Rappelez-vous ce que disait Jean-Marie Le Pen : « l’avenir commence demain, haut les cœurs ! »

Les élections législatives sont terminées depuis maintenant 2 semaines. Tout le monde y est allé de son commentaire, du plus pertinent au plus dégueulasse.

Les chiffres ont été tournés dans tous les sens, tout le monde a gagné ou pour le moins n’a pas perdu. L’arithmétique étant ce qu’elle est, le constat est simple, je ne parle pas de coalition, plus ou moins hétéroclite, mais de parti politique, le gagnant est le RN. Tant en voix qu’en nombre de sièges.

Ceci étant posé, remontons dans le temps. JMLP, on l’aime ou pas, là n’est pas le propos, a mis sur la table depuis des décennies, un certain nombre de problématiques. Qui ne se souvient de sa déclaration concernant le sida, qui en substance disait que cette maladie ferait des millions de morts et qu’on ne trouverait pas de remède avant 10 ans, nous étions fin des années 80. Propos auxquels madame Barzac, alors ministre de la santé, répondit de façon éhontée et mensongère, tant sur le fond que dans la forme, entrainant dans sa diatribe l’ensemble de la classe politique à vouer JMLP aux gémonies.

De même pour l’Europe, où il rappela que Airbus, Ariane, le TGV ou le Concorde n’avaient pas eu besoin de l’U.E. pour arriver à de tels résultats, mais que cela n’avait été qu’une coopération industrielle européenne où chaque partie prenante avait apporté, sa technologie et/ou son savoir-faire et ce, sans aucune implication des instances européennes.

Prévenant aussi que l’élargissement de ce mastodonte européen aurait des effets délétères quant aux coûts de fonctionnement de ces institutions et la lourdeur administrative subséquente.

Il en fut de même pour l’immigration, l’entrisme religieux de l’islam, le coût exponentiellement exorbitant d’une population trop souvent plus prompte à vivre de combines et d’aides en tout genre, plutôt qu’à vouloir s’insérer et participer au développement de son pays d’accueil.

Dans l’économie, la sécurité l’éducation et tant d’autres sujets, JMLP a été un visionnaire et je ne parle pas du tribun qu’il fut, sans doute le plus grand orateur politique du siècle passé.

Que reste-t-il de tout cela ? Rien ! Le FN a muté en RN, a tenté une dédiabolisation en reniant certaines valeurs fondamentales de son créateur. Renoncements après renoncements, purges après purges, le RN, en se banalisant est devenu le premier parti de France avec le plus grand nombre de députés.

Les idées forces du FN authentique sont toujours d’actualité. Il en va de même pour Reconquête qui a amené sa pierre à l’édifice. Zemmour a remarquablement analysé les motifs de déchéance de notre pays et a su exposer les méthodes et modalités de redressement.

Là aussi, la diabolisation, l’acharnement médiatique, le manque de maturité de ses équipes et des déchirements interne, ont eu raison de ce parti.

Las, il y a et il y aura toujours, face au RN, un barrage qui lui sera fait pour l’empêcher de prendre les rênes du pays. La raison est simple, le nom Le Pen est marqué au fer rouge du sceau de l’ignominie, du racisme, du nazisme et autres joyeusetés. Tous ces poncifs éculés ont durablement marqué les esprits.

La famille Le Pen a vécu politiquement. Marine n’est plus là que pour garder à flot le paquebot familial. Bardella, en couple avec une petite fille Le Pen, n’a aucune expérience de l’exercice d’un métier autre que celui de la politique. Pas plus qu’il n’a de formation en sciences sociales, économiques ou politiques et bien trop jeune pour accéder aux plus hautes fonctions de l’état. Le constat est quasi identique pour Marion et dont le comportement vis-à-vis de Zemmour et Reconquête, est pour le moins ambigu.

Il nous faut du sang neuf. Une personnalité qui saura rétablir les droits régaliens de l’Etat, tels que définis par François 1er, à savoir, défense (tant intérieure qu’extérieure), justice gouvernement et administration, législation et fiscalité et ce, sans que l’U.E. ne puisse interférer dans ces décisions. Sachant que globalement l’Etat fait tout plus mal et plus cher que le privé, il devra rentrer en concurrence avec ce dernier pour tout le reste.

Les mesures d’urgence à prendre, seront de mettre fin à l’immigration, l’expulsion des clandestins et des OQTF. Il faudra procéder à un audit de toutes les aides sociales avec arrêt immédiat de tous versements abusifs de même pour les retraites extra européennes.  Restaurer la sécurité intérieure, quel qu’en soit le prix, matériel et humain, ainsi que la restauration de la peine de mort pour les crimes les plus odieux.

Redonner à l’éducation nationale son rôle primordial, la lecture, l’écriture, la grammaire, les mathématiques et l’histoire de notre pays. Et ce, avec un contrôle strict des acquis.

Il faudra instaurer, face à l’islam, la réciproque de ce qu’il se fait dans les pays musulmans pour les chrétiens.

S’il n’y a pas un grand sursaut national avec des personnalités de poigne pour mener ce changement, nous irons de Charybde en Sylla. Le pays, au mieux, devenant une sous-préfecture de l’Etat européen et au pire une république islamiste.

Les guerres menacent, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il faudra être doux avec les faibles et dur avec les forts. Je terminerai par une phrase de JMLP : « l’avenir commence demain, haut les cœurs ! »

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7 Commentaires

  1. Encore un défaitiste qui voit le verre à moitié vide.
    Vous êtes déçu et c’est normal, comme beaucoup d’entre nous.
    ON arrive et on croit arriver au bout, et, c’est comme l’espoir que nous avait donné la candidature de ZEMMOUR, le bout du chemin s’éloigne à nouveau.
    Nous avons contre nous, une puissance énorme, à ne pas mésestimer.
    Cette puissance internationale dispose de tous les leviers du pouvoir.
    Il est particulièrement stérile d’accuser le nom des Le PEN, ce qui se passe n’a rien à voir avec ce nom, ne cherchez pas un bouc émissaire.

  2. Espérons que MLP et Bardella lisent cet article. Oui le nom Le Pen est un repoussoir. Elle aurait dû désigner un successeur après sa dernière défaite et même avant. Elle a dit dernièrement à un journaliste sur un plateau télé :  » oui nous aurons la majorité » ; comment peut-elle s’avancer dans l’utopie? Et Bardella de dire : je ferai ceci, je ferai cela ».Tous leurs électeurs retombent de haut et les vautours de LR espèrent les récupérer. Quant au changement de nom du parti, il a été mal choisi, il eût fallu enlever l’adjectif national. MLP se moque éperdument de perdre une nouvelle fois. J’ai toujours voté pour elle tout en reconnaissant ses incompétences. La droite n’est pas majoritaire comme on l’entend constamment. C’est la gauche qui parviendra au pouvoir avec les électeurs maghrébins et africains. On se demande si Ciotti ne regrette pas son départ des LR qui se mettent à changer de nom. Ceci dit, il y a eu certainement des fraudes dans les résultats au profit de la gauche et ce sera toujours ainsi.

  3. ouais enfin ça fait 40 ans que l’avenir commence demain c’est long surtout vers la fin comme disait l’autre…

  4. Il est dangereux d’avoir raison avant tout le monde. l’Histoire ne vous rendra jamais justice, et on finira toujours par vous donner tort. Les Cassandre ont toujours fait horreur à ceux qui ne veulent ni voir ni entendre.

  5. Tout à fait d’accord sur le propos. Ce sont les électeurs qui décident en votant. Tout ce qui leur a été rentré dans la caboche par les politiques et les médias laisse des cicatrices. Et ce sont ces mêmes électeurs qui auraient pu plébisciter le RN en lui accordant la majorité des voix. Ils ne l’ont pas fait. Le travail de sape a été efficace, malheureusement au détriment de notre pauvre pays.Je crois que le RN ne fera que s’approcher du pouvoir mais sans jamais parvenir à le conquérir. Les forces en face sont trop puissantes.

  6. Je souscris largement à ces propos, je suis un électeur convaincu et depuis 40 ans, du Front National, puis du RN. Je mets cependant un bémol sur le repoussoir du patronyme LEPEN, la dernière présidentielle est un marqueur déterminant, à 42% il n’y a plus de plafond de verre, c’est une rhétorique de journaleux désespérés qui n’ont plus d’arguments, la preuve dernièrement ils ont cherché les casseroles des candidats à défaut de pouvoir s’attaquer à la tête du parti. En 2027, la guerre en Ukraine ruineuse et perdue d’avance ne sera plus un bouc émissaire pour faire élire un macron où pire que lui et on pourra faire le bilan complet de la décennie qui s’achève. On peut aussi compter sur la chienlit législative à venir dans laquelle le RN n’aura pas à s’impliquer, mais juste à en être l’arbitre.

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