En France, on n’aurait plus le droit de penser et dire “étrangers dehors” ?

Et encore une soirée identitaire  « Étrangers dehors » interdite. Par la ville et la préfecture et quoi encore ? C’est à Dijon, cette fois.

Le mouvement Helix-Dijon  est l’un de ces nombreux mouvements rassemblant des jeunes (oui, des jeunes, il y en a, quoi qu’en disent les pessimistes) qui refusent de se laisser manger la laine sur le dos et qui nous donnent de l’espoir à nous, les vieux qui tombons de Charybde en Scylla depuis des lustres.

https://www.facebook.com/search/top/?q=Helix%20dijon

Hier devait donc avoir lieu une soirée sur le thème “étrangers dehors”, arguant de l’insécurité qui s’aggrave chaque jour, et les statistiques sont claires, voir entre autres le rapport du Sénat rédigé  par Valérie Boyer en 2022

[…]Le Gouvernement a également révélé que les étrangers représentaient 24 % de la population carcérale en 2020, alors qu’ils ne sont que 7,4 % en France. Et que seulement 25 % des délinquants étrangers visés par une OQTF sont vraiment expulsés.
On a donc une surreprésentation des étrangers d’un facteur de 1 pour 3 dans les prisons. Parmi ces détenus, nos chiffres indiquent que 54 % viennent d’Afrique et du Maghreb ; 33 % sont de nationalités européennes, essentiellement d’Europe de l’Est. Des statistiques de 2017 indiquent que les trois premiers pays d’origine des prisonniers étrangers étaient, dans l’ordre, l’Algérie, le Maroc et la Roumanie.
Pour les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), selon la terminologie du ministère de l’intérieur, ce ne sont pas des proportions qui sont pertinentes, mais plutôt les données brutes. Cette population est de plus en plus nombreuse : elle est passée de 2 500 en 2004 à 31 000 en 2019.
D’après le parquet de Paris, 75 % des mineurs jugés sont des mineurs étrangers.
Pour toutes ces raisons, elle souhaiterait obtenir davantage d’informations sur le nombre d’étrangers condamnés, le nombre d’étrangers incarcérés, leur nationalité et le nombre d’expulsions réellement exécutées, ainsi que la liste des crimes et délits. […]

https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ22100233S.html

Imparable et un bon avocat devrait faire annuler les interdictions, comme cela a été le cas à Rouen où les identitaires ont gagné leur recours contre le Maire qui avait interdit leur soirée. Soirée qui malheureusement n’a pas eu lieu malgré tout, tant les menaces des antifas et blackblocks sont efficaces pour imposer leur loi.

Mais à Dijon il n’y a pas eu de recours, la soirée a été purement et simplement interdite… et par le Maire au nom de l’antiracisme et par la Préfecture au nom du risque de débordements. Ben voyons ! Comme c’est facile, les antifas font la loi et interdisent tout ce qui ne leur convient pas grâce à leur violence… J’ai connu des Gilets jaunes traités au canon à eau, eux…

Je veux bien croire que le slogan “étrangers dehors” tiré choque un certain nombre de gens, humanistes, anti-racistes, antifas, gauchistes, prétendus humanistes plus émus par ce que l’on pense des étrangers que par les agressions que nombre de ces derniers commettent, mais passons.

La Mairie de Dijon (à gauche toute), sur plainte des “antifas” a donc interdit la soirée (on ne peut donc plus faire et dire ce que l’on pense, ce que l’on veut, chez soi ou dans une salle que l’on aurait louée ? La réponse est non. 1984, ça vous dit quelque chose ?

La Mairie, comme la Préfecture, ne jouent pas les vierges effarouchées, non, elles interprètent les lois anti-racistes pour imposer LEUR idéologie…

[…]
— Helix 🦉 (@HelixDijon) July 17, 2024
Il assure que le slogan « Ausländer raus » (« Étrangers dehors » en allemand), déjà utilisé en juin à Rouen et qui figure sur l’invitation à la soirée dijonnaise, est « utilisé par l’ensemble de la jeunesse française et européenne pour crier son désir de mettre un terme à l’insécurité grandissante ».
Helix-Dijon qui, sur sa page Facebook, dit posséder « trois axes : Communauté, Autonomie, Identité », estime que ses « idées sont largement plébiscitées dans la population ».
« Provocation à la haine et à la discrimination »
La mairie de Dijon et la préfecture avaient toutes deux pris mercredi des arrêtés interdisant la soirée intitulée « White Boy Summer » (« L’été des garçons blancs » en anglais).
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— Helix 🦉 (@HelixDijon) July 17, 2024
Cette soirée « comporte sans aucune ambigüité un caractère discriminatoire », indique l’arrêté de la Ville de Dijon, la mention « Ausländer raus » constituant « un slogan clairement xénophobe ».
L’événement « n’a pas sa place dans notre ville. Le racisme et la xénophobie ne sont pas des opinions mais des délits », avait déclaré mardi le maire de Dijon François Rebsamen, ancien ministre socialiste.
La préfecture de la Côte-d’Or a pris un arrêté similaire, dénonçant une « provocation à la haine et à la discrimination ». Elle redoutait également « des troubles sérieux à l’ordre public » tant au niveau des organisateurs de l’événement que de ses détracteurs, rapporte le Bien Public. « Des individus radicaux issus de l’ultragauche locale sont susceptibles de commettre des violences s’ils localisent le lieu de l’événement. Plusieurs réunions publiques de personnalités d’extrême droite ont déjà donné lieu dans le département à des troubles graves à l’ordre public. »
La Ligue des droits de l’homme avait annoncé lundi son intention de porter plainte pour incitation à la haine raciale » contre cet événement « ouvertement raciste », selon elle. L’organisation syndicale Solidaires Côte-d’Or 21 avait également dénoncé une « odieuse soirée ».
Le slogan « Ausländer raus » est devenu viral après avoir été détourné par des jeunes qui le chantent sur l’air techno de « L’Amour toujours » du DJ Gigi D’Agostino.
[…]

https://www.epochtimes.fr/dijon-la-soiree-identitaire-etrangers-dehors-interdite-par-la-ville-et-la-prefecture-2677310.html

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