Delogu, le député de la France Indigne

Un triste spectacle s’est déroulé sous nos yeux au Palais-Bourbon ce jeudi. L’hémicycle qui accueillait jadis Victor Hugo, Jean Jaurès ou Léon Blum, est désormais le théâtre de la médiocrité d’une gauche contemporaine, pour laquelle la courtoisie, l’élégance et la bienséance sont mises au rebut. Les Insoumis nous ont habitués, depuis l’avènement de la Nupes, à la violence verbale, aux intimidations et à la grossièreté.

Pour lire la suite : https://www.lejdd.fr/societe/impolitesse-intimidation-et-vulgarite-lattitude-honteuse-de-lfi-lassemblee-nationale-147711

En complément nous vous proposons  ci-dessous cet excellent papier de Xavier Jésu (Minurne) sur le même sujet.

Christine Tasin

Je pense que nous avons été nombreux à être choqués par l’agressivité clairement assumée du député LFIste Delogu à l’assemblée Nationale. Son attitude violente et méprisante est tout à fait détestable et je trouve regrettable qu’il ait eu suffisamment d’électeurs pour le propulser sur les bancs de cette assemblée qui devrait être, avant tout, le symbole de la démocratie, mais certainement pas celui de la violence.  

Certes cet ancien agent de sécurité, formé dans les quartiers nord de Marseille, ne peut qu’apprécier le fait que l’Assemblée Nationale soit née en 1789. Il doit se croire investi d’une mission révolutionnaire et veut peut-être revivre ces moments que vénère tant son mentor robespierriste : le Duce Mélenchoni. On retrouve, dans son attitude d’une primarité affligeante, les mêmes méthodes d’intimidation employées par son autocrate de chef, quand il s’approche du visage de ses opposants, espérant probablement recevoir un « coup de boule » pour pouvoir ensuite crier au fascisme.

 Séance d’intimidation du Duce Mélenchoni face à un sympathisant FN en 2012

Delogu joue sur sa stature imposante et il a appris à bomber le torse, tel un coq enragé pour faire peur.

Le député RN Flavien Termet a dit au Figaro : « On s’est demandé si on était dans l’hémicycle ou dans les quartiers nord de Marseille ». Delogu lui aurait dit à ce moment-là : « T’es fada ou quoi ? T’es un fou toi ! ».

On sent bien la richesse du vocabulaire de ce personnage aux méthodes proches de celles des petites racailles de banlieues qui semble préférer une argumentation proportionnelle au diamètre d’un de ses biceps plutôt que de tenter de mettre en œuvre son cerveau dont le poids ne représenterait, à en juger par son vocabulaire et ses actions, qu’une infime partie de son corps. Le plus triste est d’imaginer qu’on puisse entrer avec un tel niveau à l’AN ce qui pourrait faire penser qu’une punaise de lit (tant affectionnée par Sophia Chirikou) pourrait aussi intégrer l’académie Française.

Mais, si les Français ont pu voir sa prestation lamentable à la télé, sachez qu’il n’en n’est pas resté là : en effet, sa détestation de tout ce qui n’est pas d’extrême gauche le rend partout violent. En effet, le député RN de la 5ème circonscription de la Somme, Madame Yaël Ménache, a aussi « goûté » de son agressivité. Elle nous a rapporté les éléments suivants : « Il est arrivé vers moi comme un dingue en bas des marches de la cour d’honneur. Il m’a bousculé et me disant « vas-y, vas-y bouge-toi de là ». J’ai dit : « non, sûrement pas, je fais ce que je veux ». Et après il a fait son show avec ses grands gestes. »

Ce triste personnage, copain comme cochon avec le délinquant triple fiché S et l’ancien dealer Braillard, vont ponctionner les Français, qu’ils haïssent en grande partie, pour payer leurs indemnités parlementaires.

Mais pendant que cet ancien communiste-cégétiste nous fait part de son spectacle ridicule et indécent, Manon Aubry, notre gauchiste distinguée, embrasse chaleureusement la femme considérée comme la plus puissante du monde par Forbes, se justifiant de la sorte : « Il y a ceux qui préfèrent serrer la main à des dictateurs. Et il y a ceux qui saluent l’élection de leur opposante ».

Ce à quoi Alexandre Loubet, député RN de la Moselle, a rétorqué :

« Quelle hypocrisie ! Les députés LFI préfèrent enlacer pour la féliciter de sa réélection, plutôt que serrer la main du benjamin comme le veut la coutume. L’extrême gauche se moque des Français, leur double-jeu est écœurant ».

Que dire une fois de plus sur la triste image que nous renvoie l’extrême gauche siégeant à l’Assemblée nationale ? Nous sommes bien loin du discours du Président du conseil Beaufort dans le film d’Henri Verneuil « Le Président ».

Xavier Jésu

20/07/2024

https://www.minurne.org/billets/42348

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