La barbarie turque contre un Chypriote grec, à 20 contre 1
Tassos a été battu à mort pour avoir protesté.
Il y a 28 ans, lors d’une manifestation pacifique contre l’invasion et l’occupation turques, Tassos Isaac a été sauvagement frappé à coups de bâtons et lapidé à mort par des membres de l’organisation turque des Loups gris qui avaient été envoyés à Chypre occupée quelques jours auparavant.
Le 11 août 1996, un périple de Berlin à Chypre, organisé par des motards patriotes venus de toute l’Europe, s’est terminé dans le village chypriote grec de Deryneia. Parmi les motards se trouvait Tassos Isaac, de Protaras. Le village jouxte la Ligne verte qui sépare la partie nord de Chypre occupée par la Turquie de la République de Chypre.
Au cours de la manifestation des motards le long de la Ligne verte, qui visait à exprimer leur frustration face à l’occupation continue du nord par les forces turques, des affrontements ont éclaté entre Chypriotes grecs et Chypriotes turcs dans la zone tampon de l’ONU qui sépare les deux communautés.
Dans le chaos, Tasos Isaac a été séparé de ses camarades manifestants et encerclé par les Turcs. Bien qu’il n’ait pas été armé, il a été attaqué et battu à mort. Le corps d’Isaac a été récupéré plus tard par le personnel de l’ONU.
Solomos a été abattu en essayant de retirer le drapeau turc dans la zone tampon de l’ONU.
Trois jours après le meurtre de Tassos Isaac, des Turcs tuent son cousin de 26 ans, Solomos Solomou, alors qu’il tentait d’abaisser le drapeau turc à Deryneia.
Solomou a tenté de grimper au mât où flottait le drapeau turc. Il n’était pas armé, n’agissait pas d’une manière qui aurait pu être considérée comme menaçante et fumait une cigarette.
« Alors qu’il se trouvait à environ trois mètres de hauteur du poteau, il a été atteint par cinq coups de feu tirés par au moins trois personnes du côté turc et a été mortellement blessé. Il est mort presque instantanément. Les forces turques ont alors ouvert le feu de manière aveugle, blessant deux membres de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, un civil dans la zone tampon et un civil qui se tenait derrière la ligne de cessez-le-feu du Gouvernement chypriote. »
Que leur mémoire soit éternelle.
En 1974, la Turquie a envahi les parties nord de l’île pour empêcher Chypre de s’unir à la Grèce et continue à ce jour une occupation illégale.
La Turquie continue d’occuper illégalement la moitié de l’île, et pourtant aucune organisation internationale ne bronche.
🔹Silence de la Cour internationale de Justice
🔹Silence de l’ONU, silence d’Antonio Guterres
🔹Silence de la Commission européenne, silence de Der Leyen
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