Dès le lendemain de la cérémonie de clôture des JO, la France, encore envoûtée par la « magie olympique », retombe douloureusement, mais tout naturellement, entre les mains de la racaille et la violence reprend ses droits.
On ressort les couteaux et la haine du Français, flics compris, resurgit.
Chassez le naturel, il revient au galop. Chassez l’immigré délinquant, il revient avec un couteau.
Mais que l’on ne s’y méprenne pas. La violence que subissent les Français n’est pas une fatalité. C’est juste une malédiction instaurée par Mitterrand et réactivée à chaque élection d’un nouveau président.
La malédiction qui frappe la France disparaitra avec la disparition des présidents soumis et corrompus. Il suffit que les Français arrêtent de se complaire dans leur sommeil.
Au lendemain de la clôture des JO, les faits de violence vont se succéder et s’enchaîner dans un rythme olympique, comme dans un relais 4 x 100 m.
Mais, en fait, rien de spécial. Il est juste question d’agressions de policiers, de coups de couteaux entre adolescents et de coups assenés par des jeunes à des personnes âgées, de fusillades sur fond de trafics, comme c’est le cas à Grenoble où quatre hommes ont été blessés, dont trois très grièvement, lundi par une rafale de tirs et d’actes d’antisémitisme (comme ces insultes contre une famille de juifs ce mercredi dans le métro parisien. Mais, que l’on se rassure, il doit se passer des milliers d’actes de ce genre chaque jour en France).
De la routine, quoi !
Il se trouve que le lundi, au lendemain de la clôture des JO, est le jour le plus faste en évènements.
-Un policier de la BAC de Seine-Saint-Denis, qui rentrait chez lui, a subi un déchaînement d’une violence inouïe de plusieurs personnes, à l’aide d’une barre de fer et d’un cric de voiture. Le policier avait eu auparavant une altercation avec un automobiliste. L’automobiliste l’avait suivi en appelant des renforts.
-Dans la soirée de ce même jour, on signalait la disparition d’une jeune femme de 21 ans, une des bénévoles des Jeux marconiens bénis.
Le corps sans vie de la jeune bénévole a été retrouvé quelques heures plus tard dans un logement dans le 18ᵉ arrondissement de Paris.
-La veille, jour de la prestigieuse Clôture, trois policiers de Lorient avaient été blessés alors qu’ils intervenaient pour des nuisances sonores. (Mais quelle idée d’intervenir pour de simples nuisances sonores alors que les nuisances que subissent les Français sont trop longues à énumérer).
En France, on ne peut parler de violences sans évoquer l’implication d’adolescents.
–Deux seront cités dans l’après-clôture des JO.
Un adolescent de 16 ans est mort à Béziers, mercredi 14 août, des suites d’une agression à l’arme blanche.
L’adolescent aurait été poignardé par un jeune homme de 19 ans. Selon des médias (Midi-Libre), le crime aurait été commis « à la suite d’un mauvais regard sur fond de jalousie ». Ce qui, en France, est devenu, par la force de sa récurrence, un motif valable de meurtre, parfaitement pris en considération et toléré par la Justice.
Toujours à Béziers, on annonce qu’un adolescent de 15 ans a été placé en détention provisoire pour avoir agressé au couteau un couple de boulangers. Les faits ont eu lieu le 9 août dernier. La femme avait reçu trois coups de couteau, son mari sept. Il se trouvait toujours en soins intensifs le lendemain.
Les adolescents ont le vent en poupe dans la commune du brave Robert Ménard. Ses adolescents agressent, tuent et se font tuer. En peu de temps. Y a-t-il une explication ?
–L’armée de l’air française a également eu son lot de malheurs post-JO : 2 avions Rafale sont entrés en collision en vol mercredi au-dessus d’une zone boisée en Lorraine. Les deux pilotes de l’un des avions sont morts. Le pilote de l’autre appareil a pu s’éjecter et sauver sa vie.
L’honneur est revenu au Macron d’annoncer cette catastrophe. Sur son X. Ni vu, ni connu.
–La Nouvelle-Calédonie, de son côté, n’a pas manqué de saluer la fin des JO par une 11ᵉ victime depuis le début des troubles dans l’archipel. Un homme a été tué jeudi par un tir de gendarme lors d’un affrontement entre émeutiers et forces de l’ordre à Thio, dans l’est.
L’euphorie des JO continue à euphoriser la France, dirait le Macron.
-On apprenait, hier vendredi, avec quatre jours de retard, qu’une jeune médecin généraliste d’un centre de santé des quartiers nord de Marseille a été victime d’une violente agression par deux femmes. Elle avait refusé de leur fournir une ordonnance pour une tierce personne. C’était lundi dernier, jour qui cumule le plus d’événements de l’après-Clôture.
La jeune médecin a été frappée, mordue, griffée, tirée par les cheveux…
Hum, le « Modus operandi » de cette agression me dit quelque chose.
Qui veut parier avec moi que je peux dresser le portrait-robot des deux frappeuses-griffeuses-mordeuses-tireuses des cheveux en un coup de crayon ?
Messin’Issa
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