Missiles américains en Allemagne : les villes d’Europe sont des cibles potentielles pour la Russie, avertit Moscou
Moscou a mis en garde, samedi 13 juillet, l’Europe en affirmant que la décision de Washington de déployer en Allemagne des missiles américains à longue portée risquait avant tout d’exposer les populations du continent.
La riposte graduée, et purement verbale, ne s’est pas fait attendre. Samedi 13 juillet, Moscou a mis en garde l’Europe en affirmant que la décision de Washington de déployer en Allemagne des missiles américains à longue portée risquait avant tout d’exposer les populations du continent, dont les capitales deviendraient en retour des cibles pour la Russie. « C’est une situation paradoxale, a expliqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, connu pour ses déclarations tonitruantes. L’Europe est une cible pour nos missiles, notre pays est une cible pour les missiles américains en Europe. Nous avons déjà connu cela, nous l’avons traversé. Nous avons la capacité de contenir ces missiles, mais les victimes potentielles (d’une riposte russe, NDLR)sont les capitales de ces pays européens ».
Cet avertissement exhale un parfum de guerre froide, rappelant les fortes tensions entre les deux « superpuissances » de l’époque liées au déploiement des Euromissiles sur le sol allemand en réponse à celui des SS-20 soviétiques. La crise s’était achevée avec la signature en 1987 du traité sur les Forces nucléaires intermédiaires (FNI ou INF) qui bannissait les missiles balistiques et de croisière lancés du sol d’une portée allant de moins de 500 à 5.500 kilomètres. Mais ce traité s’est effondré après le retrait en 2019 des États-Unis qui ont accusé à plusieurs reprises Moscou de ne pas le respecter.
« Déploiements épisodiques »
Ce proche du président Poutine réagissait à la décision annoncée par Washington et Berlin, à l’occasion du sommet de l’Otan, mercredi 11 juillet, de « déploiements épisodiques de capacités de feu à longue portée » en Allemagne en 2026. Selon les experts, cette expression évoque le déploiement des missiles SM-6, des missiles Tomahawk et des armes hypersoniques en cours de développement, à même d’accroître la portée des capacités actuellement déployées en Europe. Cela « démontrera l’engagement des États-Unis en faveur de l’Otan et sa contribution à une dissuasion européenne intégrée », indique le communiqué conjoint signé par les deux pays. Le chancelier Olaf Scholz a salué « une décision nécessaire et importante, prise au bon moment », qui « garantit la paix ». Le porte-parole du Kremlin lui a répondu à sa manière ce samedi.
Depuis le début de la crise ouverte par l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le Kremlin a agité plusieurs fois la menace nucléaire. Et à la télévision russe, des commentateurs ultranationalistes n’hésitent pas régulièrement à évoquer la capacité de leur armée à raser Paris ou Londres en un temps record. Autant de propos perçus par les Occidentaux comme des rodomontades à usage interne. Vendredi, les ministres de la défense des deux puissances nucléaires se sont toutefois parlé pour évoquer « la réduction du risque d’une escalade », d’après Moscou. Washington a insisté à cette occasion sur « l’importance de maintenir des lignes de communication ».
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Si l’UE se désolidarisait de cette ignoble guerre, cela aiderait à conclure un accord de paix.
Mais ne rien attendre des triples buses qui siègent à Bruxelles.
Cette Europe va bien finir par nous faire prendre un missile sur le coin du nez. J’espère que Poutine commencera par le burlingue de Bruxelle ou son con centré les petits homme gris. Ceux qi n’ont jamais été élus et qui font chier tout le monde.
vous oubliez la suisse qui n’a de neutre que …
j ‘aime beaucoup mes voisins helvétes mais pour eux encore plus caché que chez nous
J’ai visionné un documentaire sur le Net, très optimiste. Selon l’auteur, l’être humain arriverait à survivre à un holocauste nucléaire grâce à son intelligence. Outre que les armes nucléaires actuelles ne sont pas celles utilisées sur le Japon, et que leurs capacités de destruction sont apocalyptiques, l’Intelligence du bipède n’y fera rien. Hiver nucléaire , absence de nourriture, disparition de la faune et de la flore, plus de services de santé pour combattre les effets des radiations. Quant à l’intelligence de l’humain, je constate de plus qu’elle ne lui a pas servi à grand-chose jusqu’à aujourd’hui.
cela fait bien longtemps que je ne cesse de répéter que l’humain est la pire création il se détruit tout seul , les animaux ont plus de sagesse ils n’ont inventé ni la guerre ni la torture sauf espéces non endémiques toujours amené par le plus nuisible mais sinon aucune espéce n’en éradique une autre
J’espère que Trump va mettre un terme à cette situation, et détruire ce vestige qu’est l’otan. Ça redonnera peut-être un rôle prépondérant à la défense assurée par la France, ayant l’arme nucléaire. Mais Macron, va louper le coche comme d’habitude.
Surtout ne pas défendre l’Europe, laissons-les se démerder. Gardons nos armes nucléaires pour nous. D’autres dangers nous guettent, provenant de l’autre côté de la Méditerranée. Et laisser tomber l’Ukraine qui ne nous apporte que des ennuis.
@ Argo
« Et laisser tomber l’Ukraine qui ne nous apporte que des ennuis » et, par la gráce du Jupiter de l’Élysée, importe les millards d’€ sous forme de nos finances et d’armes de guerre, le « quoi qu’il en coûte » de notre Mozart de la Finance.