«  Raining Stones» (1993) : les laissés-pour-compte des banlieues blanches anglaises

Raining Stones, de Ken Loach

Avec Bruce Jones, Julie Brown, Ricky Tomlinson

Synopsis

Les tribulations d’un jeune chômeur de Manchester. Désirant offrir une robe de première communion à sa fille, il emprunte à un racketteur.

Le titre du film vient d’une expression liée au temps maussade, au chômage et à la pauvreté auxquels sont confrontés les habitants de la région. Pour eux, « il pleut des pierres » (raining stones) sept jours sur sept. Le film obtint le Prix du Jury au Festival de Cannes en 1993.

Film en entier (en VO, activer les sous-titres) :

 

Dans les années 1960, la bourgeoisie britannique  avait décidé de repeupler la Grande-Bretagne avec le tiers-monde, au détriment des autochtones.

Le film Raining Stones montre les dégâts en décrivant le sort des autochtones trente ans plus tard.

Il traduit le désespoir de la classe ouvrière blanche, oubliée et dénigrée, acculée par les dettes et sans aucune issue de secours, sauf celles, évidemment, qui ne mènent nulle part : solliciter l’usurier qui profite de la détresse des pauvres ou encore voler.

Peu importe le moyen, ce qu’il faut, c’est payer les factures, thématiques déjà présentes dans Riff-Raff (1990) ou Looks and Smiles (1981).

Dans cette banlieue ouvrière sinistrée de Manchester laminée par le pouvoir politique conservateur, le discours travailliste est déjà inconsistant (on ne le voit pas dans le film, mais il deviendra islamo-gauchiste), les syndicats inexistants.

Impossible d’acheter la robe de communion pour ces  Blancs déclassés dans leur propre pays

 

Un curé très compréhensif qui va nous surprendre

 

Années 2000 : les Blancs sont les vrais perdants, pour eux “il pleut des pierres”.

Dans les banlieues britanniques, les classes populaires blanches ont vu leur situation s’aggraver avec la crise économique. Désabusés, ces citoyens à l’abandon se considèrent comme une « minorité oppressée » et n’attendent rien des élections.

Selon un sondage organisé par la BBC en mars 2008, à l’époque d’une série diffusée sur les classes prolétaires blanches, qui avait fait grand bruit, 77 % des personnes interrogées estimaient que la population locale devait s’adapter aux immigrés, et non l’inverse.

L’une des principales raisons pour lesquelles la classe ouvrière blanche et pauvre estime souffrir tout particulièrement est l’immigration.

(Les Echos, 2010, Les laissés-pour-compte des banlieues blanches anglaises)

2024 : on connaît les événements en cours;  les mêmes prolétaires blancs se lèvent partout, lassés de voir leurs enfants se faire poignarder par les allogènes importés par la classe dirigeante britannique.

Les Blancs sont engagés dans une lutte contre un régime qui leur est de plus en plus hostile et qui s’appuie sur des minorités allogènes pour les dominer ; la gauche blanche n’a plus besoin des électeurs blancs, sa transformation en parti pro-allogènes est à présent finalisée. On a même vu un travailliste appeler en public à « trancher la gorge » des patriotes.

Le pouvoir promet de « protéger les musulmans », tandis que la répression des Britanniques de souche se fait d’une main de fer. La « justice » qui a laissé des dizaines de fillettes blanches se faire violer pendant des années par des gangs pakistanais est instantanée et impitoyable envers les patriotes qui osent s’exprimer dans les rues. En express, on vide même les prisons de meurtriers pour y mettre des Blancs. Non seulement l’État amène les égorgeurs et les violeurs en Grande-Bretagne, mais il poursuit également leurs victimes.

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1 Commentaire

  1. J avais beaucoup aime ce film meme si Ken Loach etait un vrai gauchiste.
    A la fois brutal ( scene de la femme avec l emprunteur) mais aussi drole et tendre, et pour une fois, une fin relativement heureuse.