Au pilori ! L’abbé Pierre trahi par les siens !


Allez, c’est parti ! Voilà que l’on s’attaque à une figure iconique de la bienfaisance du monde catholique français ! Figure s’étant fait connaître de toute la planète durant l’hiver 1954 après la mort d’un enfant dans le froid à Paris et son intervention sur Radio-Luxembourg, à savoir le très célèbre abbé Pierre (1912-2007) ! Et qui crient à l’hallali ? Naturellement avant tout des… cathos !!!

Et les premiers sont mes confrères journalistes de La Croix qui, sans hésitation, y ont cloué l’abbé Pierre ! Cela sur une simple information fournie par les responsables d’Emmaüs et de la Fondation Abbé Pierre eux-mêmes informés par une personne bien connue du monde féministe Caroline de Haas ! On n’est trahi que par les siens !!!

La Croix reprend sans hésitation et comme une vérité incontestable des accusations contre l’abbé Pierre, celui qui incarne la figure du bienveillant soldat du Christ auprès des plus pauvres d’entre nous ! Et cela sans émettre le moindre doute sur les quelques témoignages qu’a recueillis en un dossier une personne dont ils auraient dû se montrer interrogatif puisqu’il s’agit donc de la féministe bien connue Caroline de Haas !

Voilà donc que l’abbé Pierre est accusé…
-et donc coupable, dans l’esprit de « féministes » telle que la « vaillante » militante Caroline de Haas qui a permis à ce prétendu rapport d’être établi pour deux associations devant pourtant tout à celui qu’elles clouent non sur une croix mais au pilori, cette roue sur un poteau où était exposé à la vindicte populaire le condamné !
Si ce Pierre n’avait pas été catho mais bouddhiste, juif, ou musulman et surtout, si au lieu de Pierre, cela avait été une Pierrette, Mme de Haas n’aurait même pas passé voire perdu 2 minutes à écouter l’accusatrice ou l’accusateur… Cela ne l’aurait pas intéressé mais, là, une icône catho, même sans aucune preuve, une petite accusation suffit à détruire toute la vie d’un homme qui a apporté plus, beaucoup plus, énormément plus à la France voire à l’humanité que Mme de Haas et son esprit de nuisance à notre France. 
Oui, là, sur de simples accusations mineures…
-mais relevant, si du moins elles ont bien eu lieu, de la qualification de « viol » puisqu’il s’agit d’un, pas de deux ou de trois, d’un seul prétendu… baiser intrusif !-

…sur le simple dossier établi par la féministe -naturellement parfaitement impartiale !-, des cathos dépositaires du renom de l’abbé Pierre, ont enrobé sans aucune retenue, du vêtement de l’infamie, le souvenir de toute l’action bénéfique que l’Abbé Pierre a apportée durant toute sa vie aux plus pauvres d’entre nous !
En particulier depuis sa célèbre intervention, suite à la mort d’un bébé durant l’hiver de 1954, intervention sur les ondes de Radio-Luxembourg…

-station devenue RTL en 1967, coïncidence année de mon arrivée dans cette station de radio-


…Son association Emmaüs connaît dès lors un engouement d’une importance jamais vue à travers le monde !
Regardez les 6 minutes de cette vidéo qui résume ce qu’a été la vie de bonté de l’abbé Pierre :

Ce qui me fait sortir de mes gonds dans cette affaire, c’est que ceux qui devraient défendre sa mémoire tant à Emmaüs qu’à la Fondation Abbé Pierre en passant par La Croix, c’est qu’ils n’émettent aucun soupçon sur les dires de femmes qui se souviennent 50 ans après de certaines paroles ou gestes qu’aurait fait à leur adresse l’abbé Pierre. Et la plus grave des accusations est émise par une femme, alors qu’elle était ado dans les années 70, l’abbé l’a embrassée sur la bouche « en y mettant la langue » !!!

Que ce soit la vérité ou non, ce que je n’admets pas c’est que parce que l’abbé Pierre était catholique, blanc, de plus de 50 ans, d’autres cathos, se sentant une fibre de gauche et donc estimant que la parole -même à retardement d’un demi siècle !- d’une femme soit prise comme la « vérité pure et sans aucun doute » !

Ces prétendument catholiques ne peuvent penser que cette femme s’est peut-être trompée et que celui qui l’a embrassée, dans la pénombre, n’était peut-être pas l’abbé Pierre. Non, puisque cette personne le dit 50 ans après, c’est qu’elle a raison !

Encore une fois, cette femme est peut-être persuadée qu’ado, elle a vécu ce « viol »…

-viol en terme juridique puisque toute introduction dans le corps d’autrui de n’importe quelle partie du corps ou d’un objet sans consentement de la personne est un viol : une langue dans la bouche en est donc un.
 Sauf que là, cela remonte à 50 ans et que le prétendu coupable est décédé il y a… 17 ans ! Sans laisser de traces de ce supposé baiser…

Les autres accusations portent sur des paroles ou des caresses éphémères, de passages !
Et les cathos de gauche, ceux qui pensent que toute information qui va contre le monde catholique -leur monde !- doit être prise comme argent comptant, ne doit surtout pas être mise en doute. Et qu’il faut donc tout faire même si cela abaisse leur monde !

Le fait qu’ils donnent eux-mêmes l’info sans émettre le moindre doute alors que cette info salit, sans aucune certitude qu’elle soit vraie, la mémoire de celui ayant permis que, par Emmaüs et la Fondation portant son nom, des millions de gens parmi les plus miséreux d’entre nous aient une vie un peu moins misérable ! Mais également leurs vies à eux, qui travaillent dans ces deux organismes !
En rendant public sans aucune retenue de leur part, que risquent-t-ils ? Tout simplement de voir les dons versés par nombre de Français se tarir… Leur « honorable » révélation en l’absence de l’accusé risque fort de coûter cher à nombre de familles dans le besoin et de faire perdre de nombreux emplois dans les relais Emmaüs…

Mais ces irresponsables croiront qu’ils ne pouvaient mettre en doute la parole d’une femme prétendant que l’abbé Pierre un soir l’a embrassée un soir et lui a… etc… etc… !
Et toute la vie et la réputation mondiale de l’abbé Pierre seront réduites à néant…
Mais la militante Caroline de Haas aura la conscience pure d’avoir aidé cette femme à révéler ce souvenir qui lui reste d’un « baiser volé ». Baiser qui, s’il s’est réellement passé, ne peut être confirmé par aucun témoin, ni aucune preuve (même pas un écrit qu’aurait pu laisser par la suite l’abbé Pierre).

Et sur de tels dires…
-dont cette femme est certainement persuadée que cela s’est effectivement passé tel jour, à telle heure et à tel endroit-

…oui, sur les simples dires d’une seule personne, Mme de! Haas a rédigé un rapport qu’ont avalé sans aucune retenue, ni restriction, les (ir)responsables des associations étant là, pourtant, pour perpétuer le souvenir de bonté de l’Abbé Pierre ! On n’est jamais trahi que par les siens ! Comme ils le pensent, Dieu reconnaîtra les siens 

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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7 Commentaires

  1. Je ne crois pas un mot de ces accusations. Le but est de salir la religion catholique et cela procure une jouissance extrême à ceux qui par ailleurs, approuvent la condamnation pénale d’une Elisabeth Sabaditsch-Wolff quand elle évoqua la pédophilie de Mahomet.

  2. Je n’aimais pas ce curé, un curé réactionnaire. Même la soeur Thérésa, canonisée depuis, n’était pas celle que l’on croyait. Pour l’abbé Pierre, il n’y a pas une seule femme mais plusieurs qui l’accusent. La fondation Emmaüs a publié un communiqué. Vous devriez en prendre connaissance. Je n’ai rencontré que deux vrais saints dans ma vie : deux prêtres qui ont fait le bien autour d’eux et qui vivaient l’évangile à la lettre. Ils ne seront jamais canonisés. La véritable sainteté ne se montre pas, mais se vit.

  3. Ce que je ne puis admettre est le fait que les accusations arrivent bien après la mort de la personne qui ne peut plus se défendre elle-même. Pour le reste l’abbé Pierre étant un homme comme les autres, il peut comme tout à chacun ceder aux tentations de la luxure et du vice. Ce n’est pas la première fois que l’on s’attaque à lui, notamment pour des affaires financières. Comme je l’ai dit précédemment, on accuse pas un mort! Mais ce n’est pas non plus parce que Pierre était Abbé qu’il doit être considéré comme un saint. Après tout Gille de Rais était aussi marechal de France et compagnon de Jeanne d’Arc.

  4. Comme il devient facile de salir la réputation de quelqu’un en usant de deux mots. Personne n’en sait rien, et personne n’y était! La question est : pourquoi après 17 ans de la disparition de l’Abbé des gens se réveillent? Le buzz a le vent en poupe, à celui qui peut choquer le plus. Je ne dis pas que ces accusatrices mentent, mais il est légitime de se poser des questions. Pourquoi révéler une chose pareille quand un homme nous a quitté et ne peut se défendre? Je me méfie des hystériques qui ont l’accusation facile. Mais il est vrai que tout ce qui peut renier la chrétienté est le bienvenu. En s’attaquant à l’emblème de la bonté et l’humanité on ôte à la France ses dernières lettres de noblesse. Je ne marche pas dans ce genre de machination. Nous n’en saurons jamais rien!

  5. rien n’arrête ces “épaves” …salir la mémoire d’un mort….bien sûr un curé, un curé mort et pas n’importe quel curé svp!!!! Que fait Martin Hirsch??? le profiteur du “Saint Curé” se fait petit???

  6. Ne serait-ce pas une opération de diversion compte tenu de la programmation du documentaire de Pierre Barnérias “Les Survivantes” au Grand Rex à Paris le 20 juillet 2024 qui dénonçe les vrais pédocriminels?