Certes depuis mai 68, le maoïste a mis de l’eau dans son alcool de riz chinois…
-certainement le “chou-jiu” puisque cette bière traditionnelle (donc certainement dégustée après chaque épisode sanglant contre ses ennemis par le « vénérable » Mao Tse-Toung durant sa Longue Marche) est à base de riz gluant ! Bière également appelée « vin trouble » ! “Gluant” et “trouble”, excellents qualificatifs pour les maoïstes de mai 68 !
Mais qu’un intellectuel maintenant beaucoup moins anti-droite qu’autrefois tel notre Alain Finkielkraut modèle 2024 soit allé, lors d’un entretien accordé dimanche à Eugénie Bastié, journaliste au Figaro, jusqu’à exprimer sa déception et combien il n’a pas apprécié la cérémonie d’ouverture des JO de Paris vendredi, c’est à noter.
“Alain Finkielkraut : « Dans cette cérémonie d’ouverture des JO, le génie français brillait par son absence »”
Titre plutôt adouci par rapport à ses propos au Figaro puisque le philosophe a vu, dans ce spectacle, seulement « une mise en scène obscène et conformiste » !
Alors que, sur France Inter, l’un des artisans de ce spectacle, son architecte Patrick Boucheron, fier d’avoir, estima-t-il, « restauré une fierté pour ce pays, pas pour son identité, mais pour son projet politique : aller de l’avant, avec une Histoire en mouvement », ce ne fut pas ce que l’intellectuel a ressenti lors de cette cérémonie :
« Il ne me paraissait pas possible de faire pire c’est-à-dire, à la fois, plus obscène et plus conformiste, que l’Eurovision. Je me trompais : impossible n’est pas post français.»
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Et le philosophe qui a dû faire, il y a quelques décennies, du journal Libération son journal de chevet, se montre critique envers lui ! Il rappelle son titre sur ce défilé :
« Une cérémonie grandiose qui a cassé tous les codes » titrait le journal Libération. Remettons les choses à l’endroit : c’était un spectacle grotesque, qui, des drag queens à la célébration de la sororité ou la décapitation de Marie-Antoinette, l’une des pages les plus glorieuses de notre histoire, déroulait pieusement tous les stéréotypes de l’époque.
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Sur un point, Patrick Boucheron a raison : le génie français brillait par son absence. Je ne parle pas de la grandeur. Peu m’importe la grandeur ! Non, entre la chorégraphie horrible de Lady Gaga et les pénibles exhibitionnismes de Philippe Katherine, où étaient le goût, la grâce, la légèreté, la délicatesse, l’élégance, la beauté même ? »
Et Alain Finkielkraut en rajoute même une couche -et une couche bien épaisse et bien… gluante !- en estimant tout simplement que : « La beauté n’existe plus. »
Il regrette que l’heure soit « à la lutte contre toutes les discriminations » car « on a même eu droit à un plan cul à trois. Homophobe soit qui mal y pense ! »
Et estimant que le défilé de mode était « aussi agressivement moche », il s’est étonné que les deux responsables de celui-ci à savoir Thomas Jolly, le grand « patron », directeur artistique, et Patrick Boucheron, « s’applaudissent de leur audace transgressive alors qu’ils sont les serviteurs zélés de la doxa. La nation résolument tournée vers l’avenir confie à des historiens le soin de dilapider son héritage. Le Collège de France a été longtemps un haut lieu de la pensée libre, c’est devenu le bastion de l’idéologie », a regretté l’intellectuel.
Et il est encore plus agressif lorsqu’il s’agit de la prestation de la Garde Républicaine ayant prêté son concours à ce défilé surtout pour une chanson de Aya Nakamura…
Personnellement, je me suis posé la question de la présence de ces gardes républicains contraints de se déhancher et de se trémousser (où est l’honneur de notre République lorsque l’on oblige ses représentants à « guignoler » ainsi ?) sur les rythmes de la chanteuse franco-africaine mais, pour France 2, ces gardes républicains étaient « tous ravis d’y participer », ce dont je doute : ce sont des militaires, ils obéissent à leur chef des Armées, un ado attardé qui n’a jamais marché au pas…
Pour le philosophe, la Garde Républicaine « s’est mise sans vergogne au diapason des Indigènes de la République. (…) La diversité du monde est joyeusement engloutie dans le grand métissage planétaire. Et ce n’étaient plus les athlètes de tous les pays qui défilaient sous les yeux d’un public ravi, c’étaient les bateaux mouches avec, sur le pont, des matelots surexcités. »
D’où sa réflexion (biblique) sur la pluie intense qui est tombée -donc non du ciel mais du Ciel !- : « Le déluge qui s’est alors abattu sur la Ville Lumière ne peut être qu’une punition divine » !
Ajoutant : « À quelque chose, malheur est bon : après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant »!
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Terminons sur cette excellente nouvelle d’un ancien maoïste devenu croyant -même si c’est sur le ton plutôt léger- et surtout ayant tenu des propos si… “réactionnaires” sur le contenu de ce défilé si apprécié par notre président… Est-ce surprenant de sa part puisqu’il en a, lui-même, dirigé le contenu, ne pouvant pas ne pas être au courant de tout le contenu, y compris la Cène avec des transsexuels à la place du Christ et de ses Apôtres ou la tête décapitée de Marie-Antoinette, « pied de nez à la Reine d’Angleterre » pour le metteur en benne à ordures de ce défilé, pour sa prestation lors des JO de Londres !
Quand Alain Finkielkraut, dans sa route oubliant une certaine Longue Marche et avec sa réaction sur ce défilé, réaction plus proche de celle d’une majorité de Français que de celle des minoritaires de gauche ou macroniens…
Oui, quand notre Alain, -que l’on pourrait surnommer “Ah, l’in… croyable !”- va-t-il nous étonner en avouant voter à… droite ?
Jacques MARTINEZ, journaliste, à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
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