Ali fabrique de l’hydrogène avec du café à l’eau de mer !

En France, le café salé c’est génial après une cuite. Ça dessaoule quand on est bien bourré. Ou ça aide, le lendemain, à se remettre les idées en place.
Au Viet Nam, c’est une boisson à la mode sous le nom de «ca phé muoi ». Les guides de voyage et les ethnologues ne disent pas si ce « ca phé » est recommandé en cas d’excès de ruou gao, leur alcool de riz. Que les vrais connaisseurs apprécient avec un serpent confit dedans. La panacée dans leur pharmacopée.

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Jusque là, rien qui déconcerte un voyageur averti. Mais quand je lis qu’un certain Ali (ou Aly aux USA, car là-bas Ali est un prénom féminin) Kombargi a inventé une méthode pour fabriquer de l’hydrogène avec du café à l’eau de mer, je me renseigne.

Par curiosité scientifique. Et pour ne pas être accusé de racisme en critiquant son invention. Ces gens-là sont tellement susceptibles.
Première découverte : un CV nébuleux
Chercher à savoir qui est ce grand savant aurait dû être la première question que les médias français se posent. Au lieu de se noyer dans des dithyrambes proportionnels à leur jobardise. Mais quand on a avalé avec les arêtes tous les poissons d’avril de la mémoire de l’eau, du réchauffement anthropique, des amours des Trognon-Macreux et des faux vaccins covid, on gobe les mouches avec l’ardeur d’un gecko.
L’enquête fut rude. Car si de nombreux sites encensent la découverte d’Aly, bien peu nous parlent du bonhomme. Vous imaginez Léonard sans les tribulations désordonnées de sa vie privée ? Ou Einstein sans la légende de folie douce qui l’entourait ? Derrière le génie, il y a l’homme. Au moins aussi intéressant à découvrir que son œuvre.
Pour Ali, il faut déjà éliminer les homonymes comoriens qui se distinguent dans le sport, la délinquance ou la musique. Ensuite, on peut s’arrêter sur la photo d’un petit jeune homme à l’air sympathique, propre de sa personne, mais dont les hagiographes en font peut-être un peu trop. Se copiant les uns les autres sans informer vraiment.
La Sorbonne après Polytechnique (en général, c’est l’une ou l’autre, après une prépa réussie on ne va pas à la fac) officier dans l’armée française mais résidant aux USA, il serait encore étudiant au MIT (Massachussets Institute of technology). Sans médire de cette vénérable institution bostonienne, je me demande ce qu’il va y apprendre. À son niveau, il devrait déjà y être recruté comme assistant contractuel.
Coup de génie, canular étudiant ou arnaque aux start-up ?
L’obsession maladive des faiseurs d’opinion réchauffistes à 95 %, le conformisme des politiciens moutonniers, et le suivisme des gogos qui votent pour eux, consistent à rêvasser à de nouvelles énergies non polluantes. Non réchauffantes. Renouvelables pour ne pas dire éternelles. Pas chères, même si l’État se goinfre dessus comme un porc affamé.
L’énergie à foison sans rejets dans l’atmosphère, c’est la pierre philosophale des alchimistes du XXIe siècle. Capable de transformer la merde en or. À la différence de Macron qui fait exactement l’inverse.
L’hydrogène, c’est de l’énergie quasi illimitée, dont la combustion ne produit que de l’eau, éliminant les émissions de gaz à effet de serre et les polluants chimiques associés aux carburants fossiles. Il peut être produit à partir de l’eau par électrolyse mais on dépense beaucoup d’électricité pour en fabriquer. Et les piles à combustible qui produisent de l’énergie à partir de l’hydrogène, ne sont pas neutres non plus. C’est le chat qui se mord la queue.
On peut aussi en créer à partir des hydrocarbures ou de la biomasse, par des réactions chimiques hautement polluantes. La quadrature du cercle. À laquelle, il faut ajouter la dangerosité du stockage qui s’enflamme et explose à la moindre interaction extérieure. Les tentatives pour le solidifier ont abouti en laboratoire. Mais la production industrielle a un coût faramineux qui dissuade. Sauf peut-être quelques écolos milliardaires dont le sauvetage de la planète est le violon d’Ingres.
Aly Kombargi aurait découvert une méthode bon marché pour produire de l’hydrogène à partir d’eau salée et d’aluminium. En traitant l’aluminium avec un alliage de gallium-indium, des métaux rares et onéreux mais récupérables à la fin de l’opération, il élimine la couche d’alumine oxydée qui se sublime en granulés. Lesquels, plongés dans l’eau de mer, produisent de l’hydrogène.
Avec des canettes de coca plongées dans de la pisse de chameau, salée elle aussi, ça marcherait sans doute très bien. Mais on ignore s’il a essayé.

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La quatrième révolution industrielle ?
Après le charbon, le pétrole et l’informatique, cette découverte si on parvenait à l’industrialiser, pourrait révolutionner le fonctionnement de tous les véhicules dans le domaine des transports et des loisirs. Bateaux, camions, autos, avions. Et aussi la vie de tous les jours, grâce à une électricité domestique de substitution pour compenser le sabordage du nucléaire.
Le rapport remis au MIT évoque la création d’hydrogène en trempant une canette de soda dans de l’eau salée. Avec un dose de café non sucré, tombée dedans par hasard, qui fait office de catalyseur. La rubrique « Science amusante » de Pif Gadget ou de Pilote avait laissé passer ça.
Maintenant, il va falloir des sous, beaucoup de sous pour faire breveter l’invention qu’on ne saurait dévoiler davantage pour cause d’espionnage industriel. Et encore plus de sous pour créer des usines capables de produire de l’hydrogène selon cette méthode. Sans que les écolos qui s’extasient sur ce processus de production s’attardent sur celui de la transformation de la bauxite en alu.
Ce minerai extrait dans de larges carrières à ciel ouvert, est ensuite raffiné par un processus considérablement exigeant en eau et en énergie. Incompatible a priori avec la démarche du développement durable.
Puisque l’emploi de l’aluminium « neuf » est exclu car contre productif, Aly veut appliquer sa méthode à des restes d’aluminium, qui pourraient être encore plus compliqués à traiter. Car ces restes ne sont pas en aluminium pur, directement utilisable. Dans une canette, la présence d’autres métaux inclus dans l’alliage pourrait perturber la réaction avec l’eau, et avoir un impact négatif sur la quantité d’hydrogène produite.
Par ailleurs, comme pour les mixtures covid, on n’a pas étudié les effets secondaires sur la santé des humains
Un élément aromatique de la caféine, l’imidazole, accélérerait une réaction chimique inconnue à ce jour, conduisant les ions de chlorure de sodium dilués dans l’eau de mer à capter et agréger l’alliage métallique pour produire de l’hydrogène. Le système pourrait être réutilisé indéfiniment tant qu’on ajoute de l’eau salée. Aussi fort que le mouvement perpétuel !
Ainsi le problème délicat de l’acheminement de l’hydrogène trouverait enfin sa solution. Il suffirait de transporter de l’aluminium en poudre comme carburant. Sur les bateaux, la mer ne demande qu’à coopérer. Et sur la route, le moindre ruisseau fera l’affaire. À condition d’avoir dans le coffre quelques kilos de gros sel. Qui peuvent servir aussi pour attraper les oiseaux en leur mettant du sel sur la queue.
Mais il faudrait commencer par apprendre comment recycler proprement l’aluminium léger et relativement bon marché qui traîne dans des usines de récupération, voire de vulgaires déchetteries. À condition de ne pas en respirer. Ni en avaler à dose infime, sans s’en rendre compte. Ni même en avoir sur les doigts. Car absorbé d’une manière ou d’une autre par l’organisme, il est hautement toxique.
L’alu se stocke avec effet cumulatif dans les os, le foie, les poumons et le cerveau où il entraîne de graves perturbations. On l’accuse d’être une des causes de la multiplication des Alzheimer et des Parkinson. Chez moi, il n’y a plus que des poêles en inox et des cocottes en fonte. Mais bon, chacun fait comme il veut.
Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/ali-fabrique-de-lhydrogene-avec-du-cafe-a-leau-de-mer.html

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