Partenaires de droite venant de huit pays : l’AfD crée un groupe parlementaire au sein du Parlement de l’UE
La délégation de l’AfD au Parlement européen a créé un nouveau groupe parlementaire de Droite. Il se compose de 25 députés venant de huit pays.
L’AfD trouve des partenaires au sein du parlement de l’EU.
Les portes du club des poids-lourds de la Droite européenne restaient fermées à l’AfD après les élections européennes – à présent, elle s’est constitué ses propres troupes au sein du nouveau Parlement européen, dans le coin d’extrême droite avec peu de membres venant en majorité de pays d’Europe de l’Est.
Dans les discussions sur cette nouvelle entente, les termes « troupe de hooligans » ou bien « discount d’extrême droite » étaient déjà tombés. Ils seraient 25 députés dans un premier temps, dont 14 qui représentent l’AfD, les 11 autres venant de Pologne, de Tchéquie, de Slovaquie, de Hongrie, de Bulgarie, de Lituanie et de la France.
Deux alliances de droite à présent dans l’UE
De grands partis de droite venant de différents pays avaient déjà pris les devants et s’étaient associés récemment pour former une nouvelle alliance appelée « Patriotes pour l’Europe » dans le Parlement de l’UE nouvellement élu.
En font partie entre autres le parti Fidesz du Premier ministre de Hongrie, Viktor Orvan, le parti populaire de droite de France, Rassemblement national, la Lega nationaliste représentée au gouvernement de l’Italie, le FPÖ d’Autriche et l’ANO de Tchéquie.
Chrupalla : autoportrait avec Orban
L’AfD est certes très proche de ce nouveau groupe en matière de contenu. Le co-chef de l’AfD, Tino Chrupalla, avait posté avec fierté sur Instagram un autoportrait de lui avec Orban dans le stade lors du match d’ouverture de l’Euro à Munich. Et Marc Jongen, le politicien de l’AfD nouvellement élu au Parlement européen : « Si j’avais mon mot à dire, nous aimerions beaucoup nous aussi adhérer à ce groupe parlementaire. »
Le co-chef de Chrupalla, Alice Weidel, a également déclaré avoir des liens très amicaux avec ces gens, ainsi que « d’incroyables affinités de contenu ». Et pourtant l‘AfD est laissé à l’écart. Les partis de l’alliance sont soumis à des obligations en politique ainsi qu’en économie extérieures, qu’il fallait prendre en compte en ce moment, a répondu dernièrement de façon un peu énigmatique le chef de l’AfD à la question de savoir si son parti était indésirable dans le groupe parlementaire.
Antécédent et affaire Krah
Dans l’AfD, on défend la théorie selon laquelle le Gouvernement allemand pourrait faire pression sur Orban, en tant que chef du gouvernement hongrois, aux fins de ne pas coopérer avec l’AfD. Mais il existe également un antécédent : avant les élections européennes, des partis européens de droite comme par exemple le Rassemblement national français de Marine Le Pen avaient exclu l’AfD de leur groupe parlementaire de l’UE.
Les Allemands – selon le message – seraient trop extrémistes aux yeux du parti qui aspire à atteindre les sommets en France. Le facteur déclenchant en était une interview du candidat tête de liste de l’AfD, Maximilian Krah, qui avait tenu dans un journal italien des propos perçus comme une relativisation des SS nazis.
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Pour être à nouveau acceptables, les députés UE de l’AfD avaient certes décidé après les élections du 10 juin d’exclure Krah de leur délégation, mais même cela n’avait apporté aucun rapprochement avec Le Pen et ses alliés.
L’alliance doit s’appeler « Europe de nations souveraines »
Avec qui l’AfD s’allie-t-elle sous la dénomination commune « Europe des nations souveraines » ? Ce sont de petits partis extrêmement nationalistes, qui défendent des positions Euro– et OTAN-sceptiques, anti-Union Européenne, en partie prorusses et dans le cas de la Konfederacja polonaise même accusés d’antisémitisme.
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Le parti Konfederacja est également représenté au Parlement européen par Grzegorz Braun, qui a atteint une notoriété mondiale en décembre de l’an dernier quand il a éteint un chandelier juif avec un extincteur au foyer du Parlement polonais. Malgré cet acte, il n’a pas été exclu du parti.
Les partenaires dans cette alliance de droite sont les suivants :
- Reconquête de France
- Konfederacja de Pologne
- Wasraschdane de Bulgarie
- SPD de Tchéquie
- Republika de Slovaquie
- Mi Hazánk Mozgalom de Hongrie
- People and Justice Union de Lituanie
Traduction de Jean Schoving par Résistance républicaine
https://www.zdf.de/nachrichten/politik/deutschland/afd-eu-parlament-neue-fraktion-partner-100.html
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Donc Reconquête se retrouverait au milieu des antisémites ?
Cela me parait incongru, vu que le député R restant est Sarah Knafo.
Les deux partis qui représentent la FRANCE,ne se sont pas .rassemblés pour défendre la FRANCE de l’islamisation.Les pays « partenaires de l’alliance de DROITE » sont des pays qui étaient derrière le « rideau de fer » et veulent continuer à être libres sans BRUXELLES.