Un très grand athlète, modèle d’ intégration à notre nation et dont le camp portant son noa été construit dans le XII° arrondissement pour les JO 2024 pour héberger les patrouilles de militaires chargées de la sécurité à proximité des sites sportifs…
C’est quoi, le camp Alain Mimoun ?
Avec la mobilisation de 10 000 soldats en Île-de-France déployés pour la sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques, l’un des défis du gouverneur militaire de Paris est celui de la logistique. Bien que la région dispose d’une quinzaine d’emprises militaires capables d’héberger les troupes, il fallait que les patrouilles soient stationnées à proximité des sites où se déroulent les épreuves.
C’est ainsi que le camp Alain Mimoun a été construit en un temps record, pelouse de Reuilly, dans le XIIe arrondissement.
Qui était Alain Mimoun ?
Né en 1921 à Maïder, en Algérie française, Alain Mimoun rejoint les rangs de l’armée française à l’âge de 18 ans. Il sert d’abord au 6e régiment de tirailleurs algériens, puis au 19e régiment du génie. En 1943, il débarque en Italie avec le corps expéditionnaire français et est grièvement blessé lors de la bataille de Monte Cassino en 1944.
Après une convalescence difficile, il reprend le combat, participant au débarquement de Provence et à la libération de Marseille et du Jura. Il termine la Seconde Guerre mondiale au grade de caporal, après la prise de Stuttgart en 1945.
En dépit de sa blessure, Alain Mimoun se lance ensuite dans une carrière sportive. Il devient champion olympique sur 10 000 mètres en 1949 et remporte 32 titres de champion de France sur 5 000 mètres, 10 000 mètres et marathon. Il décroche également trois médailles d’argent aux Jeux olympiques de 1948, 1952 et 1956, et obtient la médaille d’ Or au marathon des Jeux Olympiques de Melbourne en Australie en 1956.
Héros militaire et sportif, le caporal Alain Mimoun, décoré de la Légion d’ Honneur, a reçu les honneurs, lors de ses obsèques en 2013 dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides.
Pour le gouverneur militaire de Paris, le général de corps d’armée Christophe Abad : « Le caporal Alain Mimoun incarne à merveille la reconstruction par le sport de nos blessés de guerre. C’est aussi peut-être le plus grand champion français du XXe siècle. »
Source : https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/cest-quoi-camp-alain-mimoun
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Alain Mimoun, né Ali Mimoun Ould Kacha; né musulman, Alain Mimoun est un fervent catholique converti en 1955 après qu’un ami l’a emmené en voyage à Lisieux sur les pas de sainte Thérèse.
Il a été décoré de la Légion d’honneur par quatre présidents :
- Chevalier de la Légion d’honneur (1956) par René Coty, après son exploit à Melbourne (lauréat la même année du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l’Académie des sports, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité).
- Officier de la Légion d’honneur (1972) par Georges Pompidou (à titre militaire, dans la cour des Invalides, recevant les honneurs du 501e RCC)
- Commandeur de la Légion d’honneur (1999) par Jacques Chirac.
- Grand officier de la Légion d’honneur (2008) par Nicolas Sarkozy
- Chevalier de l’ordre national du Mérite
- Croix de guerre 1939-1945
- Croix du combattant volontaire
- Croix du combattant
- Médaille coloniale – agrafe Tunisie 42-43
- Médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 – agrafes Allemagne, Libération, Italie et Afrique
- Médaille commémorative de la campagne d’Italie (1943-1944)
- Insigne des blessés militaires24
- Médaille de l’éducation physique et des sports, échelon or
- Gloire du sport.
Alain Mimoun a aussi été félicité par la presse sportive :
- Champion des champions de L’Équipe en 1949 et 1956
- En 1999, les lecteurs de la revue Athlétisme l’ont élu « athlète français du siècle » devant Marie-José Pérec, Guy Drut ou encore Michel Jazy.
- Championnats de France (piste et route) :
- Championnats de France de cross-country
- 6 titres : (1950, 1951, 1952, 1954, 1956 et 1959).
- source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Mimoun
Pcc : Juvénal de Lyon
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Vous écrivez « Il devient champion olympique sur 10 000 mètres en 1949… »?? D’abord il n’y a pas eu de JO en 49 (48 à Londres); ensuite, il n’a jamais été champion olympique sur cette distance; enfin, il n’a pas eu de médaille d’argent aux JO de 56, mais deux aux JO de 52 à Helsinki sur 5 000 et 10 000 m.
L’époque où les prénoms français étaient obligatoires, favorisant ainsi l’intégration.
Mon père (82 ans) se souvient encore de l’engouement quand Alain MIMOUN termina son marathon en arrivant dans le stade devant une foule en délire. C’était un très grand sportif, un très grand patriote qui aimait passionnément la France. Converti au christianisme il avait adopté le patronyme Alain.
Je lui rends hommage car c’était un grand homme.
Je me rappelle avoir lu à l’école, un récit le concernant. Notre maître nous en avait fait l’éloge. Un GRAND Monsieur. Et ses médailles, ce n’est pas de la flute, il pouvait les arborer avec honneur, lui. Quelle différence avec les foireux qui ont la légion d’honneur aujourd’hui…Merci pour cet article.
Des « Alain Mimoune », on en demande tous les jours. Malheureusement, c’est très rarement le cas, comme on peut le voir tous les jours dans les rues de France… Mimoune, plus français que français. Honneur à ce patriote!
Il est décédé le 27 juin 2013 (à l’âge de 92 ans)
à Saint-Mandé, Val-de-Marne,
Bonjour,
Et il est enterré, on y revient toujours, en Corrèze, à Bugeat.
Il y a même fait construire une petite chapelle, dédiée à sainte Thérèse.
J’ai couru plusieurs fois contre lui, dont une fois aux championnats de France des 20 km, à Saint-Maur, où il m’a battu au sprint dans la dernière ligne droite. Je l’ai toujours beaucoup apprécié. Jean
Bonjour,
Oui, cher Jean, je me souviens de cet épisode qui figure dans ton autobiographie.
J’ajoute une seule phrase : « Excuse-moi, mon petit, mais c’est pas la même foulée » . Tu te rappelles ? Jean S.
Bonjour,
Oui !
Bien à toi.
tous les soirs d’entrainement il faisait un tour de stade avec le drapeau Français brandit très haut ou avec le drapeau sur les épaules, il entrainait les séniors. Il était a la VGA dans les années 60-70, embauché a la municipalité de Saint Maur-des Fossés comme dessinateur, ou il ne gagnait pas les salaires scandaleux d’aujourd’hui dans le sport.J’ai couru plusieurs fois avec lui sur les bords de marne, c’était la récompense aux cadets ou juniors. Je pense souvent a lui, je lui dois ma réussite professionnelle, il nous appris le dépassement de soit, la persévérance, la résistance a la douleur et a la fatigue. C’était un grand petit bonhomme patriote fier d’être Français, ce qui nous manque beaucoup aujourd’hui. Mais peut encore être fier d’être Français?