Le colt fétiche d’Alain Delon dans “Soleil rouge” (1971) échappe à la ferraille : il l’a vendu en 2014

Alain Delon dans “Soleil rouge”, western  de 1971

Armes saisies chez  Alain Delon : la procédure est classée sans suite.

Alain Delon en 2019

Les journaux nous ont appris la semaine dernière que la procédure ouverte après la saisie de 72 armes à feu au domicile de l’acteur Alain Delon, un des derniers géants du cinéma français, a été classée sans suite.

Impossible pour les valets de la bureaucratie  d’auditionner la star de 88 ans “compte tenu de sa vulnérabilité” et “après avis médical”.

Malheureusement pour ces beaux objets, le parquet s’est vengé en annonçant  “la destruction de l’ensemble des armes à feu”.

 

Lors de la perquisition, les enquêteurs y avaient découvert un trésor : 72 armes, notamment de catégorie A (certaines armes à feu et les matériels de guerre) et B (les armes utilisées pour le tir sportif et celles utilisées en cas de risque professionnel), et plus de 3.000 munitions.

Ces vautours sans goût avaient également déploré l’existence d’un stand de tir dans la propriété de l’acteur, grand amateur et collectionneur d’armes à feu, qui a dû regretter à ce moment là de ne pas résider aux Etats-Unis, où il est normal d’avoir des armes.

Bien entendu,  l’acteur n’avait jamais déclaré ces armes aux fâcheux de la préfecture ou sollicité d’autorisation pour leur possession.

Bien entendu,  ces armes à feu étaient utilisées par les différents membres de la famille, à titre de loisirs, dans le stand de tir de la propriété.

Alain Delon détenait ses  armes depuis de nombreuses années.

Un bon tour : un lot de 80 armes avait été vendu en 2014, elles passent sous le nez des autorités !

Avait-il eu un pressentiment de ces tracasseries et de cette confiscation?

En 2014, il  avait  mis certaines armes  aux enchères publiques en 2014.

Cela avait notamment été le cas de sa collection – 80 lots, dont le revolver du film “Soleil rouge” (8.300 €).

Ouf ! Les talibans de la justice auraient transformé cette merveille en ferraille !

Au moins, un collectionneur en profite.

Le revolver colt peacemaker modèle 1873 de “Soleil rouge”, vendu en 2014

https://ok.ru/video/2722561788504

Bande-annonce


Une critique :

“Une curieuse osmose se produit entre les individus au-delà de l’incongruité du sujet (un samouraï en visite au Far-West, associé à un hors-la-loi à la poursuite d’un voleur). Parce que Toshirô Mifune et Charles Bronson jouèrent un des « 7 SAMOURAÏS » et un des « 7 MERCENAIRES » ? Parce que Bronson et Delon formèrent déjà un duo mythique dans « ADIEU L’AMI » ? Parce qu’Ursula Andress retrouve l’homme qui la révéla dans « DR. NO » ?

Toujours est-il qu’il règne dans ce western une ambiance décontractée, souriante et confortable, qui permet les re-visions fréquentes. Si certaines séquences sont bâclées, on s’étonne de l’attention portée à des détails qui restent en mémoire (le moustique coupé au sabre, ou plus subtil : le geste spontané de Bronson qui ôte un brin de paille du visage de Mifune blessé, par exemple) et qui font naître la drôlerie ou l’émotion au sein d’une ambiance globalement sérieuse”.

Ursula Andress et Alain Delon

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