Un mien ami me fait remarquer que le mode de scrutin à deux tours avec les défections dans les triangulaires fausse sérieusement les résultats.
Remarque ô combien juste qui n’atténue par l’outrage mais relativise la “défaite” du RN.
Le RN et ses alliés, notamment les LR soutenus par Éric Ciotti, ont obtenu 37,25 % des suffrages au second tour. Mais en raison du mode de scrutin, ce score très important ne donne à l’union d’extrême droite « que » 143 députés au Palais-Bourbon alors que le NFP, avec 25,33% des suffrages, obtient 174 élus... Cherchez l’erreur.
Je résume, le RN qui a été choisi par plus d’un tiers des électeurs et qui devrait donc être le groupe majoritaire à l’Assemblée se retrouve 3ème à l’Assemblée derrière les cancres de la classe… De quoi être dégoûté. Macron est nul en tout, mais, aidé de Mc Kinsey, il est très fort en magouilles en tous genres. D’ailleurs celui qui, sur le papier, est bon dernier à l’Assemblée, obtient la 2ème place, alors qu’avec seulement 24,07% des voix, Ensemble obtient 156 députés. Je me répète, certes, mais “cherchez l’erreur” !
Quoi qu’en disent les résultats, le RN est donc bien le premier choix des Français ! Ne désespérons pas !
Le scrutin majoritaire uninominal à un tour : il invite les électeurs à voter utile et tend à éliminer les partis « tiers ». Il valorise les deux formations les plus puissantes en favorisant la concentration des suffrages sur les deux principaux partis et en renforçant généralement leur représentation en sièges. Le bipartisme, soit la présence de deux partis dominant la scène politique, est donc lié à ce mode de scrutin mais n’y conduit pas systématiquement. L’Inde connaît un parti longtemps dominant (le parti du Congrès) et une multitude de petits partis qui exprime le morcellement et les divisions de la société.
Le scrutin majoritaire uninominal à deux tours : le principe de ce mode de scrutin est que chacun se compte au premier tour. Au second, l’intérêt est d’appliquer entre partis des accords de désistement réciproque et systématique en faveur du candidat arrivé en tête au premier tour (voire une candidature unique dès le premier tour). Ce mode de scrutin privilégie donc la conclusion d’alliances […]. Dès lors, ce mode de scrutin favorise les regroupements et structure le système de partis en deux pôles opposés. Ceci n’exclut pas l’apparition de forces politiques situées hors de ces deux blocs et qui, sans alliés ne risquent pas d’être représentés mais pour lesquels les électeurs votent quand même… Le vote « inutile » pour des extrêmes est souvent l’expression d’une contestation du système politique […].
https://www.melchior.fr/seance-4-quels-sont-les-effets-des-modes-de-scrutin-sur-la-vie-politique
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Le RN ne peut pas rester les bras croisés face à cette arnaque, il doit y avoir possibilité de faire appel pour le préjudice subi et la méthode criminelle utilisée pour cette élection qui lui donne le pourcentage officiel le plus élevé tout en le classant 3eme! C’est inadmissible et inacceptable.
Comment le RN peut accepter cette arnaque dans la passivité??? Le NFP et LFI auraient mis la France à feu et à sang s’ils avaient perdu, alors que du côté RN aucune incivilité, ni dégradations ou incendies n’ont été commis, pourtant il y aurait de quoi.
Macron peut gouverner avec le soutien des LR, qui l’ont soutenu plus ou moins, plutôt plus que moins. Le lapin magique Front populaire a les mains liées, même pas une majorité relative. Pour avoir cru à leurs promesses, leurs électeurs démontrent par là leur vacuité intellectuelle. Leur connerie est à l’image du cosmos, infinie. Ce n’est plus la religion qui est l’opium du peuple, mais l’argent magique. Celui qui est dans la poche du voisin, un peu mieux servi par son travail et son courage. La rancoeur, la médiocrité, l’envie. les mamelles des électeurs de gauche.
Si j’ai bien compris ,ils font donc 2 tours car ils réalisent le rejet de leur politique par le peuple qu’ils dédaignent et veulent envers et contre tout rester au pouvoir.Entre les deux tours ils peuvent manipuler les esprits…..
Cette analyse est discutable. On a vu hier que le prétendu “front républicain” fonctionne très bien. Des électeurs macronistes ont préféré voter NFP que RN ou, mieux, s’abstenir pour marquer leur désaccord avec la stratégie de retirer sa candidature pour faire barrage au RN. Des électeurs LFI ont aussi préféré voter pour le parti d’éborgneur que RN… Cette stratégie révélant les accointances LREM-LFI n’a malheureusement pas conforté la légitimité du RN et la participation était record.
De toute façon, vue la configuration et le nombre de députés répartis sur les trois blocs, la France est ingouvernable. Aucune majorité ne s’en dégage. Ils vous diront que les Français on voté et que la démocratie a gagné! Magouille, tambouille, que des calculs de vicieux. Décidément macron trainera la poisse sur la France jusqu’au bout. Puis des imbéciles qui ont voté pour faire entrer des suppôts du Hamas au parlement. Elle est belle la France d’aujourd’hui. Dans les camps d’en face nous avons des antisémites, voir des terroristes. Et tout ceci au coeur même de la maison du peuple.
Cela pose la question de la légitimité des magouilles politiciennes opérées par la caste politique “dominante en rapport de force” et non en poids réel comme représentante du Peuple.
Je ne comprends pas pourquoi cela est permis, possible, donc légitime, et pourtant ce sont des procédés mafieux ?
Et cela peut durer indéfiniment, dans la mesure où même vainqueur, le parti Nationaliste n’a aucun pouvoir. En effet, il est cantonné à ne pas être un parti de pouvoir, comme se “régalent” à dire saiquement les mafieux qui ont les pouvoirs politiques et qui sont les responsabls de cette anomalie, cette situation antidémocratique.
Y-a-t’il un recours possible ? Y-a-t’il une solution pour l’avenir ?
Qui les anti républicains ? Qui les antiémocrates ? Le fameux “arc républicain” qui va de LR à LFI ont enfin donné la réponse et fait la lumière sur le sujet.
En fait nous en sommes au troisième (peut-être quatrième, je ne me souviens plus) coups d’État depuis l’ère du “macrophage politique macroniste”; soit dpuis 2017.