Fin de partie pour l’écolo-terroriste canadien Paul Watson ?

Ce type est un pirate. Depuis 1971, il a arraisonné des navires en haute mer. Fait molester leurs équipages. Détruit leurs cargaisons et leurs équipements, ne faisant pas le détail entre les machines, les apparaux de pêche et l’électronique embarquée. Du pur vandalisme. Même si certains de ses complices ne dédaignent pas la « récupération ».

Un criminel impuni que les merdias admirent

Watson ne semble pas personnellement intéressé. Mais ses accusateurs affirment qu’il racketterait des armateurs de grande pêche, ou des sociétés maritimes de transports de produits chimiques ou nucléaires, promettant de les laisser tranquilles s’ils crachent au bassinet. Pris en flagrant délit, il s’en est sorti en disant que ce pognon, c’était pour « la bonne cause ». Les poissons, les coraux et les mammifères marins qui n’en demandaient pas tant.

Sous ses ordres, ses sbires ont envoyé par le fond certains bâtiments en les heurtant violemment. Délibérément. Ses équipes en ont saboté d’autres dans des ports ou aux mouillages. Il y a même eu des morts, mais ce fut involontaire. Il n’y a pas chez ces fanatiques les mêmes pulsions sanguinaires que chez les islamistes. Même s’ils sont copains. Entre terroristes, on se rend parfois de menus services.

Cet ancien matelot de la marine marchande, qui se dit « scientifique » comme je suis astronaute, sévit depuis 53 ans. Selon le droit de la mer de nombreux pays, il mériterait ici la prison à vie. Là, une corde pour le pendre. Ailleurs, un petit « accident » arrangé. Mais il est prudent. Ses cibles ne sont jamais russes ni chinoises. Sauf une exception. Un baleinier soviétique coulé au moment de la déconfiture de l’URSS. Mais maintenant, avec Vladimir, il ne joue plus à ça.

Un trublion monté en puissance qu’on a hésité à contrer, les bulletins de vote écolos sont trop précieux, en Amérique aussi

Il a bénéficié de l’immunité absolue pour ses méfaits, depuis 53 ans, parce qu’il les commet au nom de l’écologie militante. Les médias lui tressent des dithyrambes. Et les politicards font semblant de ne rien voir. Jusqu’à présent, ils ordonnaient même à leurs magistrats de classer les dossiers Watson.

On sait, en France et ailleurs, à quel point les doux écolos défenseurs de la nature, des fleurs, des papillons et des petits oiseaux peuvent se transformer en gangs violents, avides de pillages, de vandalisme et de carnages. Autant ne pas les provoquer. À moins d’être assez couillu pour leur répondre de la même manière. Mais stigmatisés depuis le ratage du «Rainbow warrior», nos services action ont abandonné aux écolo-pirates notre zone d’influence Pacifique.

Comme tous les personnages préfabriqués par les médias, on lui a construit une biographie sur mesure

Il a suivi quelques sessions en auditeur libre à la faculté Simon Fraser, sans passer le moindre examen. Le voilà promu brillant universitaire !

Il se dit fondateur de Green Peace, que j’écris green piss, c’est plus proche de la réalité puisque, paraît-il, les herbivores humanoïdes urinent vert et Watson et sa bande sont tous végétaliens… Des goûts et des couleurs, il en faut pour tout le monde. Quoi qu’il en soit, ses petits camarades, jaloux de sa célébrité, affirment qu’il est arrivé bien après eux et n’a jamais participé aux structures dirigeantes de l’organisation mafiosa-terrorista.

« Capitaine » sous pavillon de complaisance, il embarquait sur les rafiots de la pisse verte, non pour diriger les navires mais la bande de nervis qui attendaient le moment propice de passer à l’action, en buvant, en jouant, en ripaillant, en forniquant avec des militantes hystériques, et en se roulant des joints.

Depuis ses bisbilles avec Green Piss, il a monté une autre organisation « Sea Shepherd », le berger des mer en français, où transparaît tout son ego mégalo depuis qu’il s’est autoproclamé sauveteur des océans et guide spirituel de la planète Terre. Adoptant un look de vieux gourou barbu et chevelu qui correspond bien au personnage.

Une escale fatale, bien fait pour sa gueule

Dimanche 21 juillet, un navire de Paul Watson et ses 25 membres d’équipage faisaient route vers le Pacifique Nord avec pour objectif l’interception d’un baleinier japonais. Mais au moment où ils faisaient escale à Nuuk, capitale du Groenland, pour refaire le plein de carburant, une douzaine de flics danois sont montés à bord et ont embarqué le chef des pirates.

Selon ses avocats, cette arrestation s’inscrit dans le cadre des poursuites entamées par le Japon à l’encontre de cet individu qui fait l’objet depuis plusieurs années d’une fiche rouge Interpol, et de diverses commissions rogatoires internationales, avec mandats d’arrestation. Outre le Japon, il est poursuivi aux USA où les procédure traînent… Ainsi qu’au Canada, au Mexique, en Norvège et au Costa Rica.

Cependant, confit dans l’arrogance que confèrent la complaisance médiatique et le laxisme judiciaire, Watson avait claironné à un envoyé de « Paris Match » que « jamais le Japon n’oserait le faire passer en procès. Cela créerait trop de remous ». (sic)

Il doit confondre avec la France de Hollandouille qui lui avait accordé un sauf-conduit en 2014. Le prix de l’alliance scélérate avec les écolos.

Sinbad le marin

Sa défense tarabiscotée tient des contes merveilleux des « Mille et une nuits ». Dans une belle inversion accusatoire, alors que ses gangsters des sept mers ont pour habitude d’éperonner les navires qu’ils tiennent pour des ennemis de la mère nature, il a prétendu qu’un chalutier japonais aurait percuté et coulé un bateau étranger à Sea Shepherd. Qui se trouvait là par hasard. Sans vigie, ni radar, ni AIS (automatic identification system).

Les témoins ? Quels témoins ? Ils se sont rétractés ou ont disparu dans la nature. Quant à Watson, il s’est contredit en affirmant d’abord aux enquêteurs qu’il était monté à bord pour affronter le capitaine du navire sans intention de le couler. Puis que c’était une initiative d’un de ses sbires. À son insu, de son plein gré. Lâché par son patron, le sous-fifre a été arrêté.

Chez les Nippons fripons, ce doux écolo aurait passé un accord avec le procureur. En échange d’une suspension de peine, il a accusé Paul Watson de lui avoir donné l’ordre de monter à bord pour s’emparer du bâtiment et le couler en cas de résistance.

Avec un mandat d’arrêt international épinglé à ses chaussettes, en 2012, Watson a été arrêté à Francfort et placé deux mois en résidence surveillée. Mais la surveillance devait être légère. Car craignant d’être extradé au Japon, il s’est fait la belle sans qu’on se donne à l’époque beaucoup de peine pour le retrouver. Ce qui eût été facile, vu qu’il n’en ratait pas une pour parader dans les médias.

Sans passeport, le fugitif a traversé l’Atlantique jusqu’au Canada, puis aux États-Unis, d’où il a rejoint un navire de « Sea Shepherd » aux îles Samoa. Il a passé six mois à se cacher dans des îles du Pacifique, espérant se faire oublier. Il aurait mieux fait d’y rester. Car le Japon ne l’a jamais enlevé de sa liste rouge, et il ne peut voyager qu’en clandestin sur ses propres navires. Financés par qui et comment ? Même si les équipages sont des bénévoles, comme dans toute secte qui exploite les gogos.

Et les gogos, ce n’est pas ce qui manque en France

Déjà des pétitions s’organisent pour ordonner au Danemark, État souverain, de relâcher le chef des pirates. Macrounette le ci-devant futur maître du monde affirme avoir pris l’affaire en mains. Dans un battage médiatique indécent, orchestré comme pour sauver un assassin condamné à mort aux USA…

Tandis qu’affluent des chèques de soutien pour le « berger des mers », ses boutiques (non commerciales !) IRL et on line vendent aux moutons de Panurge des fringues, des bagages, des voyages et affichent ostensiblement leurs activités répréhensibles. Puisque leur logo, comme celui des bateaux, est le «jolly roger » des pirates d’antan. Interdit par le droit maritime international. Mais des bons gauchistes ne s’arrêtent pas à ce genre de détail.

Il est dommage que Brigitte Bardot se soit fourvoyée dans le soutien à cet individu douteux, croyant défendre les baleines. Lesquelles ont le dos large pour la mafia des mers.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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