en islamisme, explique pourquoi cela est dangereux pour les femmes.
Le mari de la Suissesse Zeaiter Z., dont elle avait fait la connaissance par un mariage arrangé, lui a confisqué son passeport, comme nous l’avons rappelé  hier.

https://resistancerepublicaine.com/2024/08/22/une-suissesse-epouse-un-libanais-il-controlait-tout-menfermait-et-me-frappait/

Pendant deux années, Zainab Zeaiter (24) a été retenue prisonnière au Liban dans le cadre d’un mariage arrangé. La sharia, le système juridique de l’islam s’appliquait pour elle. Ce qui signifiait : la jeune femme avait perdu ses droits. Elle a combattu dans l’enfer – jusqu’à sa fuite.

Comment la sharia fonctionne et est mise en œuvre est expliqué par Saïda Keller-Messahli, activiste des droits de l’homme et critique de l’islamisme.

Que signifie sharia ?
La sharia indique de quelle manière il faut mener sa vie. Saïda Keller-Messahli explique que la sharia s’applique de manière complète pour toute la vie. « Cela commence par la prière, comment on fait sa toilette et de manière générale, comment il convient de mener sa vie pour être un bon musulman, une bonne musulmane ». Elle explique également qu’il n’y a pas de différences fondamentales entre sunnites et shiites. Du moins en ce qui concerne la soumission de la femme. L’experte face à Blick : « Mais cela dépend du pays où on vit et quel homme on épouse. »
Où sont consignées ces lois ?
« Quelque chose comme un droit religieux islamique uniforme, canonisé avec des normes à validité universelle clairement définies n’existe pas », dit-on chez Humanrights. Il n’existe pas non plus de code détaillé de la sharia. Elle consiste en une interprétation de textes religieux.
Quels droits ont les femmes dans la sharia ?
« Dans la sharia, les femmes n’ont aucun droit. C’est une loi en vigueur depuis des centaines d’années, explique Keller-Messahli. Elle poursuit également en expliquant qu’aucune religion monothéiste ne consent à une femme les droits qu’un État de droit lui concède. C’est ce dont Zainab Zeaiter dont le portrait est réalisé par Blick a également dû faire l’expérience.
À quel point les mariages arrangés sous la sharia sont-ils dangereux ?
Ce qui se passe dans l’histoire actuelle, Keller-Messahli le définit comme « coup de poing en plein visage » du mouvement féminin dans le monde arabe. Car ce mouvement existerait véritablement, explique l’experte. Des jeunes femmes se laisseraient embobiner parce que cette représentation plairait à la famille – ou au père. « Et en fin de compte, ce sont les femmes qui paient le prix », dit Keller-Messahli. Si des parents mettent sur rails un tel mariage, ils sont eux aussi responsables, estime-t-elle.
Que se passe-t-il avec les femmes ?
Ici, l’experte emploie des mots catégoriques : « Dans la sharia, on peut jeter la femme comme un sac d’ordures. » Ce qui signifie que l’homme peut divorcer d’une femme sans le moindre problème. « Une femme reste ainsi sans aucun droit, sans protection, sans pension alimentaire et sans les enfants – car ceux-là restent chez le père. Du moins les fils », explique l’activiste.
C’est pour cette raison qu’elle critique le comportement de ces femmes, qui « veulent être de bonnes musulmanes » par l’intermédiaire d’un mariage arrangé. Keller-Messahli pour terminer : « Elles renoncent à leurs libertés et aux possibilités qui leur sont propres et passent par l’enfer. »

Traduction par Jean Schoving pour Résistance républicaine

https://www.blick.ch/schweiz/man-kann-eine-frau-wegschmeissen-wie-einen-abfallsack-islam-expertin-erklaert-die-gefahren-der-scharia-id20055072.html

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