Ulcérée par les initiatives de paix d’Orban, VDL veut écourter sa présidence

Ulcérée par les initiatives de paix d’Orban, VDL voudrait l’écarter du Conseil de l’UE
Mais ce n’est pas si simple. Et Orban n’a que faire des états d’âme d’Ursula von der Leyen. Pour lui, cette guerre injuste et cette boucherie sans fin doivent cesser.
Nul ne peut stopper le one-man-show du premier ministre hongrois dès lors qu’il ne s’exprime pas au nom de l’UE, mais qu’il multiplie les rencontres bilatérales. Si Trump est élu, nul doute qu’il s’envolera aussitôt vers les États-Unis pour défendre la paix.
https://www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/presidence-du-conseil-la-hongrie-blamee-pour-les-voyages-de-viktor-orban-en-russie-et-en-chine/
Philippot a raison : “L’UE montre son vrai visage : une tyrannie monstrueuse, assoiffée de guerre et de soumission !” Elle prouve une fois de plus qu’elle n’est qu’une misérable colonie américaine, tout comme l’étaient les satellites de l’URSS.
Français, on vous ment sans aucun scrupule sur la guerre en Ukraine comme sur tout ce qui détruit la France, l’immigration, l’islam, l’insécurité, la dette insoutenable et l’éternelle diabolisation du RN.
La vérité est tout le contraire du discours officiel. Le mensonge nous vantant les bienfaits du front républicain pour sauver le pays de l’extrême droite, en est la preuve. Ce mensonge nous a menés au fiasco absolu, les patriotes s’étant fait voler la victoire au profit de ceux qui veulent détruire la Ve République pour instaurer la VIe. Plus personne ne maitrise la situation, mais les patriotes restent bannis de “l’arc républicain”.
Je saluais cette semaine l’engagement total de Viktor Orban pour la paix en Europe.
https://ripostelaique.com/la-hongrie-petit-pays-mais-grandes-ambitions-pour-la-paix.html
Dès le début de sa prise de fonctions à la présidence tournante du Conseil européen, le premier ministre hongrois s’est lancé dans un marathon diplomatique impressionnant, rendant visite à Zelensky, Poutine et Xi Jinping pour faire avancer les négociations de paix, quand Washington et Bruxelles ne veulent que la guerre.
Budapest pouvant parler à tous les chefs d’État, il est logique que Viktor Orban se pose en missionnaire pour la paix après 30 mois d’une guerre strictement américaine, qui a fait 600 000 morts et autant de blessés ukrainiens, pour les seuls intérêts du lobby de l’armement américain et de BlackRock, ce géant financier qui gère 10 000 milliards de dollars d’actifs et veut rafler le gâteau de la reconstruction de l’Ukraine, sur le dos de l’UE et des avoirs russes (au bas mot 400 milliards pour reconstruire le pays et l’assister pour des décennies, à moins que la situation dégénère et que Moscou annexe la totalité de l’Ukraine si l’Occident refuse la paix)
Il n’a jamais été question dans cette guerre, de droit international, de souveraineté et autres faux prétextes avancés par les faucons américains. Ils veulent tout simplement dépecer la Fédération de Russie et lui voler son fabuleux trésor de 54 000 milliards de richesses minières.
Jamais les Américains n’accepteront que la Russie rejoigne l’UE et menace leur impérialisme. Sans matières premières et sans armée digne de ce nom, l’UE reste un nain politique totalement soumis à Washington.
https://x.com/f_philippot/status/1811345854575394878?t=qCSLO4xxanfkYQecfBPT1g&s=03
L’Amérique est notre pire ennemie. Elle décide de notre politique étrangère, nous entraîne dans ses guerres sans fin, au Moyen-Orient, en Afghanistan et bientôt en Asie pour combattre la Chine, elle fait de l’ingérence dans les élections européennes, torpillant tout candidat hostile à la mondialisation ou à l’Otan. Aucune indépendance nationale n’est possible en restant le vassal des États-Unis.
Tous ceux qui contestent la politique américaine subissent au mieux des sanctions économiques, au pire la guerre. La diplomatie américaine ignore le dialogue et se limite au tapis de bombes, comme au Vietnam, en Irak, en Serbie, en Afghanistan, pour le plus grand bonheur du lobby de l’armement américain.
Mais les 900 milliards de budget défense américain ne suffisent pas. L’industrie de l’armement US veut non seulement que les Européens doublent leurs dépenses militaires, mais veut torpiller l’industrie de l’armement en Europe pour prendre sa place. Et les crétins de dirigeants européens adhèrent !
Depuis 1990, Washington entretient la fable d’une menace russe visant à rebâtir l’URSS, avec Poutine envoyant ses chars jusqu’à Gibraltar. La vérité est que ‘Otan et le puissant lobby de l’armement US ne peuvent survivre qu’en entretenant la menace de l’Ours russe, totalement imaginaire, mais très bénéfique en juteux contrats d’armements passés avec les pays européens.
Mais ce qu’on ne vous dira jamais, c’est que lorsque Gorbatchev a souhaité intégrer l’Otan, les Américains ont dit non. Quand il a manifesté son désir d’arrimer son pays à l’Europe, les Européens ont dit non. Et tandis que le maitre du Kremlin liquidait le Pacte de Varsovie en 1991 en gage de paix durable, les Américains préparaient l’élargissement de l’Otan, passé de 16 membres en 1990 à 32 aujourd’hui. L’Amérique, c’est donc la guerre perpétuelle, mais toujours sur le dos de ses alliés et hors de son territoire.
On ne vous dira jamais non plus que Poutine a exprimé de multiples demandes auprès des Occidentaux pour obtenir des garanties de sécurité pour toute l’Europe. La dernière eut lieu en novembre 2021 dans un ultime espoir d’éviter la guerre. Les Américains ont dit non et attendaient que Poutine lance son offensive pour sauver les populations russes du Donbass, persécutées par Kiev depuis 2014. Le résultat est à la hauteur du cynisme sans limite des Américains : 600 000 morts côté ukrainien, mais comme toujours, l’Amérique reste bien à l’abri des guerres qu’elle provoque hors de chez elle. Protégée par deux océans, elle se croit invincible, à tort.
Aussi longtemps que nous resterons esclaves de ce pays belliqueux, cynique, perfide et dominateur, nous serons en grand danger. De Gaulle l’avait parfaitement compris. Mais il a fallu que Sarkozy, encore un incapable, cherche à se faire mousser auprès de Washington avec le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan.
Tous ces crétins qui dirigent l’Europe feraient mieux de méditer ces deux vérités :
« Être un ennemi de l’Amérique est dangereux; mais être un ami de l’Amérique est fatal » disait Henry Kissinger,
« Lorsque j’étais élève officier à West Point, quelle était la devise du cadet ? Tu ne mentiras pas, tu ne tricheras pas, tu ne voleras pas et tu ne toléreras pas que d’autres le fassent. J’ai été directeur de la CIA et nous avons menti, triché, volé. C’était comme si nous avions eu des stages entiers de formation pour apprendre à le faire » affirmait Mike Pompeo.
Rester dans l’Otan et l’UE, c’est la mort assurée pour la France, tôt ou tard. De Gaulle le savait, ses successeurs l’ont oublié.
L’Amérique est le cancer de l’Europe, mais les dirigeants n’en sont pas conscients, tant la propagande et les moyens de pression de la Maison Blanche sont puissants pour les soumettre aux diktats de Washington.
Jacques Guillemain