Faire pipi dans la nature ? 135 euros d’amende !

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Sacré salopard de pollueur !  Le bon vieux pipi des familles ? Un liquide insalubre qui serait bien plus corrosif pour la bio-diversité et la vie que essence, diesel… Surtout si vous avez été vaxxiné contre le Covid, peut-être ?

 

Qu’en disent tous les jardiniers qui font pipi de temps en temps dans le compost pour accélérer la décomposition des matières organiques et accélérer la pousse des légumes ? Autrement dit, depuis quand et au nom de quoi l’urine qui a toujours été un engrais naturel  serait devenue par la volonté d’écolos tarés anti-humain un poison ?

Qu’en disent tous les musulmans qui, depuis des centaines d’années, se soignent avec l’urine de chameau ? Comment ? Quoi ? Seule l’urine humaine serait dangereuse ?

Quid de l’article ci-dessous ? On vit dans un monde de fous, gouverné par des technocrates obsédés par la nécessité de nous pourrir la vie.

 

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Va faire pipi sur la rhubarbe!”: ce conseil de grand-mère inspire chercheurs et ONG pour trouver une alternative aux engrais chimiques, réduire la pollution de l’environnement et nourrir une population croissante grâce à un ingrédient inattendu: l’urine humaine.

Les engrais azotés de synthèse dopent la production agricole. Mais utilisés avec excès, ils polluent l’environnement. Leurs prix flambent, encore plus avec la guerre en Ukraine, pesant sur les agriculteurs.

Par quoi les remplacer? Notre urine, répondent des chercheurs dont Fabien Esculier, qui n’a jamais oublié les conseils de sa mamie et réfléchit à une refonte des systèmes alimentaires, plus durables.

Pour pousser, “les plantes ont besoin de nutriments, de l’azote, du phosphore et du potassium”, explique l’ingénieur et coordinateur du programme de recherche OCAPI en France.

Mais quand ces nutriments sont rejetés en trop grande quantité dans les rivières, ils favorisent par exemple l’explosion de algues vertes, et représentent “une des principales sources de pollution par des substances nutritives”, souligne Julia Cavicchi, du Rich Earth Institute, basé aux Etats-Unis.

Séparer et récolter l’urine à la source nécessite de repenser les toilettes, le réseau de collecte et de dépasser certains a priori.

La séparation de l’urine dès les toilettes a été testée dans des éco-villages suédois au début des années 1990, puis en Suisse ou en Allemagne.

Des expériences sont menées aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, en Ethiopie, en Inde, au Mexique. En France, des projets émergent à Dol-de-Bretagne, Paris, Montpellier.

Introduire des innovations écologiques prend du temps, en particulier une innovation radicale comme la séparation des urines“, estime Tove Larsen, chercheuse à l’Ecole fédérale suisse des sciences et techniques de l’eau (Eawag).

De premières générations de toilettes à séparateur d’urine, jugées peu pratiques et inesthétiques, ou la crainte de mauvaises odeurs ont pu constituer un frein, explique-t-elle. Un nouveau modèle mis au point par la société suisse Laufen avec Eawag, devrait résoudre ces difficultés, espère la chercheuse.

Fabien Gandossi est propriétaire du restaurant 211 à Paris, équipé de toilettes sèches où l’urine est récupérée. “On a plutôt des retours assez positifs, des gens un peu surpris, mais (..) ils ne voient que peu de différence par rapport à un système traditionnel”.

“Il y a des verrous à dépasser”, commente Marine Legrand, anthropologue et membre du réseau Ocapi. Mais “on commence à comprendre à quel point l’eau est précieuse” et “il devient inadmissible de faire ses besoins dedans”.

Les gens sont-ils prêts pour autant à manger des aliments fertilisés à l’urine? Une étude montre des différences marquées selon les pays. Le taux d’acceptation est très fort en Chine, en France ou en Ouganda, mais faible au Portugal ou en Jordanie.

“Ce sujet touche à l’intime”, analyse Ghislain Mercier, de Paris et Métropole Aménagement qui aménage à Paris un éco-quartier avec 600 logements, des commerces… L’urine y sera récoltée et fertilisera les espaces verts parisiens.

L’urine n’étant normalement pas un vecteur important de maladies, elle ne nécessite pas de lourd traitement pour être utilisée en agriculture (AFP/Archives – REMY GABALDA)

Une fois récoltée, l’urine doit être transportée jusqu’aux champs, ce qui coûte cher. Différentes techniques permettent de réduire son volume et de concentrer, voire de déshydrater, l’urée. Le Rich Earth Institute développe des solutions techniques pour que l’épandage de cet engrais soit facile et peu coûteux pour les agriculteurs.

L’urine n’étant normalement pas un vecteur important de maladies, elle ne nécessite pas de lourd traitement pour être utilisée en agriculture. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de la laisser reposer. Il est aussi possible de la pasteuriser.

L’urine peine encore à s’imposer comme une alternative aux engrais de synthèse. Mais avec l’envolée des prix du gaz et la volonté de nombreux pays de renforcer leur souveraineté alimentaire, en lien avec la guerre en Ukraine, “les contraintes économiques vont nous rattraper plus vite qu’on l’aurait pensé et rendre le sujet plus audible”, commente Ghislain Mercier.

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https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-urine-humaine-un-engrais-inattendu-mais-efficace-et-moins-polluant_163187

 

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2 Commentaires

  1. Décidément, la maréchaussée est très occupée… Mais les chiens qui pissent partout où ils passent sur la voie publique, le code de la route est clément pour eux et leur « maître » ? Nos Députés votent des lois vraiment très utiles…

  2. Et des petits hommes gris ont décidé de nous emmerder, pardon de nous empêcher d’uriner dans la nature. Bande de pourritures, allez plutôt verbaliser les migrants qui défèquent entre les bagnoles ou dans le métro. Quel est le nom du connard qui a pondu cet arrêté de merde ?